Les islamistes de Forsane Alizza (« Les Cavaliers de la fierté », en langue en arabe) avaient défrayé la chronique à partir de l’année 2010. Ce groupe radical adepte d’un islam fondamental s’était surtout fait connaître par une agit-prop intensive à base de vidéos chocs et d’actions coup-de-poing. L’on se souvient notamment de leur leader, Mohammed Achamlane, brûlant un Code civil en plein centre de Limoges, pour dénoncer l’interpellation d’une femme en niqab à Aulnay-sous-Bois. Ou encore du soutien apporté à Lies Hebbadj, le musulman de Nantes soupçonné de polygamie et de fraudes aux allocations familiales. En 2012, lorsque le groupe avait été dissous, Mohammed Achamlane s’était montré menaçant en affirmant qu’il n’excluait pas la lutte armée « si l’islamophobie [s’intensifiait] de jour en jour ».
Finalement, les principaux responsables du groupe ont été interpellés puis écroués quelques jours après que Mohamed Merah a été abattu par le RAID. La justice leur reproche d’avoir fomenté des actions terroristes sur le territoire national. Parmi les cibles, le journal Libération, dont le seul tort avait été d’héberger, un temps, la rédaction de Charlie Hebdo… Nous sommes en 2012, soit 3 ans avant l’attentat meurtrier perpétré par les frères Kouachi. Mais ce n’est pas tout. Un appel de la DCRI m’avait annoncé que je faisais partie – avec d’autres – des cibles potentielles du groupe islamiste en tant que président du Bloc identitaire. Une information qui m’avait été confirmée dans les bureaux d’un juge antiterroriste.
Après plusieurs années de procédure, le procès va enfin avoir lieu. Les audiences se tiendront du 8 au 23 juin devant le tribunal de grande instance de Paris (16e chambre correctionnelle). 15 personnes sont ainsi poursuivies. On leur reproche « d’avoir participé à un groupement formé ou une entente établie en vue de la préparation caractérisée par un ou plusieurs faits matériels d’un des actes de terrorisme mentionnés à l’article 421-1 du Code pénal ». J’ai également reçu ma citation à comparaître en tant que partie civile et je compte bien m’y rendre pour voir de plus près ces fous d’Allah qui rêve d’instaurer la charia en France.
Beaucoup, à l’époque, considéraient qu’il ne fallait pas prendre ces fanatiques au sérieux. Aujourd’hui, avec ces milliers de candidats « français » au djihad qui viennent grossir les rangs de l’État islamique, la menace est bien plus palpable. Car il y a ceux qui partent définitivement pour la Syrie, ceux qui reviennent en Europe et, enfin, ceux qui restent ici en rêvant de faire le djihad sur notre sol.
En septembre 2014, la presse annonçait l’interpellation, dans la région lyonnaise, de six personnes soupçonnées notamment de participer au recrutement de volontaires pour le djihad en Syrie. Dans un communiqué de presse, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve avait fait état de la saisie de « diverses armes et équipements dont il [appartiendrait] à l’enquête judiciaire de déterminer la finalité » (sic). Le coup de filet aurait été déclenché car « l’enquête [avait], du fait d’éléments laissant craindre un passage à l’acte violent imminent, connu de rapides développements avec cette opération d’interpellations ». Parmi les suspects, deux frères liés à Forsane Alizza et qui avaient été arrêtés en 2012 avant d’être relâchés sous contrôle judiciaire. D’après le parquet de Paris, ils « nourrissaient l’ambition de mourir en martyr ». D’ailleurs, chez l’un d’entre eux, « un téléviseur, allumé, diffusait l’emblème de l’EI ».
Pendant que certains tentent de nous endormir à coups de « Pas d’amalgame », d’autres rêvent de détruire notre civilisation. Nous sommes en guerre. Il faut plus que jamais mener une lutte sans merci contre l’islamisation.
Commentaires
Bon courage aux Identitaires, les vrais defenseurs de la France.
Nos ennemis le savent.
Ces gens étant lâches par nature, il conviendrait d'utiliser une tactique éprouvée,: " terroriser les terroristes " en appliquant des menaces ciblées, ils ne sont forts que de nos faiblesses, leur courage n'est fait que de démonstrations sans danger pour eux, mais face à la force, ils s'évaporent rapidement, sinon ils sortent en bandes le visage cachés, ou encapuchonnés, comme tous les couards.