20 Oct. 2015, 07h02 | MAJ : 20 Oct. 2015, 19h32
Le procureur a réclamé ce mardi la relaxe pour Marine Le Pen, jugée à Lyon (Rhône) pour avoir comparé les prières de rue à l'Occupation nazie.
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Le magistrat a estimé que la présidente du Front national parlait «d'un certain nombre de personnes» et non «pas de toute la communauté» musulmane. «Mme Le Pen, en dénonçant ces prières dans l'espace public, imputables non à l'ensemble de la communauté musulmane, mais à une minorité, n'a fait qu'exercer sa liberté d'expression», a argumenté Bernard Reynaud.
Le procureur s'en est tenu au droit, en rappelant que pour «occuper» l'espace public, «il faut se soumettre à certaines règles». En revanche, il s'est refusé à entrer dans le débat sur la référence, ou pas, à la Seconde Guerre mondiale. Le jugement a été mis en délibéré au 15 décembre... au surlendemain du deuxième tour des élections régionales. Marine Le Pen encourt une peine d'un an d'emprisonnement et 45 000 € d'amende.
Arrivée tout sourire vers 13h30 au tribunal correctionnel de Lyon, la patronne du FN a dénoncé un «procès politique», alors que dix de ses proches ont été mis en examen dans une affaire de financement du parti.
Les propos qu'on lui reproche, alors qu'elle tente depuis des mois de refermer le chapitre de son père au Front national, pour cause de provocations répétées, n'ont rien à voir avec leur qualification de «provocation à la discrimination, à la violence ou à la haine envers un groupe de personnes à raison de leur appartenance à une religion» pour laquelle elle est renvoyée en justice, a-t-elle argué.
«J'ai voulu m'intéresser aux problèmes des Français et non pas me lancer dans des références au passé ou à l'histoire 70 ans en arrière, a plaidé celle qui est avocate de profession. En 2005, j'ai déjà eu un conflit assez sévère à la suite de propos du président du FN (Ndlr : son père Jean-Marie).»
Une altercation est survenue dans les couloirs du palais de justice de Lyon, peu après le départ de Marine Le Pen. «Vous êtes des chiens, des barbares», a lancé une sympathisante du Front national à une femme de couleur. Le départ de la présidente du FN a été accompagné de cris comme «Marine», «la France aux Français», «vive la France, plus de burqas» scandés par des sympathisants du parti d'extrême droite. Une femme de couleur s'est alors approchée d'une sympathisante avant de lui tendre sa carte d'identité et de lui lancer : «Je suis Française et fière de l'être». «La France a toujours donné, n'a jamais été raciste, lui a répondu la dame blonde. On ne va pas recevoir tous les migrants. Vous êtes des chiens, des barbares.»
Commentaires
Le pouvoir commence à se rendre compte qu’il serait contre-productif pour sa propagande de condamner Marine à deux mois des élections ; il a donc préféré remettre au lendemain des élections ce jugement. Et pour Marine c’est déjà une première victoire !
La femme qui tend sa carte d ' identité en clamant " je suis Française et fière de l ' être "....
Quel rapport avec le débat sur la liberté d ' expression, surtout lorsque celle - ci sert à dénoncer des situations scandaleuses?
Il est évident que pour cette femme, la France, à laquelle elle s ' imagine appartenir parce qu'elle détient un morceau de papier, alors qu'elle doit la détester ainsi que ses habitants historiques et légitimes, est le pays dont la vocation exclusive est de recueillir tous les parasites de la planète.
Les vrais Français ne peuvent se déclarer " fiers d ' être Français ", vu la situation catastrophique du pays qui ressemble de moins en moins à la France.
Et puis se déclarer publiquement " fier d'être Français ", ça ressemble à une déclaration de marchand de tapis.
Les vrais Français se désolent de l ' état de leur pays, de la lâcheté de leurs compatriotes, et sont Nationalistes.
Comme je suis d'accord avec vous! Il n'y a rien à rajouter.
Quant à la comparaison avec l ' occupant, quel qu' il soit, elle est pertinente.
Et si les musulmans pouvaient imposer la chariah, ils le feraient.
Ce n'est qu'une question de moyens.
Ce procureur qui résiste à la charia sera mal noté !
RAPPEL : c'est la Licra, représentée par Maître Goldman (no comment) qui avait déposé plainte ! Cette organisation subventionnée préfère persécuter une patriote que de condamner l'islamisation de nos rues ! Pas de surprise !
Les Français qui n'ont pas encore compris ne comprendront jamais rien !
Nous savons tous que même le plus bas gradé de la Wehrmacht ne priait pas le cul en l'air ;o)