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Commentaires
Quelle dommage que Charlemagne ait partagé son empire en trois parties, une pour chacune de ses enfants. L’avenir de l’Europe eût été tout autre !
Excellente analyse de François Asselineau.
abad , même si Charlemagne n,aurait pas partagé son empire entre ses trois enfants , il aurait du désigner un successeur unique , ce qui aurait créer des tensions avec les deux autres. .!!
mais qui sait l,avenir peut-être plein de bonnes surprises . .!!
salutations.
L'historien Georges Minois a consacré en 2010 une biographie à Charlemagne qui fait l'unanimité quant à sa qualité (cotée cinq étoiles par tous les lecteurs sur une librairie en ligne bien connue).
Voir en Charlemagne un "européen" est anachronique, c'était avant tout un Franc. Ainsi chaque année , il rassemblait son ost pour aller casser du Saxon, ce qui malheureusement semblait être une de ses occupations favorites! Minois nous rappelle aussi utilement que Charlemagne qui était un semi barbare a su noué une alliance fort pragmatique avec le pape fondant un système césaro-papiste, l'alliance du sabre et du goupillon en fait, qui lui a permis de se tailler cet empire démesuré au détriment en particulier des Lombards.
Alors certes Charlemagne, force de la nature, toujours en campagne et qui vivra jusqu'à 72 ans, parvint à se tailler un très vaste domaine impérial, mais lui qui était pratiquement analphabète, n' a jamais eu pour amb
Tres beau document , d une grande valeur culturelle ! GAUTNIER MICHEL 13
A propos de Charlemagne.
L'historien Georges Minois a consacré en 2010 une biographie à Charlemagne qui fait l'unanimité quant à sa qualité (cotée cinq étoiles par tous les lecteurs sur une librairie en ligne bien connue).
Voir en Charlemagne un "européen" est anachronique, c'était avant tout un Franc. Ainsi chaque année , il rassemblait son ost pour aller "casser" du Saxon, ce qui malheureusement semblait être une de ses occupations favorites! Minois nous rappelle aussi utilement que Charlemagne qui était un semi barbare a su noué une alliance fort pragmatique avec le pape fondant un système césaro-papiste, l'alliance du sabre et du goupillon en fait, qui lui a permis de se tailler cet empire démesuré au détriment en particulier des Lombards.
Alors certes Charlemagne, force de la nature, toujours en campagne et qui vivra jusqu'à 72 ans, parvint à se tailler un très vaste domaine impérial, mais lui qui était pratiquement analphabète, n' a jamais eu d'autre ambition que personnelle! Il n 'y avait aucun projet européen dans l'esprit plutôt brutal et peu civilisé de Charlemagne!
Charlemagne réalise un projet auquel il ne comprend rien : il restaure l'Empire . Les clercs qui présidèrent à la " renaissance carolingienne " comprenaient certainement mieux leur temps que les guerriers .
Normal : l''autorité spirituelle l'emporte sur le pouvoir temporel .
D'accord avec Hérodote. Charlemagne passa une partie de sa vie à combattre les Saxons, l'autre grand peuple germanique antérieur aux Francs dont le nom n'apparaît qu'au IIIe siècle. Les Francs étaient une ligue de peuples composites rapidement convertis au christianisme à partir de Clovis. On connaît le massacre des 5 000 nobles Saxons à Werden qui avaient refusé de recevoir le baptême (Charlemagne sera béatifié en 1165 pour cette action missionnaire). Des milliers de familles saxonnes furent déportées en Flandre maritime pour assécher cette région (on les appelait les "dyckmaekers", les constructeurs de digues). Ils étaient en terrain connu, cette région étant déjà peuplée de colonies de Saxons depuis le IIIe siècle (c'est le "litus saxonicum" ou le "Litoris saxonici" des anciennes chroniques). C'est d'eux qu'en grande partie les Flamands (dont moi-même) nous descendons. Le conflit entre le pouvoir franc (chrétien) et les descendants de ces Saxons restés païens perdurera pendant tout le Moyen-âge; cf. la légende bien connue à Lille de Lydéric et Winhard (Phinaert), le "bon" Franc chrétien, Lydéric, qui occit le "méchant" et cruel "Phinaert", un Saxon païen.
Un adage avait cours encore sous Philippe le Bel : "Charles (Charlemagne), en mêlant les Saxons et les Flamands, d'un diable en fit deux".
Je me définis parfois comme un "vieux Saxon", mais c'est une autre histoire :-))