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  • Taubira comparée à un singe : condamnation annulée pour l'ex-candidate FN

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    22 Juin 2015, 20h27 | MAJ : 22 Juin 2015, 20h54

     
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    La cour d'appel de Guyane a annulé ce lundi la condamnation d'une ex-candidate FN, qui avait comparé la ministre de la Justice Christiane Taubira, à un singe.

     

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    Dans son arrêt rendu lundi la cour d'appel de Cayenne a jugé «irrecevable» l'action menée par l'association Walwari (un mouvement cofondé par l'actuelle Garde des Sceaux début 1993) à l'encontre du Front national et de Mme Leclère.

    Dans un reportage de l'émission Envoyé spécial diffusé sur France 2, le 17 octobre 2013 (voir ci-dessous), Anne-Sophie Leclère apparaissait assumer sans difficulté un photomontage publié sur sa page Facebook comparant un petit singe (avec la mention «à 18 mois) à Christiane Taubira («maintenant»). Niant tout «racisme», cette commerçante expliquait néanmoins préférer voir la ministre de la Justice «dans un arbre après les branches que comme ça, au gouvernement». Elle avait été exclue du FN avant les municipales.

     Saisi par le mouvement guyanais Walwari, co-fondé en 1992 par l'actuelle garde des Sceaux, le tribunal correctionnel de Cayenne avait frappé un grand coup : il avait condamné, le 15 juillet 2014, Anne-Sophie Leclère à neuf mois de prison ferme, cinq ans d'inéligibilité et 50.000 euros d'amende. Le Front national avait, quant à lui, été condamné à 30.000 euros d'amende.

     



    Anne-Sophie Leclère avait fait appel du jugement, tout comme le Front national. Son conseil, Me Jérôme Triomphe, avait déposé une demande de récusation visant des magistrats de la cour d'appel de Cayenne, mais le procureur général près la Cour de cassation, Jean-Claude Marin, avait refusé que la haute juridiction l'examine. Me Triomphe avait alors présenté une requête en suspicion légitime, qui vise l'ensemble d'une juridiction, en l'occurrence la cour d'appel de Cayenne.



    LE PARISIEN

  • « Les Françaises aux Africains ». Liberté-Égalité-Humanité

               

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    Est-ce avec de tels slogans que l’on espère toucher le cœur humaniste des Français en s’adressant directement au sexe de leurs femmes ?

       

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    Voilà donc ce que les Parisiens peuvent admirer sur une «fresque» affichée sur un mur du 11e arrondissement de la capitale.

    Cela après que « l’artiste » a barré le slogan « La France aux Français », comme si d’affirmer que la France serait aux Français est une incongruité monstrueuse.

    D’après Combo, l’auteur de cette « œuvre », il s’agissait de déconstruire le slogan du Front national et son objectif aurait parfaitement réussi, puisque des militants d’extrême droite ont réagi et sont donc tombés dans le piège que l’intelligence supérieure de l’artiste leur avait tendu.

    Le MUR (Modulable urbain réactif), association multiculturaliste chargée de promouvoir l’art contemporain en milieu urbain, largement subventionnée par la fondation Cartier, le Centre Pompidou et – tenez-vous bien – à hauteur de 17.000 euros par la mairie de Paris, considère cette fresque comme une œuvre d’art.

    « Les Françaises aux Africains » ?

    Les femmes françaises seraient donc considérées comme du bétail que l’on offre aux Africains pour leur seul plaisir ?

    Est-ce avec de tels slogans que l’on espère toucher le cœur humaniste des Français en s’adressant directement au sexe de leurs femmes ?

    Pour Combo, sa phrase est aussi choquante que « La France aux Français » ? L’affirmation de notre identité nationale serait donc choquante ?

    Est-il choquant d’affirmer haut et fort que la France appartient tout d’abord aux Français ? Que des millions de Français sont morts pour qu’elle reste française à différentes époques de son histoire ?
    En France, les femmes françaises sont nos égales et elles sont libres de choisir sans aucune obligation pour une couleur de peau, de race ou de religion.

    M. Combo aurait dû tremper sept fois son « pinceau » dans un pot de peinture blanche avant d’insulter les femmes françaises.

    Des plaintes ont été, et vont être, déposées, notamment par l’Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française, dénonçant une « manifestation raciste et sexiste appelant clairement au viol ».

    On attend les réactions « choquées » de François Hollande, président des Français (paraît-il), de Manuel Valls, outré par les propos d’un Dieudonné, de Christiane Taubira, si coléreuse dès qu’on effleure sa couleur, de Mme Hidalgo, qui a payé pour ce « Tag » et surtout des médias si prompts à dénoncer le racisme, sauf quand il devient « anti-blanc ».

    Vendredi 26 juin le « Tag » de Combo sera remplacé par une autre « œuvre », comme cela était prévu initialement.

     
    BOULEVARD VOLTAIRE
  • Ni Lampedusa ni Bruxelles, être Européen !

    Institut ILIADE pour la longue mémoire européenne

    (Merci à Dirk)

  • L’ONU derrière le « Grand Remplacement »

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    ♦ Camille Galic, journaliste, essayiste, écrivain.

    Les envahisseurs, requalifiés migrants par les orfèvres de la Novlangue, assiègent l’Europe que son autorité suprême, la Commission de Bruxelles, a sommée de les accueillir selon un système de quotas – ce qui, au sommet de l’Etat, a donné lieu à une belle cacophonie. Qui faut-il croire, en effet, du ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve qui, le 11 mai, estimait ce système « normal » et affirmait que « les propositions de Jean-Claude Juncker s’inspirent de celles faites par la France », ou de Manuel Valls qui, le 16 mai, dénonçait au contraire tout « système de quotas »? Mais dès le 19 mai, l’expert ès-synthèses qu’est François Hollande rectifiait le tir à Berlin.

    Qu’on se le dise : il est hostile à tout « système de quotas » mais favorable au « système de répartition »… qui revient exactement au même ! Peu importe à quelle sauce, aïoli ou harissa, nous serons mangés, mais nous le serons.


    L’ONU contre l’Europe

    Conformément aux oukases de l’ONU.

    En guise d’étrennes à la vieille Europe, la Division de la population de l’Assemblée new-yorkaise lui avait en effet offert le 1er janvier 2000 un rapport — auquel avait participé le démographe français Joseph-Alfred Grinblat — l’avisant que, compte tenu de sa démographie faiblarde, elle aurait « besoin de près de 160 millions de travailleurs immigrés de plus d’ici à 2025 »! Et que la France par exemple, qui accueillait alors 100 000 immigrés environ par an (officiellement, du moins), devrait « multiplier ce quota par 7,6 dans le quart de siècle à venir ». Explication du sieur Grinblat : « À évolution constante, l’Union comptera 5 millions d’habitants de moins en 2025, 40 millions de moins en 2050, Le ratio entre actifs et inactifs, qui tourne actuellement entre 4 et 5 travailleurs pour un retraité, sera grosso modo divisé par deux dans les vingt-cinq ans à venir. Par simple projection mécanique, l’Europe, pour simplement maintenir sa population active à son niveau absolu de 1995, aurait besoin de 24 millions d’immigrés d’ici à 2025. Mais s’il s’agit de préserver l’équilibre actuel entre actifs et inactifs, les besoins de main-d’œuvre étrangère montent carrément à 159 millions de personnes, dont 23 millions pour la France, 26 millions pour l’Italie et même 44 millions pour l’Allemagne. »

    72 millions d’immigrés en plus entre 2000 et 2008 !

    Où en est-on à dix ans de l’échéance fixée par les Nations-Unies ?

    Dans son n° 63 de février 2014, le bulletin Infos migrations édité par le DSED (Département français des Statistiques, des études et de la documentation) nous confirmait que « le phénomène migratoire mondial prend de l’ampleur », avec une augmentation entre 2000 et 2008 de 40 % en Asie et Europe, laquelle — contrairement à ce que prétendait France Inter le 24 mai — « reste néanmoins première destination (72 millions) devant l’Asie (71 millions) et l’Amérique du Nord (53 millions) », car « aujourd’hui, c’est davantage vers les pays développés que les migrants se dirigent (136 millions, soit + 65 % en 25 ans). »

    Selon l’ancien ministre villepiniste Azouz Begag, 15 millions d’immigrés sont déjà « chez eux chez nous ». 15 millions d’immigrés dont la moitié de naturalisés, soit 19,3 % de sa population, c’est aussi ce que compte l’Allemagne dont le ministre des Finances, le conservateur Wolfgang Schäuble, trouve pourtant que ce n’est pas assez : «  Nous avons aujourd’hui besoin de l’immigration. Nous devons évidemment vivre avec les immigrés. Cela va changer notre vie de tous les jours, concède-t-il, non pas pour le pire, mais pour le meilleur. »

    Or, lors de sa conférence de presse commune avec François Hollande le 19 mai, la chancelière Merkel avait indiqué à propos des quotas : « Je suis sûre que là-dessus, nous aurons une position franco-allemande d’ici peu. » Position dont les propos irénistes de son ministre Schaüble donnent une idée.

    Le mondialisme fossoyeur des peuples

    Comme on le voit, les désirs de l’ONU sont des ordres, tant pour nos gouvernements successifs que pour l’Exécutif européen, tous asservis au Nouvel Ordre mondial. Et ce n’est bien sûr pas un hasard si le site www.nouvelordremondial.cc/, à forte connotation maçonnique, citait justement avec faveur à la mi-mai une étude de l’Institut Bertelsmann soulignant que la chute du nombre de travailleurs en Allemagne étant « susceptible de devenir chronique » et donc de provoquer une récession économique, « un demi-million d’immigrants seront nécessaires chaque année pendant 35 ans ». Tandis qu’autre bidule mondialiste, Amnesty International préférait, lui, tirer sur la corde compassionnelle. Ainsi son directeur pour la France, Jean-François Dubost, déclarait-il le 24 avril au Figaro : « Il faut considérer qu’une fois que ces personnes sont en mer, nous sommes obligés de leur porter secours, et qu’une fois arrivées en Europe, elles sont bien reconnues comme des réfugiés » car « les vingt-huit États-membres sont tout à fait capables de gérer ces arrivées. Ce n’est pas simplement Amnesty qui le dit, mais un rapport de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) qui estimait que l’Europe est en capacité d’absorber ces arrivées ».

    La machination est bien rôdée, les lobbies immigrationnistes s’appuyant les uns sur les autres pour imposer une submersion provoquant à court terme la ruine de notre petit cap occidental et un inéluctable chaos.

    Dans une longue étude intitulée « The Nature of Conflict » et publiée aux Etats-Unis en avril par le National Bureau of Economic Research, trois économistes reconnus, Cemzal Eren Arbatli, Quamrul Ashraf et Oded Galor, ont démontré que, « de 1960 à 2008, la probabilité d’éclatement d’une guerre civile a été cinq fois plus élevée dans des pays très diversifiés génétiquement (au premier décile de la répartition, là où se situe la République démocratique du Congo) que dans des pays peu diversifiés (au neuvième décile, comme la Corée du sud) » même quand les migrations à l’origine de ces différences génétiques remontent à plusieurs millénaires. On imagine l’acuité et la violences des conflits quand ces migrations sont toutes récentes et concernent des peuples que tout oppose — race, religion, culture — aux habitants des pays d’accueil. Des pays auxquels ils ne peuvent d’ailleurs rien apporter, contrairement aux illusions de M. Schaüble. Le ministre imagine-t-il sérieusement des bergers maliens, des bédouins irakiens, des pêcheurs érythréens compensant les départs à la retraite chez Volkswagen, chez Airbus ou chez Baccarat ?

    La doxa nous assure certes que ce sont les réfugiés les plus diplômés qui affluent chez nous. Outre que cela reste à vérifier (et qu’un sociologue ne fait pas automatiquement un bon soudeur à l’arc), il faut savoir aussi que, comme l’a établi l’ethnographe néerlandaise Marion van San, ce sont les jeunes allogènes musulmans « les plus diplômés et les mieux intégrés qui se radicalisent ».

    Que l’on continue à se soumettre au Diktat onusien et, en effet, cela « changera notre vie de tous les jours ». Mais pas « pour le meilleur ». Pour le pire.

     

     

    Camille Galic
    5/06/2015

    Source : Présent

    Correspondance Polémia – 19/06/2015

    Image : Division de la population des Nations Unies

  • Plutôt que le vagin de la Reine, le ventre de la Reine

     

    Le domaine de Versailles est enlaidi par les installation d’Anish Kapoor, et ce jusqu’au 1er novembre 2015. Parmi les objets exposés, le « vagin de la reine » est particulièrement laid et scandaleux. Cet ignare de Kapoor a-t-il pensé à la portée sacrilège de son tas de gravas surmonté d’une tube ? Une occasion pour nous de lire ce magnifique texte de Jacques Trémolet de Villers sur le ventre de la reine :

    « Coulent les fontaines de vin et sonnent les cloches de toutes les églises. Flambent les feux de joie dans la nuit des villes et des villages. La nouvelle se répand plus vite qu’aujourd’hui ne la portent les ondes : « Il nous est né un petit roi. »

    Nous en sommes certains, puisque l’œuvre s’est accomplie en public, devant les sages, les notables, clercs et laïcs du pays afin qu’aucun subterfuge ne soit possible. Par eux, le royaume tout entier a contemplé, ouvert et nu, ce réservoir sacré : le ventre de la reine. La reine a crié, elle a gémi, elle a mordu ses lèvres, elle a planté ses dents dans le morceau de bois que lui tendaient les médecins, elle a pleuré, et puis, au milieu du sang et de l’eau, un enfant lui est né, un fils lui a été donné.

    L’empire est sur ses épaules, la couronne est sur sa tête. Il sera le prince de la paix. Avec lui se fermeront les siècles de fer et renaîtra l’âge d’or.

    Qui n’a pas rêvé devant un enfant? Qui ne sait que toute l’espérance du monde est dans un berceau? (…) (L’) homme, devant son fils qui vient de naître, (…) veut que son fils soit heureux. C’est ça l’espérance temporelle. Quand l’enfant est le fils d’un roi, alors c’est tout un royaume qui est dans l’espérance. (…)

    En ce temps-là, on fêtait les naissances et l’on pleurait les morts. On se réjouissait aux fiançailles et on faisait la noce aux mariages.

    En ce temps-là, on ne comptait pas les bulletins dans l’urne pour savoir qui allait gouverner.

    En ce temps-là, c’était le ventre de la reine qui réglait la destinée des nations. Ventre fécond, ventre stérile ? Ventre donnant des filles ou des garçons ? Le roi est abandonné au hasard le plus arbitraire. Tout roi qu’il est, il peut avoir moins de bonheur que le vilain des champs à qui viennent en foule et plus qu’il n’en voudrait, gros garçons et belles filles.

    Elle est là, la véritable égalité des chances, au creux du lit, dans les bras d’une femme qu’il n’a pas choisie la plupart du temps, mais que les nécessités du royaume lui ont imposée.

    Le roi est un être sacrifié, donné. Il ne s’appartient pas, même dans ses passions. C’est pour cela qu’il est placé si haut et que, comme un évêque du dehors, il est sacré.

    Mais avant cette entrée dans l’âge adulte, qui ressemble au commencement des mystères douloureux, il y a, pour lui comme pour les autres, l’enfance. Il y a le berceau, et le lait, les jeux et les sourires. Et encore avant, pendant neuf mois, il y avait eu le ventre de la reine.

    Jamais cette civilisation n’aurait pu admettre, ni même seulement imaginer, que l’on fournirait un jour la force de la loi à un avortement volontaire. La reine souffre trop de trop fréquents avortements involontaires. Comment pourrait-elle penser à l’avortement volontaire ?

    Les peuples vivaient de leurs rois. Aujourd’hui ils vivent de leurs vedettes, qui sont des rois de substitution. C’est toujours la cour qui donne le ton, qu’elle soit à Versailles ou dans les studios de télévision.

    En ce temps-là, il n’y avait pas de politique familiale, car la politique, par nature, était familiale. Au-dessus du roi, la continuité de l’Etat dormait dans le ventre d’une femme.

    En ce temps-là, il n’y avait pas de politique féministe car, dans cet Etat qui était une maison, une femme était reine.
    Le ressort de la monarchie, c’est l’obéissance; celui de l’aristocratie, c’est l’honneur; celui de la démocratie, c’est la vertu. Ainsi parle quelque part Montesquieu. Rien n’est plus faux. Au moins pour la France. Le seul ressort de notre royaume, c’était l’amour. (…)

    Mais, dira un politologue, on ne gouverne pas avec l’amour. Il faut accepter, parfois, de n’être pas aimé. Le roi régnait avant de gouverner et c’est ce qui fait la différence. Et tant pis pour le politologue si le premier conseil de haute politique que saint Louis donne à son fils, au début de son testament, est un conseil d’amour : « Mets ton cœur à aimer Dieu. »

    C’est dans le cœur du souverain que réside le bonheur des peuples. Et c’est dans le ventre de la reine que commence à battre le cœur du souverain.

    Voici des choses simples, vraies, chamelles, que tout un chacun peut comprendre, et, mieux que comprendre, sentir. Qu’attendons-nous pour retrouver ces rythmes de la nature? S’il n’y a plus de famille royale, il reste des familles, en France. Qu’elles se lèvent, ensemble, pour refaire un État qui soit une maison.

    Et si les hommes sont accablés par la honte, la peur et le respect humain, que les femmes prennent l’initiative. L’espérance politique, aujourd’hui comme hier, comme toujours, est dans le ventre des mères. »

    Jacques Trémolet de Villers, Les fleurs d’Ulysse, Edition DMM, 1996 (merci à EVR)

    NDF