Laurent Cantamessi
« Tous en toge, tous en toge ! Tous ! Tous ! Tous ! » ; « Najat Belkacem ! Si Vis Pacem ! » On n’a pas souvent l’occasion de manifester aux côtés de Zeus et des Immortels, de croiser Cicéron tenant une pancarte ou d’entendre des slogans en latin couvrir la sono d’un cortège syndical. Grâce à la réforme du collège de Najat Vallaud-Belkacem, c’est chose faite. « C’est sans doute le plus grand rassemblement d’enseignants et de passionnés des langues anciennes dans l’histoire de l’Éducation Nationale ! » souligne Olivier Steiner, écrivain et président de l’association « Arrête ton char ! », qui a organisé pour la manifestation du 10 octobre une « Antic Pride » réunissant légionnaires casqués et enseignants en toges et coiffés de lauriers, tenant des bannières « Reformatio Najatae Delenda Est » (il faut détruire la réforme de Najat) et des pancartes sur lesquelles la petite chouette d’Athènes verse une larme, soupirant : « je ne suis pas discriminante ! » 8 000 selon la police, 15 à 20 000 selon les organisateurs, on tranchera plutôt, au vu d’un boulevard Raspail envahi par les cohortes de manifestants, en faveur des dix-mille... Lire l'article
Commentaires
Les apatrides bolcheviques ont touché un point sensible, même chez les professeurs gauchistes.
Cette réforme, comme toutes les autres réformes du gouvernement, n’a pas pour objectif de mieux former les élèves mais au contraire de ne rien leur apprendre pour avoir la paix. Mais aussi pour mieux contrôler l’esprit des jeunes qui risquent de mal penser : quelqu’un qui n’a pas d’instruction est facile à manipuler ! c’est un autre aspect de la dictature du gouvernement actuel, qui ne fait que poursuivre la politique des gouvernements antérieurs.
Un professeur nous disait: "L'école doit former le jugement et l'esprit critique".
Comme elle avait raison!
Mais c'était il y a bien longtemps, au lycée. Mais il faut aussi des élèves réceptifs et intelligents.