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LE SCAN POLITIQUE - Le fondateur du Front national, convoqué jeudi devant la commission disciplinaire du parti, justifie sa requête en s'appuyant notamment sur une jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'Homme.
Il n'est jamais à court de recours. Jean-Marie Le Pen semble bien décidé à mettre autant de bâtons que possible dans les roues de la commission de discipline du Front national doit l'auditionner, jeudi, en vue d'une exclusion définitive. Dernier rebondissement dans ce combat: sa demande, révélée par L'Opinion ce mercredi, de récuser tous les membres du bureau exécutif.
L'ancien candidat à la présidentielle a effectivement chargé son avocat, Me Frédéric Joachim, de transmettre un document de sept pages, intitulé «Conclusions», au siège du mouvement. Ce dernier y détaille, selon le quotidien qui a pu consulter le dossier, «sept conclusions qui devraient aboutir à sa relaxe pure et simple». «Nul ne peut à la fois être juge et partie», prévient-il notamment, tandis que la présidente du FN, Marine Le Pen, et son numéro deux Florian Philippot, ont déjà fait savoir qu'ils ne siègeraient pas, précisément pour cette raison.
Jean-Marie Le Pen veut statuer lui-même sur son sort jeudi
Mais le conseil de Jean-Marie Le Pen n'entend pas se contenter de ces absences. S'il confirme que ni l'«héritière réservataire» ni son plus proche collaborateur ne doivent prendre part au jugement de son client, Me Joachim récuse «par extension» le compagnon de celle-ci, Louis Aliot, ainsi que Wallerand de Saint-Just, ancien avocat du «Menhir». «Certains des membres du bureau exécutif sont salariés du FN», ajoute-t-il encore, s'appuyant notamment sur l'arrêt König, jurisprudence prononcée par la Cour européenne des droits de l'Homme en 1978.
Le conseiller régional de Paca réclame la récusation du bureau exécutif «dans son ensemble». «Le Front national ne peut à l'évidence puiser dans les mêmes faits pour fonder une nouvelle sanction», plaide son avocat, rappelant que sa suspension du 4 mai dernier a déjà été annulée par la justice. Son idée: faire de Le Pen père, «membre de droit du bureau exécutif ès qualités de président d'honneur et à ce titre habilité à prendre part aux délibérations», le seul membre du bureau exécutif chargé de statuer sur son sort jeudi. Un comble.
LE FIGARO
Commentaires
Il devient urgent d'écarter définitivement ce boulet qui a juré de tuer le parti dont il n'est qu'un des cofondateurs et qui l'a bien servi et nourri pendant des années ! Il a roulé des milliers de militants sincères qui ont cru en lui et en sa volonté d'arriver au pouvoir un jour , alors qu'une seule chose le préoccupait et le préoccupe toujours , son ego.
Le FN nest plus la corpo de droit des années 60, mais le dernier espoir de millions de Français qui ont de véritables angoisses, eux !
De votre avis. Quand les personnes (que je connais) l'ont entendu dire "qu'il n'avait jamais voulu gouverner, être au pouvoir", elles ont été sidérées et prpfondément choquées par une telle désinvolture envers des militants qui n'avaient pas ménagé leur peine pendant des années pour que le Front arrive au pouvoir.
Le cirque continue. Au début, c’était rigolo, maintenant ça ne l’est plus du tout !
Que devient la France dans tout cela?
Notre patrie est en danger de mort devant l'invasion arabe et africaine et la colonisation américaine et tous les véritables patriotes doivent s'unir pour prendre le pouvoir,demain,dans 15 ans,il sera trop tard!
Le Pen est devenu un des ennemis de la France. C'est "après moi le déluge!" , cette phrase attribuée à Louis XV.
Jean-Marie le Pen devant un tribunal composé de ses anciens amis qui maintenant le traitent comme une racaille des cités.
C'est très moche et pire que cela c ' est ridicule.
Jugé pour avoir dit des évidences.
Les ténèbres enveloppent un peu plus chaque jour notre civilisation.
Traité comme une racaille des cités, le croyez-vous? Le mouvement applique les procédures prévues par ses statuts. Juger pour avoir dit des évidences, non juger pour des propos violents s'opposant aux personnes et à la ligne suivi par le mouvement, ligne établie par les instances légales.Regardez ce qu'a fait JMLP lorsqu'il était président vis à vis des opposants: Mégret, Lang et autres.
Je comprends les positions des uns et des autres mais, pour ma part je ne ferai aucun commentaire sur le sujet ni aucune critique contre Jean-Marie Le Pen car il y a toute une partie de l'histoire (interne) que j'ignore et je doute qu'il s'acharne comme ça gratuitement et sans raisons.