20/09/2014 – PARIS (NOVOpress)
Vendredi 19 septembre 2014, Nicolas Sarkozy a choisi avec l’amour de la forme et le sens de la dignité qui le caractérisent de confirmer son retour – serpent de mer depuis de nombreux mois – dans la vie politique française. Retour qui avait d’ailleurs été anticipé grâce aux nombreuses mises en causes judiciaires dont il est le protagoniste.
Sa déclaration, qui singe la grandeur et le sens des responsabilités mais ne sonne finalement que factice et cérémonieuse, frappe surtout par sa vacuité. Fatigue du sens dirions-nous avec Richard Millet. Une millième fois, nous est joué le coup du changement, de la rupture, du nouvel élan, de l’avenir radieux. Encore heureux que Séguéla ne soit pas passé par là, lui qui appelait il y a quelques jours sur les ondes de Radio Classique à un “espoir d’espérance” en évoquant Sarkozy. Sont-ils tombés bas ? Et depuis combien de temps poursuivent-ils ces discours de basse fosse, nous imposent-ils cet air irrespirable ?
Sa déclaration, qui singe la grandeur et le sens des responsabilités mais ne sonne finalement que factice et cérémonieuse, frappe surtout par sa vacuité.
Malheureusement, plusieurs décennies de culture de masse, de vide culturel, de déracinement acharné, de destruction de l’école, de la famille et de tous les lignages des hommes francs (c’est-à-dire libres) nous portent à la plus grande vigilance. Qu’une nouvelle majorité de Français se forme autour du vide empli de mensonges n’est pas chose impossible. A coup de matraquage médiatique et de “story-telling” savament orchestré, l’imposture peut à nouveau faire son nid.
Voilà pourquoi ce 19 septembre n’est pas que le jour du “retour” de Sarkozy. Il doit être surtout, pour notre famille, le début d’un long travail. Celui qui consiste à rappeler le bilan de Nicolas Sarkozy, face aux artificiels débats sur les promesses, sur le programme qui nous sont imposés par la caste politico-médiatique. Le bilan face aux promesses. Le réel face aux éternels mensonges des magnifiques promesses jamais tenues. Retour au réel.
A droite, nombreux sont ceux qui ne votent qu’avec leur portefeuille, faisant de la fiscalité, du PIB et du déficit public une nouvelle trinité. D’autres ne se focalisent que sur les questions de moeurs – sociétales dirait l’autre – en oubliant ainsi une large part du réel : le Grand remplacement, la crise de la transmission, l’insécurité qui s’étend … Si les éternels cocus de la “droite des valeurs” veulent allonger leurs cornes, cela les regarde. Quant à nous, nous tâcherons inlassablement – et le travail est ingrat – d’ouvrir les yeux de nos compatriotes.
Pierre Saint-Servant
Crédit photo : Guillaume Paumier via Wikipédia (cc)
Commentaires
tout à fait ! ! et nous ne tomberons pas dans le piége de l arrivisme.......... , "rien à foutre ! " , de toute façon SEULE MARINE nous interesse...GAUTHIER MICHEL 13009
Je suis heureux du retour du Djédai, heu pardon du nain !
Il n'a pas participé au Monte-Carlo mais a été le dernier à monter Carla ;o)
Longue vie au nain de Salonique, vive Mallah 1er ;o)