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« Les enfants d’origine africaine, nombreux dans nos classes, méritent de connaître les aspects les plus brillants du passé de leurs ancêtres »

 

18h02

Enseignement de l’Afrique à l’école, un oubli coupable

Par Jean-Pierre Chrétien, Historien et Pierre Boilley , Professeur d’histoire de l’Afrique contemporaine à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne, Centre d’études des mondes africains.

L’apprentissage des civilisations de l’Afrique en classe de 5e a été discrètement retirée des programmes. Oubli ou nouveau repli vers le «roman national»?

En 2010, une question consacrée aux anciennes civilisations de l’Afrique du VIIIe au XVIe siècle avait été introduite dans les programmes de la classe de 5e. Elle reflétait un souci d’ouverture de l’enseignement de l’histoire à l’ensemble du monde. Les enseignants et les chercheurs concernés s’étaient mobilisés pour intégrer et éclairer cette question sur le plan pédagogique. Et nous apprenons qu’aujourd’hui, dans les projets de programme élaborés en avril, puis en septembre 2015, que cette question a été éliminée en catimini. [...]

Ce ne sont pas seulement les enfants d’origine africaine, nombreux dans nos classes, qui méritent de connaître les aspects les plus brillants du passé de leurs ancêtres, mais tous les élèves si on veut leur éviter l’étroitesse de vues, les préjugés et les retombées d’un racisme hélas toujours vivace.

Ce sont donc les valeurs si souvent avancées de «la République» qui sont en cause. Mais surtout c’est le respect de la discipline historique faite d’héritages et de ruptures, mais aussi, à chaque époque, de connexions, proches ou lointaines, qui est en jeu.

Le retrait de la question d’histoire africaine en classe de 5e résonne comme un signal de repliement, d’ignorance et de mépris. Les responsables de la rédaction de ces programmes doivent reprendre leurs esprits, ne pas se laisser intimider par des préjugés d’un autre âge et rectifier cet étrange «oubli».

Libération

Commentaires

  • Le journal de Rottschild attache beaucoup d'importance à la confusion identitaire entre les Français de souche et les Français de papier. On sait pourquoi !

  • Que de problèmes avec les envahisseurs nommés migrants, nous n'avons que des problèmes où que l'on regarde , où que l'on se tourne, que des problèmes de plus en plus insolubles sauf si nous utilisons la force, et en plus la neutralisation des traitres intérieurs.
    Il y a aussi les médiats complices et imbéciles dans leurs raisonnements, un journaliste se fait remettre en place par deux auditeurs, mais il noie le poisson en phrasant à contre-temps dans la discussion, en installant des éléments ridicules pour déstabiliser les personnes, il joue sur le mot race pour coincer ceux qui le ramène à la réalité. Le mot "Race " devient tabou pour lui. Pour nous il ne l'est pas, déjà dans l'Ancien Testament il est employé très souvent, le Christ dira lui aussi " Race de vipères " à des Pharisiens.
    Ce genre de personne n'aime pas qu'on leur rappelle leurs salaires mirobolants pendant que d'autres crèvent de misère en France, parce qu'ils sont Français.
    Pauvres types que ces gens là.
    Un autre individu prétendra que les "migrants" sont des grands intellectuels, ingénieurs, savants....etc....or des gens instruits savent tout de même ce qui se passe dans les Pays qu'ils envahissent, ou alors ils comment oser dire qu'ils sont utiles et de haut niveau, nous en France et en Europe nous savons d'où viennent les problèmes et nous rappelons ce que disait Kofy Yamgnane " c'était mieux du temps des Blancs" .
    Comme foutage de gueule , il y a du choix.

  • Hé oui, après une « expérimentation » de 4 ans de ce prétendu enseignement, les profs se sont aperçus qu’il n’y avait rien à enseigner, à part la traite des esclaves noirs par les arabes ! Ils ont bien essayé de faire croire que c’étaient des Sénégalais qui avaient découvert l’Amérique. Mais les élèves ont bien compris que c’était pour rire ! Les profs en ont conclu qu’il valait mieux arrêter cette malheureuse tentative qui s’est retournée contre eux !

  • Tiens donc, là on renvoie les individus à leur origine raciale.
    Mais je croyais que la République ne connaissait pas de race, qu il était interdit de dire qu'il y avait des Français de race noire.

  • il y eu quelques empires médiévaux en Afrique sub-saharienne, comme le Gana , mais qui furent islamisés au fil des siècles , et ensuite la colonisation européenne , je ne pense pas que ces aspects puissent paraître vraiment brillants aux élèves d,origine Africaine dans nos classes . . .!!
    salutations.

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