Une habitante de Berck-ville (Pas-de-Calais), Christelle Blondel, réalise quotidiennement 24 km de marche pour se rendre à son travail de de Merlimont-plage. Le bus et le covoiturage ne sont pas disponibles dans son secteur. Quant au vélo, elle ne peut plus le prendre suite à un grave accident.
Christelle Blondel emprunte la R940 entre Berck et Merlimont, soit 24 km aller-retour.
Christelle Blondel, une habitante de Berck-ville (Pas-de-Calais), est contrainte de marcher chaque jour 24 km à pied pour aller travailler. Selon La Voix du Nord, cette technicienne de surface et mère de trois enfants doit se rendre sur son lieu de travail au Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de Merlimont-plage, où elle nettoie des gîtes de vacances pour 600 euros par mois.
« Je n’ai pas de voiture et il y a quatre ans, j’ai été fauchée à vélo par un automobiliste, témoigne-t-elle dans le quotidien. Cet accident m’a valu de multiples fractures aux jambes, un trauma crânien et quelques jours de coma. Depuis, j’ai peur d’enfourcher un vélo et de me faire faucher à nouveau. »
Impossible également, pour elle, de prendre le bus. Ses horaires ne correspondent pas à ceux de Christelle. Résultat, elle doit se lever à l’aube pour réaliser deux heures de marche, et ce, par tous les temps.
L’auto-stop n’est également pas une solution, car très peu d’automobilistes la prennent. Parfois une collègue accepte de faire un détour pour la reconduire chez elle. Pour Christelle, la solution passerait par la création de vrais réseaux de navettes et de covoiturage. En attendant, son calvaire se poursuit.
Commentaires
Et pendant ce temps, je viens d’entendre une émission à la radio où des nantis du journalisme et de la politique affirmaient qu’il était impératif de laisser entrer au moins le double ses immigrés : c’est notre devoir disaient-ils sans rire, car eux n’en ont pas un seul chez eux (pas plus que hollande n’en accueille chez lui ou à l’élysée ) !
Quel calvaire endure cette pauvre maman ! C'est la France des "sans dents", dont personne ne s'occupe et qui laisse indifférente une société devenue individualiste et ayant perdu tout sens d'appartenance communautaire !
Cette situation est d'autant plus révoltante qu'il s'agit d'une Française de souche, alors que des centaines de milliers de clandestins illégaux et d'immigrés légaux ont droit à tous les avantages sociaux !
Puisse cette situation alerter les autorités pour qu'elle trouve un emploi près de son domicile ! Vu ses blessures, elle doit certainement bénéficier d' un statut de travailleur handicapé de l'ancienne COTOREP, qui peut lui ouvrir des droits.
Oh oui, Dirk, j'ai été très émue par cette femme si courageuse. 24 km par jour pour 600 euros par mois! J'ai eu honte pour la France. La France des oubliés... comme Marine avait raison!
Dirk: la situation de cette souchienne pleine de courage et de volonté , n, alertera pas les autorités , seul compte le confort des nouveaux arrivants . .!!
Gaelle : la France est morte . .!!
salutations.
Cher parvus, j'avais écrit que la France était à l'agonie dans mon premier roman, "La première personne du singulier", paru en janvier 1988 à Paris aux éditions Loris Talmart. J'avais eu alors une excellente critique dans l'ancien RIVAROL sous la plume de P.-L. Moudenc.
Déjà, j'avais dû censurer moi-même certains passages.
- Je pense à cette pauvre femme qui en arrivant au travail avec 24km dans les jambes doit se mettre à nettoyer... Que peut-on faire pour elle?
Amicalement