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Philippot veut en priorité des «hauts fonctionnaires patriotes» à l'ENA

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LE SCAN POLITIQUE - L'eurodéputé et vice-président du Front national estime que «l'Ena n'est pas là pour former les futurs banquiers d'affaires».

 
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Lycée Louis-le-Grand, HEC, l'ENA... Avant de devenir le très médiatique vice-président du Front national, Florian Philippot a eu un parcours peu classique dans sa famille politique. «Pour rejoindre le FN, il y a mieux comme choix de carrière», s'amuse aujourd'hui le jeune eurodéputé, interrogé par Le Point daté de jeudi.

Et Florian Philippot de confier: «Déjà au lycée, je voulais faire de la politique. Et comme tous les hommes politiques brillants en exercice étaient énarques, l'Ena me semblait un passage obligé». L'hebdomadaire narre la scolarité du plus proche collaborateur de Marine Le Pen, particulièrement discret au sein de l'institution strasbourgeoise.

La suppression de l'Ena retirée du programme du FN

«Je choisis mes combats: celui-là était perdu d'avance», explique-t-il quand il parle du débat autour du nom de sa promotion où il a refusé de défendre sa proposition («Austerlitz»). Déjà à l'époque il dit avoir perçu une certaine homogénéité entre tous les étudiants socialistes et ceux proches de l'UMP.

Un constat qui lui fait dire aujourd'hui que «si nous (le FN) gagnons l'Élysée, l'Ena devra accueillir en priorité des hauts fonctionnaires patriotes». «Ça me semble être la moindre des choses. L'Ena n'est pas là pour former de futurs banquiers d'affaires ou des technocrates hors sol», précise-t-il au Scan.

Puis de citer le précédent programme présidentiel de Marine Le Pen qui plaide pour que «l'accent soit mis sur la sens de l'Etat et le patriotisme». «L'Ena veillera en particulier à recruter des hauts fonctionnaires patriotes ayant le sens de l'État», précisait-il. Un programme où la suppression de la prestigieuse école a d'ailleurs été écartée grâce à Florian Philippot, indique Le Point.

LE FIGARO

Commentaires

  • Je crois que la priorité des priorités c’est de réformer l’Ecole de la magistrature qui ne forme que des juges anti-français. Après, la seconde priorité c’est la réforme des syndicats et mettre un terme à la prétendue représentativité des syndicats : il faut rétablir la totale liberté syndicale et permettre à tous de former un syndicat !

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