Alina Kabaeva Crédits photo : © Alexander Demianchuk / Reuter/REUTERS
LE SCAN SPORT - Présentée depuis plusieurs années comme la maîtresse de Vladimir Poutine, qui a toujours démenti toute liaison avec elle, l'ancienne gymnaste Alina Kabaeva vient de prendre la tête de l'un des plus grands groupes medias privé, pro-Kremlin, de Russie.
Alina Kabaeva poursuit sa reconversion réussie. Sous la bienveillante protection du Kremlin. Après avoir été élue députée à seulement 24 ans, en 2007, sous l'étiquette de Russie unie, le parti de Vladimir Poutine, l'ancienne championne olympique de gymnastique rythmique (en 2004 à Athènes) vient de prendre la tête du Groupe médiatique national (NMG), dont elle dirigeait déjà le conseil de surveillance depuis 2008. «Alina a accepté de prendre le poste de président du conseil d'administration» du Groupe médiatique national (NMG), a indiqué mardi la porte-parole du groupe, Oksana Razoumov.
NGM est l'un des principaux groupes de médias privés de Russie, pro-Kremlin, qui englobe notamment les chaînes de télévision REN-TV, Pervy Kanal et Piaty Kanal, les quotidiens populaires Izvestia, Tvoï Den et la radio Rousskaïa Sloujba Novosteï. L'un des co-fondateurs de la holding, créée en 2008, Iouri Kovaltchouk, présenté comme «le banquier de Poutine» a récemment fait l'objet de sanctions de la part des Etats-Unis pour ses liens avec le Kremlin en représailles de l'annexion de la Crimée et de la crise en Ukraine. Kabaeva, âgée de 31 ans, devient ainsi l'une des femmes les plus influentes du pays. Ce qui ne devrait pas manquer d'alimenter les rumeurs au sujet de sa vie privée.
Un journal fermé après des révélations sur la vie privée de Poutine
Neuf fois championne du monde et seize fois championne d'Europe durant sa carrière, l'ancienne gymnaste est régulièrement présentée par certains médias russes comme la maîtresse de Vladimir Poutine. Le président russe, qui a annoncé l'an dernier son divorce d'avec son épouse depuis 30 ans, Lioudmila et dont les médias russes savent peu de choses de la vie privée, a toujours nié toute relation avec celle qui a été élue femme russe la plus sexy de l'année en 2006 et que l'on présente souvent en Russie comme «la femme la plus souple de Russie.»
Le Moskovski Korrespondent, qui avait laissé entendre, dès 2008, que le président russe avait divorcé de son épouse pour convoler en justes noces avec Kabaeva, avait été suspendu puis fermé peu de temps après ses révélations. L'hiver dernier, elle avait porté la flamme olympique dans le stade de Sotchi lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux.
LE FIGARO
Commentaires
Si c’est vrai qu’elle est la maîtresse de Poutine, cela montre au moins que Poutine a très bon goût, pas comme certain en France !
quelle soit ou pas la maîtresse de Poutine , il s,agit de vie privé , donc à respecter .
par contre je ne serais pas contre d,un moment de "souplesse" avec cette jeune femme .!!
salutations.
L'important à retenir de cette info, c'est : l'ancienne gymnaste Alina Kabaeva vient de prendre la tête de l'un des plus grands groupes medias privé, pro-Kremlin, de Russie, à 31 ans.
Ces médias ne sont donc pas indépendants du Kremlin et de sa politique. Ils sont aux ordres, comme les nôtres...
Qu'elle soit ou non la maîtresse de Poutine n'a aucune importance. Il faut bien aussi qu'il ait l'air "normal" pour son peuple.
La Russie n'a jamais été une démocratie à l'occidentale, ni sous les tsars, ni bien sûr sous la dictature bolchevique, ni sous Poutine. Ce pays hors norme (et énorme) ne peut se permettre
selon moi de tomber sous la coupe de médias dits "libres", dont chacun sait bien ce que veut dire le mot "libre" chez nous.
Oui, le Kremlin contrôle, mais il vaut mieux le Kremlin qu'un Edouard de Rothschild, c'est un moindre mal.
Souvenons nous de ce conseil d'expert : "Comptez l'argent pour rien, comptez les honneurs pour rien, comptez tout pour rien; si vous avez la presse, vous avez tout le reste." Jules Isaac CREMIEUX, Président de l'Alliance Juive Universelle
Poutine veille ! Espérons que ce contrôle soit quand même régi intelligemment et avec la souplesse nécessaire.
@ Gaelle : sauf aux USA avec le First amendment (mais qui se rattrappe copieusement dans la propagande avec Fox News et CNN), je ne vois pas de pays ou la presse/les media soient totalement indépendants. Meme en Suisse, les media ont bien enterré Blocher, dont le parti de droite existe toujours heureusement.