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A 82 ans, il sort le sabre face à des jeunes trop bruyants

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REIMS (51). Lors de la dernière fête des voisins, un octogénaire avait employé les grands moyens pour faire taire les jeunes qui discutaient au pied de son habitation.

Les victimes réclamaient 26 000 euros pour le remboursement des frais, essentiellement dentaires, engagés.

Georges n’en pouvait plus. Mais alors plus du tout. Depuis 1971, ce retraité de 82 ans vit avec son épouse dans le même appartement, sur l’avenue de Laon. Sa femme est « en fin de vie », dit-il et, à 82 ans, il n’aspire qu’à la tranquillité. Pas tout à fait le mot pour caractériser la dernière fête des voisins, le 23 mai 2014. Vers une heure du matin, des jeunes, regroupés en bas de chez lui, continuent de discuter. Un peu trop bruyamment selon Georges, pourtant dur d’oreille. Plutôt que d’appeler la police, le vieil homme veut régler ça à l’ancienne : avec une casserole remplie d’eau. Cette tentative de dispersion ne lui attire qu’insultes et moqueries. Georges passe alors la surmultipliée et s’en va se saisir de son sabre décoratif.

« Une enquête ni faite, ni à faire »

Par la suite, les versions divergent considérablement. Georges prétend avoir voulu « seulement les impressionner ». Personne n’y croit au regard des certificats médicaux dressés pour deux des jeunes : deux dents cassées pour l’un, des plaies suturées aux urgences pour l’autre. Quelques jours d’ITT au passage. Appelés, les policiers arrivent et embarquent l’octogénaire en garde à vue, meurtri de devoir laisser sa femme seule. Et voilà comment un homme au crépuscule de sa vie, jusque-là sans antécédent, s’est retrouvé, hier, jugé par le tribunal correctionnel de Reims pour « violence avec usage d’une arme ».

Venues sans avocat, les deux victimes demandent… 26 000 euros pour le remboursement des frais engagés, essentiellement dentaires. La substitut du procureur requiert quatre mois de prison avec sursis et 300 euros d’amende. Suffisant pour faire bondir l’avocat de la défense : « Mais on est où là ? » Il fustige « une enquête ni faite, ni à faire » et sort des photos montrant une vitre cassée et un barbecue jeté dans un hall d’immeuble, celui de Georges et sa femme. Il s’adresse directement à la représentante du parquet : « Mais Madame, la police, elle n’y va pas là-bas ! » Il dégaine des pétitions signées par des habitants du quartier contre les nombreuses incivilités enregistrées.

Georges est invité à prendre une dernière fois la parole : « Moi, je voudrais bien être tranquille. Eux, ils boivent, ils fument sous mes fenêtres jusqu’à deux heures du matin. »

Au final, Georges, déclaré coupable, écope d’une amende de 300 euros. Et pour ne pas avoir suivi correctement la procédure, les deux victimes aux mines déconfites devront entamer de nouvelles démarches pour espérer une indemnisation.

L'Union-L'Ardennais -  07 10 14

Honte à ces juges anti-Français!

Commentaires

  • « Moi, je voudrais bien être tranquille. Eux, ils boivent, ils fument sous mes fenêtres jusqu’à deux heures du matin. »
    Mais ils se sont trompe de fenetres, ils devraient aller sous celles de Christiane Taubira!!

  • Toutes mes félicitations à ce brave Georges ! Il montre l'exemple à tous les lâches qui baissent les yeux et rasent les murs devant les racailles !

  • une chance pour ces 'victimes" qu,il n,ait pas passé à la décapitation. .!!
    nombre de Français sont plus qu,exaspérés par ces groupes de jeunes qui viennent troubler leur voisinage , donc il s,agit d,une sorte d,auto-défense , sauf évidemment pour la justice Taubirienne . .!!
    salutations.

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