Ils sont fiers d’exhiber les cadavres de leurs victimes. Corps traînés derrière une voiture ou têtes coupées brandies sur la place d’un village, les images des atrocités commises par les djihadistes en Syrie s’entrechoquent et nous reviennent en pleine face via les réseaux sociaux. Tout ceci n’est pas virtuel.
Dans un mélange d’arabe et de français des cités, ces musulmans s’adressent à nous à travers des vidéos qui sont des appels à mener une guerre sans merci contre la civilisation européenne.
Pour Abou Chaak, « Mohammed Merah représente une jeunesse fière ». Ce djihadiste qui vient de la région parisienne prévient : « ça veut dire que nous, au jour d’aujourd’hui, on a des papiers européens. Moi si je veux je rentre en France et je fais tout péter (…) J’ai un an et demi dans les rangs des djihadistes, un an et demi de guerre que je peux venir en France mettre au service de l’islam. »
Quant à Abou Shaheed, cet autre islamiste « français », il dit rencontrer des centaines de musulmans venus de France pour mener le djihad en Syrie : « Y en a plein, plein, c’est blindé de Français ici, j’arriverais même pas à tous les énumérer ».
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces sympathiques jeunes gens ont dû entendre le message de François Hollande qui avait appelé à punir Bachar al-Assad. Et aujourd’hui, pour faire face à ce phénomène plus qu’inquiétant, le gouvernement se contente de proposer… un Numéro Vert.
Mais la sécurité des Français exige une réaction bien plus forte de nos autorités. Devons-nous attendre qu’une fois revenus chez nous, ils marchent sur les pas de Merah ? La question est donc très simple : souhaitons-nous les voir revenir en France ? Car djihadistes aujourd’hui en Syrie, ils pourraient bien devenir terroristes demain en France !
Depuis quelques semaines, Les Identitaires mènent une campagne de sensibilisation pour que soit adoptée d’urgence une loi condamnant à la déchéance automatique de la nationalité française et à l’interdiction absolue d’entrer sur le territoire national pour toute personne engagée dans une action djihadiste sur un front étranger. Cette proposition a, tout d’abord, été relayée à l’Assemblée nationale par le député Jacques Bompard qui a posé une question écrite au gouvernement. Avant d’être également reprise par le vice-président du Front national Florian Philippot puis par Marine Le Pen elle-même quelques jours plus tard.
Enfin, le 12 mai dernier, Jacques Bompard a déposé une Proposition de loi (n° i-739) visant à élargir la déchéance de la nationalité française. « Des individus ayant une double nationalité partent désormais faire la guerre au profit de groupes terroristes (…) L’article 25 du Code Civil doit être modifié pour permettre d’inscrire clairement la possibilité de déchoir de la nationalité française un individu ayant la double-nationalité et ayant agi au sein d’un groupe terroriste. Cette modification est indispensable car le cadre légal actuel est trop strict. »
Une pétition exigeant la déchéance automatique de la nationalité française pour les djihadistes circule aussi depuis plusieurs semaines.
Face à la menace, le message doit être clair. Ils sont partis mener le djihad en Syrie. Qu’ils y restent !
Fabrice Robert
BOULEVARD VOLTAIRE
Commentaires
Qu'ils restent en Syrie, et que Bachar s'en occupe sérieusement, qu'on n'en entende plus parler !
"une jeunesse fière" relate le (valeureux combattant) Abou, il est vrai que l,autre jeunesse préfère porter des jupes , (moins virile , mais moins dangereux).et pour faire tout péter il lui faudra quand même beaucoup de moyens à sa disposition . .!!
salutations.