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  • Quand les clandestins chargent la police à Calais

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    Des heurts entre clandestins et forces de l'ordre ont fait 16 blessés côté policier. Le blocage des accès au tunnel de l'Eurostar conduit les migrants à se reporter par centaines sur le port, où ils mènent de véritables raids.

     
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    «240 grenades lacrymogènes tirées pour se désengager, cela commence à chauffer sérieusement!» Robert Bourdelle, le secrétaire zonal Nord-Pas-de-Calais-Picardie du syndicat de police Synergie-Officiers, s'inquiète des dernières échauffourées entre migrants et forces de l'ordre aux abords de la «Jungle» de Calais. Elles ont fait 16 blessés dans les rangs policiers, dans la nuit de dimanche à lundi.

    La cause de cet accès de violences? «Les migrants se rebiffent contre la police: voilà ce qui se passe!», déplore le capitaine Bourdelle. Selon lui, «les candidats au passage vers l'Angleterre sont tellement bloqués sur le tunnel depuis quelques jours, avec le blocus plutôt efficace mis en place par les autorités, qu'ils se reportent sur le port et tentent d'investir les camions.»

    Tout a commencé dimanche, vers 23 heures. Un premier véhicule a été pris d'assaut par une trentaine de migrants. La police est aussitôt intervenue en tirant au flashball. Mais elle a été prise à partie par plusieurs groupes de 20 à 30 clandestins. Des renforts de CRS sont alors arrivés. Ils ont dû tirer des dizaines de grenades lacrymogènes, au moyen de lanceurs Cougar, utilisés pour intervenir de 5 à 30 mètres de distance, dans les cas de montée en tension.

    De «véritables raids nocturnes»

    «De leur côté, les migrants jetaient des projectiles sur les forces de l'ordre, ce qui n'a rien d'habituel. Le plus surprenant, c'est que, lorsque les CRS en renfort ont mis pied à terre, ce sont les migrants qui ont chargé! Et ça, c'est totalement inédit à Calais», assure un policier qui a vécu cette nuit mouvementée. Les autorités se demandent aujourd'hui si ces heurts n'ont pas été provoqués par des passeurs pour faire diversion et permettre des incursions ailleurs sur le site.

    Un CRS raconte: «C'était très chaud! Les migrants jetaient sur la rocade des panneaux de signalisation qu'ils avaient arrachés pour stopper les poids lourds». Déjà, la semaine dernière, un premier assaut avait obligé les forces mobiles à tirer 60 à 70 grenades pour ramener le calme dans la zone. Était-ce une sorte de test des migrants? «Tout cela se passe à deux pas du centre Jules-Ferry et du camp de la Lande (la Jungle)», rappelle le capitaine Bourdelle.

    Pour la police, ce sont de «véritables raids» qui sont menés la nuit désormais. Des centaines de clandestins font masse et n'hésitent plus à «aller au contact» avec les policiers et les gendarmes. «Ils nous canardent maintenant!», proteste un officier d'une unité de CRS mobilisée sur place. «À ce rythme-là, nous ne tarderons pas à connaître des attaques en règle de nos positions, comme les collègues grecs ont pu les endurer.»

    300 assaillants, selon la police

    Le capitaine Bourdelle, pour sa part, s'interroge: «On peut se demander si les personnes qui se livrent à ces débordements ne sont pas des clandestins qui ont déjà vécu ce type d'échauffourées en Grèce ou ailleurs et qui transposent ces comportements en France.» À l'entendre, ils se lâchent d'autant plus facilement qu'ils savent que la police française n'est pas une police de brutes.

    La préfecture locale concède que le climat se tend. «Vers 23 heures hier soir, plusieurs groupes de migrants, jusqu'à 200 personnes (NDLR: les syndicats de police parlent, quant à eux, de 300 clandestins) ont tenté de ralentir, voire de bloquer le trafic sur la rocade portuaire de Calais», a indiqué un porte-parole de la préfecture. «Ces tentatives se sont poursuivies jusqu'à 1 heure du matin, nécessitant l'adaptation d'un dispositif de sécurité, avec des migrants qui ont jeté divers objets sur la rocade», ont confirmé les services du préfet.

    «C'est la première fois que c'est aussi violent et qu'on a malheureusement autant de collègues blessés», indique, de son côté, Gilles Debove, responsable du syndicat Unité SGP Police-Force Ouvrière dans le Calaisis. «On est inquiet, si un jour on a une révolte au sein du camp, ça va être la folie», redoute-t-il.

    LE FIGARO

  • Forte hausse de la criminalité : après le déni du gouvernement, les aveux officiels

     

    Le service statistique ministériel de la sécurité intérieure révèle une augmentation importante entre le mois d’août et d’octobre de la criminalité. Une hausse qui traduit une tendance de fond fortifiée par l’absence de réponse pénale.

    Un conte de l’ancienne Chine évoque ce paysan niais qui soulève un rocher – et le laisse retomber sur son pied. C’est l’inconfortable situation du ministre de l’Intérieur, qui a voulu un outil de comptage plus professionnel du crime (comme d’usage baptisé « délinquance » pour endormir l’électeur) – et voit ce « Service statistique ministériel de la sécurité intérieure » (SSMSI) confirmer les alertes répétées de l’auteur qui depuis 2014, dans Atlantico notamment, signale qu’enfle en France une grosse vague criminelle. Eh bien, cette vague, la voilà.

    Avant d’en venir aux chiffres, signalons une première tricherie officielle, évoquant la « stagnation » de certaines infractions.

    Car en France, parfois oui cela stagne, mais au plus haut (en regard des pays voisins de taille analogue). Imaginons une vallée montagnarde menacée d’inondation. Si l’eau y stagne tout en bas, les locaux ont juste les pieds mouillés. Mais si l’eau stagne en haut des monts voisins – et stagnation il y a dans les deux cas – ils sont tous noyés. Or récemment, le niveau français des vols violents, cambriolages etc. est fort élevé : cela, nos officiels le cachent ; pas plus qu’ils ne comparent les chiffres français à ceux de nos voisins. Les chiffres du SSMSI maintenant :

    - D’août à octobre 2015, les cambriolages ont (encore) augmenté de 3,1% ; les vols dans les véhicules, de 6% (au plus haut depuis 5 ans !).
    - Au dernier semestre, les vols « avec violence » ont augmenté de 5,2% ; ceux « avec armes à feu ou couteau », de 10,7 %.

    Cet automne 2015, on compte en France 1 700 (bien mille sept cents) vols à la tire (par des pickpockets) par jour, 140 par heure diurne. Encore ne s’agit-il que de ceux connus de la police ! De constantes évaluations montrent que seuls 20% de ces vols à la tire donnent lieu à plainte, ce qui situe sans doute leur nombre réel vers les 8 000 par jour .

    Ainsi, comme l’affirme de longue date l’auteur, la France est-elle bien au pillage – et la violence criminelle y est-elle toujours plus préoccupante.

    Seconde tricherie sur les vols « avec armes à feu ou couteau » (naguère « vols à main armée »). Désormais, ce sont d’usage de peu risqués « braquages de proximité », plus que des attaques de banques, chambres fortes, etc. L’Intérieur dit que ces micro-braquages baissent – affirmation risible : nos outils scientifiques constatent qu’au contraire, ils sont plus nombreux, plus violents et diversifiés que par le passé. Quand donc :
    - les magasins déjà braqués (Tabacs, etc.) le sont plus souvent encore,
    - la prédation gagne de nouveaux territoires, jadis épargnés par les braqueurs,
    - de nouveaux types de commerces sont ciblés par ces bandits,
    - les braquages commis par des jeunes, ou des mineurs, explosent, ce qui signale qu’émerge une nouvelle génération criminelle,
    ... une vague criminelle s’amorce bien.

    Or ce phénomène en aggravation, la police et la justice le maquillent. Toujours plus, ces vols à main armée (crime passible de la cour d’assises) sont correctionnalisés en « Vols-violence avec armes » ou « violences en réunion avec la menace d’une arme » (simples délits). Niveau justice, un braquage arrive au Parquet selon sa « nature d’affaire » (NATAF). Mais à la sortie, maquillage aidant, sa « nature d’infraction » (NATIF) escamote le braquage. Ce bonneteau judiciaire opère à un rythme tel que finissent par statistiquement baisser des crimes qui, dans les rues, augmentent encore et toujours.

    Lire la suite de l’article sur atlantico.fr

  • Air Cocaïne : Marine Le Pen "désapprouve l’initiative personnelle" d’Aymeric Chauprade

     

    La présidente du FN désapprouve « l’initiative personnelle » de son eurodéputé Aymeric Chauprade et affirme que son parti n’a rien à voir dans cette affaire.

    La présidente du Front national, Marine Le Pen, a dit mercredi « désapprouver l’initiative personnelle » de son eurodéputé Aymeric Chauprade dans l’affaire Air cocaïne et a indiqué que le bureau exécutif du FN allait « probablement évoquer ce sujet ». « Je désapprouve qu’il prenne une initiative personnelle qui engage, au moins dans l’image que ça donne, le FN », a déclaré Marine Le Pen, lors de l’émission Questions d’info LCP-France Info-Le Monde-AFP, au sujet de la participation active d’Aymeric Chauprade à l’exfiltration des deux pilotes qui ont fui fin octobre la République dominicaine.

    « Le bureau exécutif (la plus haute instance du FN, NDLR) se réunira et probablement évoquera ce sujet. Les membres du bureau exécutif demanderont que ce sujet soit abordé », a poursuivi la patronne du parti d’extrême droite. « Sur le fond, il est sûr que je préfère des Français jugés en France plutôt que là-bas (en République dominicaine) », a dit Marine Le Pen. Mais « le FN n’a strictement rien à voir dans cette affaire. Ce n’est pas une secte : on ne gère ni les nuits, ni les week-ends, ni les vacances, ni le temps privé des élus qui sont FN. »

    Lire la suite de l’article sur lepoint.fr

  • La France inculpe le chef d'état major des armées de Défense d'Israël pour trafic de drogues

    http://fr.awdnews.com/soci%C3%A9t%C3%A9/la-france-inculpe-le-chef-d-%C3%A9tat-major-des-arm%C3%A9es-de-d%C3%A9fense-d-isra%C3%ABl-pour-trafic-de-drogues

     

    Gadi Eizenkot,le chef d'état major des armées ,qui a été arrêté avec deux tonnes d'amphétamines à Paris, a été accusé de trafic de drogue, selon une source judiciaire.

    La source judiciaire a déclaré à l'AFP, samedi, que les autorités françaises ont inculpé "8 personnes, dont cinq personnes arrêtées - Gadi Eizenkot et trois ressortissants israéliens ... pour contrebande et vente de la drogue Captagon."

    La source a également noté que les quatre autres personnes sont du Maroc et de l'Israël et sont toujours en liberté.

    Gadi Eizenkot a été arrêté avec quatre autres personnes à l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle à Paris, après que des responsables de la sécurité ont trouvé deux tonnes de pilules de Captagon, qui devaient être chargées sur un jet privé.

    Les médicaments ont été emballés dans 40 valises et l'avion devait se rendre dans la capitale israëlienne, Tel Aviv.

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    AWD News.com

     

  • Comment abattre le FN ?

    Est-il nécessaire de hurler sur les toits qu’offrir le pouvoir au FN serait une catastrophe nationale ? Voire européenne, voire mondiale ?

    La priorité des priorités, actuellement, pour les prochaines élections de décembre et jusqu’en 2017, aussi bien pour le Parti socialiste au pouvoir que pour les Républicains dans l’opposition, est d’éliminer totalement le Front national, d’une manière ou d’une autre, même au prix d’un front républicain au second tour entre les deux partis complices.

    Est-il nécessaire, pour atteindre ce but, de faire peur aux Français ? De faire peur à la France ? Et de mépriser ainsi 30 % d’électeurs qui ont l’imbécillité de voter FN et Marine Le Pen ?

    Est-il nécessaire de hurler sur les toits qu’offrir le pouvoir au FN serait une catastrophe nationale ? Voire européenne, voire mondiale ? Que ce serait l’effondrement de toutes les valeurs républicaines (si bien préservées jusqu’à présent, n’est-ce-pas ?), de notre monnaie, de notre épargne, de nos entreprises, de notre agriculture, de notre culture, de nos exportations, de nos importations et, surtout, de voir tarir les arrivées de toutes les chances que sont pour la France les migrants, ou les réfugiés, au choix ?

    Cette tactique n’est pas la bonne, messieurs les chefs de partis socialiste et républicains et apparentés. Vous le constatez à chaque nouvelle élection et vous en périssez.

    Il n’y a qu’une seule tactique pour « abattre » le Front national, pour éliminer définitivement Marine Le Pen, et je vais vous la dévoiler, au risque de me faire haïr par tous mes amis.

    Vous voulez abattre le FN, discréditer Marine, voici l’unique moyen : laissez-lui prendre enfin le pouvoir, laissez le FN gagner quelques régions, le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, la PACA et pourquoi pas l’Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine et, demain, en 2017, laissez Marine Le Pen entrer à l’Élysée.

    Alors là, vous l’aurez, votre revanche, vous serez heureux d’assister à sa déconfiture. Vous aurez enfin gagné !

    À cause de tous ces malheurs qui nous frapperont, le FN sera enfin éradiqué, Marine renvoyée dans ses foyers, Marion à ses études et Philippot entièrement à de Gaulle.

    Vous pourrez poursuivre en toute impunité vos petites magouilles : un tour le PS, un tour les Républicains, et les autres… quels autres ?

    Oui, mais voilà, il y a peut-être un risque ? Même un gros risque ?

    Supposons qu’une fois au pouvoir le FN et Marine Le Pen réussissent à nous sortir de la mélasse dans laquelle nous nous trouvons. Supposons que tout ce que vous prédisiez ne se réalise pas, bien au contraire. Qu’en récupérant notre souveraineté totale (comme c’est le cas de la Suisse, par exemple), et cela sans être devant l’obligation de construire des « murs », la croissance revienne, les exportations s’amplifient, les importations diminuent, les entreprises remplissent leurs carnets de bons de commande, les agriculteurs puissent vendre à des prix convenables, que notre épargne ne soit pas amputée, que notre immigration stoppe et qu’elle devienne « choisie », même si nous avons moins de « chances » pour le pays et un peu plus pour nous, pour notre ethnie (sic).

    Supposons, donc – mais vous ne pouvez pas le supposer -, alors c’est vous, les socialistes, les Républicains, qui seriez dans la mélasse jusqu’au cou, et pour longtemps.

    C’est un pari.

    Aurez-vous le courage de le tenter ?

     
    BdV
  • Bart De Wever s'en prend vivement à Angela Merkel

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    09/11/15 à 10:50 - Mise à jour à 10:49

    Source : Belga

    Après avoir adressé une lettre ouverte aux partis de centre droit de Belgique et d'Europe pour exiger une réaction forte face à l'afflux de demandeurs d'asile actuellement constaté sur le continent, le président de la N-VA Bart De Wever s'en est pris vivement à l'Allemagne et à sa chancelière Angela Merkel sur la chaîne de télévision VTM.

    Bart De Wever © BELGA

    De Wever admet que c'est la frustration et l'impuissance qui lui ont dicté l'écriture de sa lettre ouverte dans laquelle il cherche des soutiens pour décider de mesures drastiques destinées à mettre un terme à l'arrivée des migrants. "C'est certainement le cas. L'Allemagne nous a précipités dans cette situation, en disant que tous sont les bienvenus. On croyait que l'afflux cesserait d'ici l'hiver. Mais il ne cesse pas. Madame Merkel doit revenir sur ses pas" explique De Wever. "On ne pourra fermer les frontières que si l'Allemagne bascule."

    Cette semaine, l'hebdomadaire flamand Humo publiera une interview de Guy Verhofstad, dans laquelle le libéral affirme que l'Europe est responsable de la crise des réfugiés. "C'est un pont trop loin" réplique De Wever. "Lui porte peut-être une responsabilité, il a finalement encouragé le printemps arabe, avec toutes les instabilités qui ont suivi. Mais ce n'est pas de notre faute."

    De Wever n'hésite pas non plus à remettre en cause le plan de répartition des réfugiés. "Les réfugiés continuent à venir et qu'est-ce qu'on voit : ce sont surtout des hommes célibataires qui viennent chercher leur bonheur. Pas de familles syriennes. Ici, c'est saturé. On ne peut plus maintenir la politique de frontières ouvertes ou on aura une nouvelle sous-classe sociale que personne n'attend" déclare-t-il.

  • L'UE paiera les pays d'Afrique désireux d’accueillir des migrants

    http://fr.sputniknews.com/international/20151108/1019377482/ue-migrants-afrique-retour-repartition.html

  • Migrants : Cazeneuve accusé de vider la « jungle de Calais » avant les régionales (Màj)

    http://www.fdesouche.com/666465-le-plan-secret-de-cazeneuve-pour-vider-calais-de-ses-migrants-le-temps-des-elections

  • Délestage de la jungle de Calais : les petits maires pris au dépourvu

     

    20h43

    France 3 – 19/20 –  8/11/2015

  • Une école incendiée à Marseille, une autre vandalisée à Nice

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/marseille-plusieurs-classes-endommagees-dans-l-incendie-criminel-d-une-ecole-08-11-2015-5259369.php

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    Marseille XIVe

  • Allemagne : Manifestation de 5000 personnes anti-migrants à Berlin

    20h37

    Environ 5.000 personnes ont manifesté samedi à Berlin à l’appel du parti populiste allemand Alternative für Deutschland (AfD) pour protester contre la politique d’accueil des réfugiés de la chancelière allemande Angela Merkel, sous les sifflets de quelque 800 contre-manifestants.

  • VIDEOS. Myriam El Khomri : «J'en ai un peu marre de devoir expliquer que je suis Française»

    http://www.leparisien.fr/laparisienne/societe/videos-myriam-el-khomri-j-en-ai-un-peu-marre-de-devoir-expliquer-que-je-suis-francaise-08-11-2015-5259141.php

  • Régionales : le PS veut «tout faire» pour contrer le FN, mais refuse de dire quoi

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    Ségolène Royal, Manuel Valls et Jean-Marie Le Guen. Crédits photo : Lemouton Stephane/ABACA

    VIDÉO/LE SCAN POLITIQUE - Les ministres interrogés refusent de se prononcer sur la stratégie à adopter dans l'entre-deux-tours et préfèrent reporter sur la droite la responsabilité d'une possible victoire du parti de Marine Le Pen.

     
     

    Il est coutumier du fait. Pour politiser les scrutins et mobiliser son camp à l'approche d'une élection, Manuel Valls n'hésite pas à lancer des avertissements sur la montée en puissance du FN. «Voter Front national, c'est affaiblir la France», disait-il à quelques jours des européennes de mai 2014. «J'ai peur pour mon pays, j'ai peur qu'il se fracasse contre le Front national», ajoutait-il avant les départementales de mars 2015. Rebelote à un mois des élections régionales, que le parti de Marine Le Pen peut espérer remporter en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, en Provence-Alpes-Côte-d'Azur, voire en Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne. «Ce serait un drame», a commenté le premier ministre ce dimanche au «Grand Rendez-vous» Europe 1/iTELE/Le Monde.

     

    Pour éviter ce cas de figure, Manuel Valls le répète depuis plusieurs jours, il faudra «tout faire» dans l'entre-deux-tours des régionales. «Ne rien exclure», a abondé le ministre des Relations avec le Parlement Jean-Marie Le Guen, interrogé ce dimanche sur Radio J. Mais encore? Le PS devra-t-il se retirer automatiquement s'il arrive en troisième position au premier tour derrière la droite et le FN? Ou négocier des listes de fusion avec la droite pour faire barrage à l'extrême droite? «Tout faire», s'est contenté de répéter Manuel Valls ce dimanche.

    «Les stratégies électorales se déterminent au soir du premier tour»

    Une prudence que les ténors du PS devraient adopter jusqu'au soir du premier tour, pour ne pas donner le sentiment que la bataille est perdue d'avance. «Je n'en dis pas plus à ce stade car je souhaite que mes amis, que les candidats mènent cette campagne, qu'ils fassent le score le plus important», a commenté le premier ministre. «L'anticipation de la défaite est insupportable avant que les Français ne se soient exprimés. Cela exaspère les électeurs (...) Les stratégies électorales se déterminent au soir du premier tour», a temporisé à son tour Ségolène Royal ce dimanche sur France 3.

    Si Manuel Valls évite d'être trop précis, c'est aussi qu'il sait que le traditionnel front républicain a de moins en moins la cote auprès des élus socialistes, qui doutent de l'efficacité de ce qu'ils considèrent comme un sacrifice. A fortiori avant le scrutin de décembre, au cours duquel un retrait dans l'entre-deux-tours reviendra à abandonner purement et simplement toute représentation au sein du conseil régional concerné. Et donc à laisser le champ libre à la droite. «On ne peut pas continuer à avoir une droite qui, cyniquement, attend que la gauche vienne la sauver face au FN et de l'autre défend une politique sectaire et agressive vis-à-vis de la gauche», a commenté Jean-Marie Le Guen. Une manière de renvoyer la patate chaude au camp d'en face. «Ce que je demande à la droite républicaine, a abondé Manuel Valls, c'est de prendre ses responsabilités: le ‘ni ni', le renvoi dos-à-dos est irresponsable.» Une partie de ping-pong qui risque de se prolonger jusqu'au second tour des élections régionales, le 13 décembre.

      

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    LE FIGARO