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Les Guerriers de la plus grande Asie

Les Guerriers de la plus grande Asie de Jean Mabire, avec une contribution de Christophe Dolbeau, éditions Dualpha

(propos sélectionnés par Fabrice Dutilleul)

 

L’union en un grand empire serait-il le rêve secret des hommes enfermés dans des nations devenues trop petites ?

Sans doute, à l’heure de ce qu’on nomme aujourd’hui « la mondialisation », mot terrible qui plane comme un vautour sur tous les peuples de l’univers et les menace d’une même économie, d’une même direction, d’une même pensée, en un mot d’une même loi devenue le symbole de la nouvelle tyrannie planétaire… Les Européens en parlent depuis longtemps, mais peinent à trouver le chemin de l’indispensable union, tant ils craignent de se séparer de la confortable tutelle américaine qui les empêche d’agir et même de songer à agir.

 

Et l’Asie ?

Si nous avons eu Charlemagne, elle a eu Gengis Khan et sait bien qu’elle possède en elle toutes les possibilités d’un fantastique continent, dont l’Europe, selon le mot de Paul Valéry, n’est qu’une petite péninsule, finalement assez dérisoire. L’Eurosibérie est une belle et bonne idée. Mais où sont les dizaines, les centaines de millions de Sibériens capable de créer ce «far-East» sur les débris du tsarisme et du communisme?

 

L’Asie, la « plus grande Asie » fut le slogan de l’empire du Soleil Levant pendant la IIe Guerre mondiale…

Oui, dans une fantasmagorie parallèle à celle de l’Europe unifiée sous l’hégémonie du IIIe Reich national-socialiste. Ayant su copier les Occidentaux sans perdre pour autant leur âme ancestrale, les Japonais sont apparus jusqu’au milieu du XXe siècle comme les promoteurs d’une telle construction gran­diose, dont les forces américaines et soviétiques coalisées devaient montrer l’inanité.

 

Comment l’immense continent asiatique pourrait-il devenir un super empire ?

Ce fut le rêve de quelques hommes surgis de leur peuple pour tenter d’imposer leur loi aux masses humaines du monde jaune.

Les premiers à ouvrir la voie sont des Japonais : le général NOGI et l’amiral TOGO. Au début du XXe siècle, ils entreprennent de vaincre la puissance coloniale russe.

Après la Révolution de 1917, c’est du sein même de l’empire tsariste démembré que surgit un rebelle sans pitié : UNGERN-STERNBERG, qui rêve de reconstituer l’empire de GENGIS-KHAN en défiant à la fois le christianisme occidental et le communisme léniniste.

La Chine va à son tour connaître la révolution et la guerre civile menée par des « Seigneurs de la guerre » comme le terrible TCHANG SO LIN.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, apparaissent les modernes samouraï du Soleil-Levant : le général YAMASHITA et l’amiral ONISHI, créateur de l’arme de la dernière chance : les Kamikaze.

Voulant libérer l’empire des Indes de la domination britannique, SUBBAS CHANDRA BOSE n’hésite pas à engager, lui aussi, des volontaires aux côtés des Japonais et même des Allemands.

Aujourd’hui, ce rêve impérial millénaire de la plus grande Asie sera-t-il repris par une Chine héritière de Mao Tse Toung ?

 

 

Les Guerriers de la plus grande Asie de Jean Mabire, avec une contribution de Christophe Dolbeau, éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 244 pages, 26 euros.

Commentaires

  • Jean Mabire pose la question tragique qui m'obsède depuis longtemps : où sont les millions d'Européens qui coloniseront le "far-East" afin de créer et de faire vivre l'Eurosibérie (de Reykjavik jusqu'à Vladivostok) ? Faute de quoi, l'immense Sibérie avec ses prodigieuses richesses non exploitées sera inexorablement grignotée par les Chinois, un peuple patient qui a tout le temps pour lui.
    NB : Certains géopoliticiens russes comme Douguine préfèrent une "Eurasie" multi ethnique à une Eurosibérie "identitaire" européenne. Dans les deux cas, cette grande idée est celle qui effraie le plus les géopoliticiens US, et c'est l'unique raison pour laquelle ils cherchent à maintenir un chaos permanent au coeur de l'Europe et en Ukraine. L'Eurosibérie, c'est la mort de l'Empire !
    Si nous ne luttons pas pour cette "plus grande Europe", nos enfants et petits enfants auront un jour une "plus grande Asie"
    juste derrière l'Oural. La nature ayant horreur du vide.
    Cette idée d'Eurosibérie est défendue en France par les courants ND et Identitaires, Guillaume Faye, feu Jean Mabire, Robert Steuckers en Belgique…entre autres.

  • Mais Dirk il faut encore, pour faire l'Eurosibérie, que les Russes et les Sibériens russes soient d'accord! Il faut éviter de tomber dans les utopies! Rien ne dit que les Mongols veuillent de nous, Européens blancs sur leur territoire...
    Ces terres sont sans doute très riches, hormis les immenses déserts glacés, les fleuves énormes qui débordent, le climat extrêmement rigoureux...

  • Addendum
    Pour ceux que cette question géopolitique intéresse, je conseille le site de mon vieil ami Robert Steuckers très documenté.
    A ma connaissance, il n'y a pas d'équivalent en France sur cette problématique. R.Steuckers est un Belge (Flamand et polyglotte doué), ancien rédacteur en chef de Nouvelle Ecole (ND).
    http://euro-synergies.hautetfort.com/eurasisme/

  • Surtout ne pas sous-estimer les rigueurs du climat ! Cette région grande comme un continent où la vie s’arrête pendant 6 mois de l année ...

  • "fantastique continent, dont l’Europe, selon le mot de Paul Valéry, n’est qu’une petite péninsule, finalement assez dérisoire."

    Mais en attendant, c'est nous qui envoyons des sondes robotisées sur Mars. Même si nous avons eu l'insondable stupidité de leur dire comment nous faisions.
    Ils sauront nous rappeler que nos une sommes pas tous frères, contrairement à ce que d'indécrottables naïfs et de perfides traîtres nous font croire.
    Quand la Chine s'éveillera... espérons que la Grande Europe ne s'endormira pas d'un sommeil mortifère.
    Heureusement, ça commence à remuer après un vilain rêve.

  • Merci Gaëlle pour cette présentation de cet ouvrage (posthume ?) de Jean Mabire.

  • A mon sens la Chine , loin d'être un danger , pourrait être un stimulant pour le monde européen . Elle a réussi , en un temps record , à s'imposer dans tous les domaines comme la grande puissance qui compte dans le monde .
    Il faut , plutôt que de regretter un statut disparu , nous mettre à son école . Ce sont des leçons de réalisme que nous pourrions acquérir à son contact .
    - notre ennemi , ce n'est pas la Chine , c'est nous-mêmes . Nous avons vécu un rêve qui se termine mal . Démocratie , fraternité universelle et j'en passe . Il faut nous en prendre à nos pourvoyeurs d'illusions ...
    - pour ceux qui voudraient comprendre un peu ce monde assez déroutant :
    Serge Bésanger : Le défi chinois (Alban . 1996 ) . Chine . Splendeurs et misères de la croissance (Alban . 2008 )
    enfin un trésor difficile à découvrir :
    Kou Houng Ming : L'esprit du peuple chinois .
    - j'ai la plupart des oeuvres de Jean Mabire . Je l'ai découvert lorsqu'il publia " Le baron fou " , reconstitution passionnante ( mais très contestable )du destin de von Ungern-Sternberg .
    Son "Roehm " me semble beaucoup plus solide .
    Et s'il me fallait ne retenir de toute son abondante production qu'un seul titre , j'opterais sans hésitation pour :
    Thulé . Le soleil retrouvé des hyperboréens .

  • @Gaëlle,
    La Sibérie est peuplée très majoritairement de Russes blancs depuis 4 siècles. Il y a beaucoup de petites ethnies asiatiques, plus ou moins nomades, dispersées sur des surfaces immenses, mais elles sont très minoritaires et totalement russifiées. La Mongolie n'est pas concernée.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Sibérie
    Bien sûr, cette idée est encore une utopie, mais elle doit être un objectif à viser en permanence. La Russie a besoin de notre technologie pour exploiter ses ressources et nous avons besoin de ces ressources.
    Je ne peux m'empêcher de citer Guillaume Faye (certes un utopiste parfois enflammé…) :

    « Celtes, Germains, Hellènes, Slaves, Scandinaves, Latins, Ibères, ou plutôt nous, leurs descendants, nous devons désormais nous penser comme un même peuple, héritiers d’une même terre, une immense patrie aux ressources colossales en matières premières comme en énergies humaines, façonnée par une Histoire commune. Dans l’hypothèse basse, de l’Atlantique aux marches de Russie. Dans l’hypothèse haute (qu’il faut toujours défendre), celle eurosibérienne qu’on peut aussi nommer la « Grande Europe » : de Brest au détroit de Behring, vingt quatre fois la superficie de la France, le plus grand territoire politique unifié de toute l’histoire de l’humanité, étalé sur quatorze méridiens. /…/ Notre frontière est sur l’Amour, face à la Chine. Sur l’Atlantique et le Pacifique, face à la république impériale américaine /…/, sur la Méditerranée et le Caucase, face au bloc musulman. ».


    « …la Grande Europe doit être pacifique et démocratique, mais autonome, intraitable et invincible, y compris dans la sphère techno-économique ».
    Guillaume FAYE – L’archéofuturisme - 1998

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    La notion d’Eurosibérie suppose le découplement de l’Europe de l’ouest d’avec l’Occident américain ainsi que l’impératif d’alliance et de solidarité avec la Russie. /…/ Tous nous avons les mêmes ennemis, les mêmes concurrents ethniques. Tous, nous futurs Eurosibériens, sommes le cauchemar géopolitique du Pentagone comme de l’islam. /…/ Si elle se concluait, l’Eurosibérie, regroupement de toute l’aire d’expansion des peuples indo-européens blancs, deviendrait, et de loin, non seulement la première puissance mondiale, mais la première hyperpuissance de l’histoire.
    « C’est vers une Eurosibérie ethnocentrée et autocentrée que les futures élites européennes doivent tourner leurs énergies en ces temps décisifs de tragédie annoncée »
    Guillaume FAYE (Manifeste de la Résistance européenne-2001)

  • Quand Singapour est tombé un homme politique allemand a compris que le sort de l'Occident était à jamais scellé .

    L'empire britannique était mort . L'Europe ne tarderait pas à connaître le même sort . Ce que cet homme en lutte contre son temps avait voulu éviter se réalisait implacablement .
    En 1945 le Japon capitula . Cependant il avait vaincu , chassant définitivement les mercantis " occidentaux " de leurs chasses gardées .
    L'Empire chinois reprend les grandes lignes de l'ancien projet de Sphère de Co-prospérité de l'Asie orientale mis au point à l'aube du précédent siècle par les sociétés secrètes racialistes désireuses d'expulser les malfaisants ( les milliardaires du commerce de l'opium et de quelques autres peu avouables , les Sassoon , Hardoon et autres " élus " ) . Ces projets développés dans une perspective racialiste et socialisante par le chantre du nationaliste nippon Kita Ikki , revivent dans Pékin libéré avec la dynastie fondée par Mao en 1949 .
    Une grande aventure commençait à l'Est . Ceux qui en saisirent la portée furent plutôt rares . Il en est aujourd'hui qui affectent de s'étonner d'un danger qu'ils n'ont jamais vu venir .
    Le vrai danger c'était le mensonge démocratique et la crétinisation de l'Occident .
    C'est leur oeuvre .

  • Un détail que n'omet pas Jean Mabire et qui résume tout .
    Il n'y eut jamais d'accord entre Japonais et Allemands , chacun d'eux poursuivant ses propres objectifs . Le dictateur allemand refusa constamment de favoriser la cause asiatique dans les colonies européennes .
    Obsédé par un danger soviétique qui n'existait pas , refusant de favoriser l'émancipation des Asiatiques ( il y avait en Chine beaucoup de collaborateurs du Japon , en Indochine aussi , jusque parmi les partisans d'Oncle Ho ) , le maître du III° Reich rata constamment le coche .
    Ceux qui dirigèrent après notre Libération furent tous , à l'exception du Général , des traîtres entretenus chichement par leur s maîtres de la City et de Wall Street .
    Inutile de payer grassement des pions aussi minables !

  • Le danger soviétique existait bel et bien, et il existe toujours! Les hommes ne changent pas si vite, et les statues de Lénine sont toujours bien en place dans les villes russes. Ainsi que son mausolée à Moscou. - D'autant plus que Poutine ne cesse d'agiter l'épouvantail du néo-nazisme en Ukraine: néo-nazisme, mot-contact!

  • Je crois que vous faites erreur .
    Staline fut un politique avisé . Il n'utilisa le drapeau internationaliste qu'au service de l'Etat russe dissimulé sous le terme URSS .
    Il avait besoin de la technologie allemande et il était le premier à reconnaître les vertus du dressage à la prussienne .
    Le pacte germano-soviétique ouvrait des perspectives inespérées allant au-delà des rêves les plus fous des nationaux-bolcheviks allemands ( des noms illustres : Ernst von Salomon , Ernst Jünger , Ernst Niekisch , tous publiant dans la revue " Widerstand ")

    Le maître du III° Reich était un " occidentaliste " ( prof .F-G Dreyfus dixit ) , il s'imaginait parvenant à une entente avec le monde anglo-saxon . Le pauvre , il n'avait pas identifié son adversaire , une faute politique qui ne pardonne pas .
    Nous ne connaissons que trop bien la suite .
    - manifestement Lénine vous trouble . Ce n'est pas mon cas . Un bon joueur d'échecs qui imita pour construire une secte les recettes des Jésuites .Il fut divinisé par son successeur qui réintroduisit rapidement les aspects les plus réacs de la Sainte-Russie .
    La chance de Lénine , ce fut de disparaître à temps pour échapper aux purges du " petit père des peuples ".
    Je plaisante à peine .
    - le néo-nazisme : je connais bien des mouvements qui ont recyclé cette " idéologie " en l'affublant d'étiquettes fort inattendues .
    Amicalement , même si nous ne campons pas toujours sur les mêmes positions .
    - mon fils rentre de Prague . La vie y serait bien meilleure que chez nous .
    Cela ne m'étonne pas .

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