31/05/2016 – PARIS (NOVOpress) : Ce matin sur RTL, Eric Zemmour a expliqué dans le détail en quoi « le prénom, c’est la France », après la polémique soulevée par l’idée d’exiger des parents de franciser les prénoms de leurs enfants – idée faussement attribuée par Yves Calvi au Rendez-Vous de Béziers de Robert Ménard, puisque la proposition ne figure pas dans le manifeste final, le seul qui fasse foi.
La veille, Nicolas Domenach s’en était indigné, la jugeant « xénophobe » et clamant : « Bienvenue à Yasmina, Malik, Safia, Zora et caetera ! » (voir ci-dessous) Eric Zemmour, lui, s’appuie sur la tradition républicaine pour la défendre :
« Adjani se prénomme Isabelle, et non Djamila. Reggiani se prénomme Serge, et pas Sergio. Aznavour, c’est Charles. Valls, c’est Manuel. Platini, c’est Michel. Appeler ses enfants Sue Ellen ou Mohamed, c’est un signe manifeste d’autoségrégation qui permettra ensuite de se plaindre de la ségrégation que l’on subit. C’est refuser consciemment ou inconsciemment de faire partie du peuple français. C’est nier la République au nom des soi-disant valeurs républicaines. »
Or la législation républicaine, rappelle-t-il, a toujours imposé la francisation des prénoms, et cela dès l’an XI ! Le général De Gaulle puis Georges Pompidou, en 1972, l’ont confirmée, et « jamais ils n’auraient toléré qu’un ministre appelle sa fille Zorah ou qu’un président de la République appelle sa fille d’un prénom italien ». La législation ne fut abolie qu’en 1993, comme ultime acte de démission devant les pressions dues aux migrations.
Pourtant, martèle Eric Zemmour, « que cela plaise ou non, la France est un pays de culture catholique, façonné par l’Eglise depuis plus de mille ans. Les autres cultures, les autres nations ne s’y trompent pas : le rappeur Abd al Malik s’appelait Régis avant sa conversion à l’islam. Quand des parents juifs donnent à leurs enfants des prénoms israéliens, il y a de fortes chances que cette famille ne tarde pas à quitter la France pour Israël. »
Il conclut ainsi :
« Pour rendre hommage à ses racines et à ses ancêtres, à la mémoire de ses parents, le nom de famille suffit […] Le prénom est au contraire la marque de l’individu nouveau qui va évoluer dans la société d’accueil. Lui donner un prénom français, de culture chrétienne, c’est marquer sa volonté d’intégration dans le pays qui sera le sien. C’est marquer son respect pour la société d’accueil, son passé, son histoire, ses héros. C’est faire sien son héritage. Le prénom, c’est la France. »
NdB: Zorah Dati, Chiara Sarkozy...
Commentaires
Sur le fond, Zemmour a raison pour ce qui concerne les non Européens qui veulent - ou prétendent - s'intégrer. Mais sa définition des prénoms français est floue et insuffisante si on n'y inclut pas le riche patrimoine des prénoms régionaux, voire, plus largement européens. Mes enfants portent des prénoms flamands ou germaniques. J'ai vécu de près l'interdiction des prénoms 'Jan', 'Marieke' et 'Brunhilde' pour les enfants d'amis, et j'ai dû terroriser légèrement l'employée d'état civil qui refusait le prénom flamand (pourtant le plus répandu en Flandre et aux pays-Bas) que je voulais donner à mon fils. Je lui ai fait admettre que si j'avais voulu l'appeler Mohamed elle n'aurait pas fait d'histoires (authentique !). C'était il y a une trentaine d'années. Depuis, les états civils fleurissent de "Sue-Ellen", "Hutch' et 'Starsky' pour des jumeaux dunkerquois et je passe sur les témoignages d'imbécillité des parents incultes et irresponsables, il y en aurait des tonnes à écrire sur le sujet…
N'hésitons pas non plus à puiser dans le riche répertoire des prénoms médiévaux, généralement prénoms germaniques francisés. Ce sont les plus beaux !…mais je n'aimerais pas que ceux-ci soient utilisés par des non Européens ! ;-)
Les champions de tennis afro-français s'appellent Gaël et Wilfried. C'est quand même incongru... du moins pour un identitaire !
Il n’y a pas si longtemps, il y a moins de 40 ans, on mettait en prison les parents bretons qui donnaient des prénoms bretons à leurs enfants ! A cette époque c’était le jacobinisme qui s’imposait et comme il s’appliquait à des Français de souche, on n’hésitait pas à envoyer en prison les Français récalcitrants ! Aujourd’hui, comme il s’agit de détruire la France et les Français, les mêmes Jacobins imposent l’inverse : ils prônent les prénoms non français ! Il faut bien préparer le moment où le Président de la France (je n’ose pas dire de la République) s’appellera Mohamed et jurera sur le Coran ! Mais il faut bien avouer que la majorité des Français (certes de moins en moins Français !) sont d’accord ! Pauvre France !
Les musulmans n'ont nullement l'intention de s'intégrer,encore moins de s'assimiler,ils veulent conquérir la France et imposent peu à peu l'islam partout,c'est aussi simple que ça,soyons lucides!
Domenach répète les consignes de sa femme.
Pauvre type acharné à vouloir genocider son propre peuple.
@ pierre
Certes, mais sans nous ils ne peuvent pas vivre, ne sachant qu'agresser, voler....etc..mais incapables de fructifier la terre ( voir la Mitidja, ce qu'il en reste)
Donc pas d'affolement, ils sont très limités dans leur propre survie.
la France , c,est aussi tout ceux et celles qui la portent dans leur cœur et leur esprit , quelque soit leur prénom ,ne pas oublier que de bons Français de souche haissent leur propre pays . .!!
salutations.