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Notre état d’urgence

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François d’Usclat est Cévenol. Il a été rédacteur en chef de Montségur, « la revista identitaria dels paises d’oc » qui a paru de 2000 à 2006. Il a collaboré à l’hebdomadaire Rivarol, à Écrits de Paris, à Parcours d’Europe et au Journal de l’Insolite. Après une longue période d’isolement au fin fond de l’Ardèche, il revient sur la scène identitaire.

Rattrapés par les conséquences de leur logique relativiste, nos représentants, qui nous représentent de moins en moins, ont donc décrété l’état d’urgence. Avaient-ils le choix ? Statistiquement parlant, pour employer le vocabulaire des technocrates, toutes les conditions étaient réunies pour que le pays soit frappé par la tragédie de manière répétée. De fait, après les attentats du 13 novembre, ce sursaut d’autorité est très logiquement apparu comme le seul recours face à une situation prétendument maîtrisée, mais qui ne l’est plus depuis longtemps, les esprits clairvoyants l’auront compris. N’a-t-on pas entendu en effet nos prêcheurs patentés marteler qu’il n’était pas permis de confondre islam et islamisme, tout comme ils assuraient qu’il n’y avait rien à redouter des vagues migratoires issues de pays… islamistes ? Entre-temps, le vent a tourné et le rideau est tombé. Les failles béantes des lois et de la justice républicaine ne peuvent plus être niées (victimes : près de 150 morts en moins d’un an pour le seul Hexagone, sans compter les attentats déjoués).

 

 
    À l’indétermination et au manque de discernement auront succédé le renforcement de la présence militaire dans l’espace public, l’assignation d’individus (enfin devenus indésirables) à résidence, ainsi que la fermeture (bien qu’assez velléitaire) de nos frontières. Ces mesures d’exception, qui riment avec sidération, outre qu’elles sont un aveu d’échec, montrent que nos gouvernants se décident enfin à admettre que le ver est dans le fruit. La découverte régulière de caches d’armes et d’explosifs est venue en tout cas assez vite le confirmer. Mais les discours musclés n’y feront rien s’ils ne sont pas suivis d’un changement drastique et durable de mentalité. Difficile pari. Car on sait que chez le Socialo-Républicain, au nom d’un dogme gravé dans le marbre et appelé droits-de-l’homme, le relâchement est de mise… jusqu’au prochain carnage.
 
    À cet état d’urgence, quelques députés se sont opposés, au motif que le procédé présentait une menace pour la liberté d’expression. Il est certain que ces élus, les premiers du reste à adhérer à la farce du vivre-ensemble, ne se sont jamais inquiétés quand cette liberté était déniée à ceux-là mêmes qui dénoncent depuis des décennies les dangers du communautarisme. On pourra aussi voir dans ce déploiement de la force publique un prétexte à persécuter les contempteurs du consensus idéologique. Comme si clamer la vérité présentait un danger pour la démocratie. Il est évidemment inconvenant de désigner les coupables quand ils sont encore aux commandes ! Mais il semble que, de ce côté aussi, la donne soit en train de changer.
 
    Au vu de ce monumental fiasco, on pourrait présager que l’heure approche où les décisions importantes devront se prendre, avec l’aval du peuple, seul garant d’un régime démocratique digne de ce nom. Face à la colère qui monte, face au dégoût qu’inspire la classe politico-médiatique, il faudra bien y venir. Car ce ne sont pas les peuples qu’il y a à changer ou à remplacer, mais bien ceux qui ont mis la main sur ce continent en dédaignant de consulter la base. S’il y a état d’urgence, c’est celui de ne plus laisser ce pays entre les mains des apôtres des plus molles et suicidaires idéologies, dont la principale profession de foi est de tenir pour vraie l’équivalence entre toutes les cultures – nous savons, quant à nous, pour reprendre une formule orwellienne, qu’il en est de plus équivalentes que d’autres. Pour commencer, il est grand temps de se faire à l’idée que le procès des élites, qui ont initié et encouragé le retour de la pathologie fondamentaliste sur notre sol, est devenu possible. Nous savons qu’elles n’ont jamais aimé le peuple ; ce dont nous avons à prendre conscience c’est qu’elles craignent son réveil. Nous le voyons clairement désormais à l’approche de toute échéance électorale.
 
    Travailler à la mise en place de tribunaux populaires, mettre tous ces nuisibles idéalistes devant leurs responsabilités, leur demander des comptes pour la gestion catastrophique du pays qui leur a été confié c’est notre état d’urgence.
 
François d'Usclat
 
LIGUE DU MIDI
 
(merci à Bruno)

Commentaires

  • Oui, Françoios d’Usclat a parfaitement raison : il est urgent de juger les responsables de la situation dans laquelle est notre pays : les différents gouvernements qui se sont succédés depuis 40 ans ont conduit notre pays dans cette situation catastrophiques : ce sont eux les responsables des victimes de ces attentats : ils doivent rendre des comptes !

  • Pour les traîtres à la patrie,il ne doit exister qu'un seul verdict:la mort.

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