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  • La Russie compte "intensifier" ses raids en Syrie, ses motivations laissent les Occidentaux dubitatifs

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    Poutine sème la panique et la déroute chez les islamistes 

     

    04/10/15 à 12:22 - Mise à jour à 12:24

     

    La Russie a affirmé sa détermination à intensifier ses frappes en Syrie, qui sèment selon elle "la panique" au sein du groupe Etat islamique (EI), mais le doute persiste chez les Occidentaux, pour qui Moscou cherche surtout à défendre le régime de Bachar al-Assad.

                    

     

    © Reuters

    De nouveaux bombardements ont visé dans la nuit de samedi à dimanche la ville de Raqa, la "capitale" de l'organisation jihadiste qui contrôle près de la moitié du territoire syrien, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Mais il était impossible en l'état de déterminer si ces raids avaient été menés par des avions russes, du régime ou de la coalition menée par les Etats-Unis, a précisé Rami Abdel Rahman, le directeur de cette ONG.

    Par ailleurs, des "avions, vraisemblablement russes, ont mené plusieurs raids contre deux villages dans le nord de la province de Homs" (centre), faisant un mort et plusieurs blessés, selon l'OSDH. Cette zone est en grande partie contrôlée par des groupes rebelles, notamment le Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda.

    Devenue l'un des acteurs majeurs du conflit depuis le début de son intervention mercredi, la Russie a annoncé samedi qu'elle allait "intensifier" les frappes menées par ses avions positionnés sur une base dans l'ouest de la Syrie.

    Un haut responsable de l'état-major russe, le général Andreï Kartapolov, a précisé que les avions russes avaient effectué "plus de 60 frappes visant plus de 50 sites d'infrastructures" de l'EI depuis mercredi. Ces opérations ont semé la "panique" chez les jihadistes et "environ 600" d'entre eux ont abandonné leurs positions, a assuré le général. De tels chiffres n'ont pas été confirmés de sources indépendantes ou par les capitales occidentales, qui ne cessent de mettre en doute les intentions de Moscou.

    Les renseignements britanniques ont ainsi évalué que seules une faible proportion des frappes russes avaient visé l'EI, la majorité d'entre elles ayant "tué des civils" et touché l'opposition modérée.

    A la suite de plusieurs dirigeants occidentaux, le Premier ministre français Manuel Valls a appelé dimanche Moscou à "ne pas se tromper de cibles" en frappant d'autres organisations que l'EI.

    "Il faut frapper les bonnes cibles, et en l'occurrence Daech (autre nom pour l'EI). Si Daech est cet ennemi qui s'attaque à nos sociétés, et c'est vrai évidemment pour la France, ça peut être vrai aussi pour la Russie, donc c'est bien Daech qu'il faut frapper (...), et nous invitons chacun à ne pas se tromper de cibles", a-t-il déclaré au cours d'un voyage au Japon.

    L'opposition "modérée" en question

    Mais le porte-parole du président russe Vladimir Poutine a déploré dimanche que les Occidentaux n'aient jusqu'à présent pas réussi à expliquer à Moscou ce qu'ils considéraient comme "opposition modérée".

    Au cours de sa rencontre vendredi avec les dirigeants français et allemand à Paris, M. Poutine a "fait part de son grand intérêt pour cette question et demandé quelle était la différence entre l'opposition modérée et celle qui ne l'est pas. Jusqu'à présent, personne n'a réellement réussi à expliquer ce qu'était l'opposition modérée", a déclaré Dimitri Peskov à la télévision russe.

    Le général Kartapolov a répété samedi que la Russie ne visait que des "terroristes" en Syrie. Mais, à l'instar du pouvoir syrien, le Kremlin qualifie de "terroriste" tout groupe combattant le régime d'Assad.

    Le président américain Barack Obama a regretté que les Russes ne faisaient "pas la différence" entre les groupes visés. "De leur point de vue, ce sont tous des terroristes. C'est une catastrophe assurée".

    Selon des sources syriennes et l'OSDH, la Russie vise ainsi l'EI mais aussi et surtout le Front Al-Nosra et ses alliés rebelles islamistes, soit les groupes ayant infligé au régime ses revers les plus significatifs cette année. L'EI a pour sa part concentré l'essentiel de ses opérations contre des groupes rebelles rivaux, à l'exception de la ville de Palmyre (centre) prise au gouvernement en mai.

    Bachar al-Assad pourrait s'exprimer sur l'intervention de la Russie, qu'il n'a jusqu'à présent pas commentée, à l'occasion d'un entretien à une télévision iranienne dont la diffusion est prévue dimanche après-midi.

    Au pouvoir depuis 15 ans et survivant des révoltes qui ont éliminé plusieurs chefs d'État arabes, le dirigeant syrien, qui vient de fêter ses 50 ans, se sent conforté par cette intervention dans sa stratégie consistant à se présenter comme le seul rempart face à l'EI.

  • Syrie: Bachar al-Assad confiant face aux multiplications des frappes de la Russie dont il juge le succès vital

    http://www.levif.be/actualite/international/syrie-bachar-al-assad-confiant-face-aux-multiplications-des-frappes-de-la-russie-dont-il-juge-le-succes-vital/article-normal-426121.html?utm_source=Newsletter-04/10/2015&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBAVULV&M_BT=103843800093932434027.jpg

     

     

  • Le retour au réel – par Bernard Lugan

     

     

    Source : Blog de Bernard Lugan
    Comme l’écrit Thomas Flichy dans un article intitulé « Géopolitique : retour aux règles du jeu »[1], les faux paradigmes d’hier ont volé en éclats cependant que les paradigmes prétendument désuets, se sont au contraire révélés opérants.

    C’est donc à un retour au réel que nous assistons. Obstinément nié depuis 1945 au nom d’une idéologie désincarnée, ce réel revient en force depuis l’éclatement des blocs à travers la renaissance de la vieille Russie, le retour de l’Iran, l’éveil de la Chine et de l’Inde.
    Aveugles à la perte du monopole intellectuel découlant de ce basculement géographique et géopolitique, les responsables « occidentaux » ont continué à vouloir régir le monde au nom de leurs vieilles lunes. Ils y ont même ajouté de nouveaux impératifs catégoriques comme la féminisation de la société et la place réservée aux minorités sexuelles. Sans voir que ces règles, applicables à eux-mêmes, soit à moins de 15% de la population mondiale, sont rejetées par 85% de l’humanité…

    Prisonniers de leurs dogmes, autistes et sourds à la fois, ils sont désemparés quand le réel leur explose à la figure. Comme en Syrie où, au nom des « droits de l’homme », ils ont armé les pires fanatiques et mis à bas une société multi-confessionnelle. Or, voilà qu’après avoir parlé du président Assad comme d’un nouvel Hitler, acculés par les évidences, ils se préparent, toute honte bue, à discuter avec lui.

     

    En Afrique, le mythe universaliste négateur des ethnies (lire des enracinements et des différences) a gravement mutilé le continent. N’est-on pas allé jusqu’au bout de l’absurde avec ces africanistes français (Jean-Pierre Chrétien, Catherine Coquery-Vidrovitch, Jean-Loup Amselle et leurs élèves), qui ont osé soutenir que les ethnies africaines étant des créations coloniales, elles devaient être écartées des grilles d’analyse politiques et géopolitiques. Or, ces errements intellectuels sont une insulte faite à l’Afrique car ils sous-entendent que les peuples africains ont tout reçu des colonisateurs, jusqu’à leur nom et leur identité. Avant la colonisation, le continent n’était-il donc peuplé que de masses indifférenciées ?
    Mais là encore, le réel est de retour et ces arrogantes prétentions universalistes n’apparaissent plus aujourd’hui que comme la butte témoin d’une pensée prisonnière d’impératifs idéologiques anachroniques car nés dans les années 1950.

    L’exemple de la Libye est éloquent à cet égard. Désintégrée au nom des « droits de l’homme » et de la démocratie universelle, puis plongée dans un chaos sans nom, voilà qu’elle se tourne vers le réel pour sortir de l’abîme. Or, ce réel prend l’exact contre-pied des principes abstraits au nom desquels fut déclenchée la guerre contre le colonel Kadhafi : c’est celui des tribus dont on nous disait hier encore qu’elles appartenaient au passé.
    Le 14 septembre 2015, un coup de tonnerre a ainsi retenti dans le ciel serein des certitudes démocratiques européen centrées quand le Conseil suprême des tribus de Libye désigna Seif al-Islam Kadhafi comme son représentant légal. Désormais, voilà donc un fils du défunt colonel seul habilité à parler au nom des vraies forces vives du pays… Contre les universalistes. Qu’ils soient islamistes ou démocrates.

    [1] Thomas Flichy est professeur aux Ecoles de Saint-Cyr-Coëtquidan et cet article est à paraître dans la revue Le Casoar.

  • Le Front national se déchaîne sur les migrants (Le Monde)

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    14h08

    Article d’ Olivier Faye, envoyé spécial du Monde sur le discours de Marine Le Pen à Calais (Pas-de-Calais), vendredi 2 octobre consacré à l’immigration.

    « Certains aujourd’hui tiennent le même discours que nous, mais qu’ont-ils fait dans les actes ? Rien », a-t-elle raillé vendredi.

    Le message affiché en arrière-plan par le rétroprojecteur laisse peu de doutes sur le but du déplacement. «Maintenant, l’avenir est entre vos mains, ce sera la vague Bleu Marine ou les vagues de migrants.» Marine Le Pen, installée au pupitre face à 300 militants, est venue à Calais (Pas-de-Calais), vendredi 2 octobre, pour parler d’immigration, et rien d’autre. [...]

    Pour la présidente du FN, seule compte la dénonciation de la « submersion migratoire » et du « terrorisme islamiste », qui se développerait, selon elle, à la faveur des flux migratoires en provenance de Syrie. [...]

    En venant à Calais, où environ 3 000 migrants attendent de pouvoir traverser la Manche et rejoindre le Royaume-Uni, la présidente du FN a tenu à faire de la ville un symbole de son discours. « Calais est une ville assiégée, au sens propre du terme. Les habitants se barricadent, investissent dans des caméras, des alarmes, déroulent des barbelés, et payent tout ça de leur poche, a lancé la candidate. Je n’accepte pas de voir des Français se sentir étrangers chez eux. Ne baissez pas la tête. N’oubliez pas que nous sommes ici chez nous. » [...]

    Confrontée à la concurrence du parti Les Républicains et à la radicalisation du discours de certains de ses chefs de file, Nicolas Sarkozy en tête, la formation d’extrême droite s’est engagée dans un durcissement de sa campagne pour ne pas se faire déborder sur sa droite. [...]

     

    Source

  • Marion Maréchal-Le Pen en meeting de rue à Ceyreste (13) avec Stéphane Ravier

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    Ceyreste est un très ancien et ravissant village provençal au-dessus de La Ciotat. L'église romane est du 12ème siècle. La population compte environ 4000 habitants.

    Marion est courageuse: elle n'a pas hésité à affronter le mauvais temps!

     

     

     

  • Sarkozy appelle «chacun» à «maîtriser son vocabulaire» !

     

    03 Oct. 2015, 16h43 | MAJ : 03 Oct. 2015, 17h28

     
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    Le président du parti de droite français Les Républicains, Nicolas Sarkozy, prononce un discours, le 3 octobre 2015 à Saint-Etienne

    Il ne l'a pas cité nominativement mais il n'y a pas de doute que la sortie lui était destinée. Nicolas Sarkozy a appelé lors d'une réunion publique ce samedi à Saint-Etienne (Loire) «chacun» à «maîtriser son vocabulaire» tandis que Nadine Morano a créé la polémique après ses propos controversés sur la «race blanche».

     

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    «Je veux que chacun maîtrise son vocabulaire. Je ne laisserai pas caricaturer le projet des Républicains. C'est un projet pour tous les Français, quelle que soit leur couleur de peau, quel que soit leur statut, quelle que soit leur origine, quel que soit leur âge, quel que soit leur sexe, quels que soient les choix politiques qu'ils ont fait», a déclaré le président des Républicains, sans nommer le nom de la députée de Meurthe-et-Moselle dans son discours.

    M. Sarkozy s'exprimait devant 700 militants réunis à Saint-Etienne pour soutenir la liste conduite par Laurent Wauquiez en Auvergne et Rhône-Alpes pour les élections régionales de décembre prochain.

    «Les petites déclarations pour se faire plaisir, parler dans les journaux c'est possible à une condition : à l'arrivée, ça sert le combat politique collectif que l'on mène ou ça le dessert. Si ça le dessert abstenez vous», a-t-il ajouté, estimant que sa «tâche» était «souvent compliquée par la caricature de propos maladroits ou inappropriés»

    «Ce qu"il faut, c'est que vous m'aidiez à convaincre tous que la publicité personnelle de quelques uns on en a plus qu'assez. On veut que l'équipe se mette au travail tous ensemble, unie avec la même ambition de redressement de la France», a lancé l'ancien président de la République.

    LE PARISIEN

  • VIDEO - Intempéries: une tornade frappe les Bouches-du-Rhône

    http://www.leparisien.fr/environnement/nature/video-intemperies-une-tornade-frappe-les-bouches-du-rhone-03-10-2015-5151975.php

    NdB: La vidéo a été filmée aux Lecques-Plage (Var)

  • Scandale au vatican! Un prélat de la Congrégation pour la doctrine de la foi fait son coming out!

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    Krzysztof Charamsa, théologien influent de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a choisi la veille du synode sur la famille pour dévoiler son homosexualité. On a connu des coming-out en politique et dans le sport, mais au sommet de l’Eglise catholique, voilà qui est plus inhabituel. C’est la démarche assumée par Krzysztof Charamsa, un prêtre polonais de 43 ans, haut fonctionnaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi, où il officie depuis 2011 comme secrétaire adjoint de la Commission théologique internationale.

     

    «Je veux que l’Eglise et ma communauté sachent qui je suis: un prêtre homosexuel, heureux et fier de sa propre identité, a-t-il déclaré au «Corriere della Sera». Je suis prêt à en payer les conséquence. Mais il est temps que l’Eglise ouvre les yeux sur les croyants gay et comprennent que la solution qu’elle leur propose – l’abstinence totale de toute vie amoureuse – est inhumaine.» Charamsa, qui a donné des interviews dans les médias polonais et italiens, explique avoir trouvé la force de ce coming-out auprès de son partenaire. «Ma joie et liberté, je les dois à l’homme que j’aime, Eduard.»

    Le théologien polonais n’a sans doute pas choisi son moment au hasard. Ce dimanche s’ouvre à Rome le synode consacré à la famille. Le statut des homosexuels pour l’Eglise catholique est un des aspects les plus épineux des débats à venir. «Je demande à l’Eglise qu’elle nous prenne au sérieux, qu’elle nous regarde dans les yeux», a ajouté Monseigneur Charamsa dans les colonnes de la «Gazeta Wyborcza». Mercredi déjà, c’est dans un hebdomadaire polonais qu’il avait critiqué ceux qui, aux Vatican, s’acharnent verbalement contre la soi-disant «idéologie du genre». Il avait dénoncé les «paroles de violence, qui rappellent les autodafés, le jihad et les croisades.»

     Krzysztof Charamsa doit présenter aujourd’hui un manifeste contre l’homophobie au sein de l’Eglise.

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                                                                        (Avec son compagnon…)

    Source

    Le Vatican a jugé ce samedi « très grave » et « irresponsable » le coming out d’un prêtre polonais, et décidé de le suspendre de ses fonctions au Saint Siège, après qu’il eût révélé dans la presse son homosexualité, a indiqué un communiqué du porte-parole du Vatican.

    « Le choix de faire une déclaration aussi fracassante à la veille de l’ouverture du synode (sur la famille) apparaît très grave et irresponsable », a précisé le Père Federico Lombardi, « parce qu’il cherche à soumettre l’assemblée synodale (des évêques) à une pression médiatique injustifiée ». « Evidemment, Mgr (Krysztof Olaf) Charamsa ne pourra plus continuer à assurer ses fonctions précédentes auprès de la Congrégation pour la doctrine de la foi », organisme dépendant du Vatican chargé de veiller au respect du dogme catholique, ajoute ce communiqué.

    Ce prêtre a le titre de Monseigneur en raison de ses fonctions à la Congrégation pour la doctrine de la foi. Le Vatican précise que son statut de prêtre, qu’il pourra difficilement conserver après avoir reconnu vivre en couple avec son partenaire, sera décidé par les supérieurs hiérarchiques de son diocèse.

    Source

    Délit d'Images  O3 01 15