Le Cockpit voice recorder (CVR) retrouvé mardi était endommagé mais sa carte mémoire lisible. «Au début du vol, on entend l'équipage parler normalement puis on entend le bruit d'un des sièges qui recule, une porte qui s'ouvre et se referme, des bruits indiquant qu'on retape à la porte et il n'y a plus de conversation à ce moment-là jusqu'au crash», a indiqué cette source qui a eu connaissance de la teneur des enregistrements confirmant une information du quotidien américain New York Times, parue dans la nuit de mercredi à jeudi. Cette même source n'était pas en mesure de dire si c'est le commandant de bord ou le copilote qui a quitté la cabine de pilotage. Les deux pilotes s'exprimaient en allemand. Et, à la fin du vol, les alarmes indiquant la proximité du sol retentissent.
Le BEA n'était pas en mesure de confirmer ou infirmer les dernières informations. Son directeur, Rémi Jouty avait souligné que «l'exploitation du CVR peut rarement se faire toute seule, elle doit se faire en coordination avec les paramètres du vol, que nous n'avons pas encore», dans la mesure où la seconde boîte noire n'a pas encore été retrouvée.
Le Parisien
Commentaires
Pourtant il a été dit que le commandant avait hurlé" ouvre la porte, ouvre cette foutue porte ".
On ne sait même pas avec certitude qui est sorti pour aller aux toilettes: le commandant de bord ou son copilote! Le commandant de bord avait 34 ans et le copilote 28: leurs voix étaient jeunes.
Sur quelques données venues des Etats-Unis, d'une source militaire non désignée, les médias ont bâti tout un scénario digne d'un film d'épouvante, accablant Andreas Lubitz. Comme si les faits n'étaient pas suffisamment horribles. Les journalistes brodent à qui mieux mieux: "tu vas l'ouvrir, cette foutue porte!"
En fait on ne sait rien de précis, et cherche toujours le seconde boîte noire...
Gaelle : les journaleux auraient aussi bien relater que les deux pilotes sont sortis ensemble de la cabine pour aller faire la causette aux hôtesses . . .
salutations.