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Munich : l'auteur de la fusillade, un solitaire fasciné par les tueries

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>Faits divers|23 juillet 2016, 15h12 | MAJ : 23 juillet 2016, 19h31|37

Les voisins de David Ali Sonboly le décrivent comme un jeune homme serviable et sans histoires, réservé et fan de jeux vidéo de guerre.

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Faits diversFusillade à MunichAllemagneMunich
 

Un jeune homme serviable et sans histoires, réservé et fan de jeux vidéo de guerre. Tel est le portrait dressé par les voisins de David Ali Sonboly, l'auteur de la fusillade commise vendredi à Munich (Allemagne).

 

Germano-Iranien de 18 ans, il est né dans la capitale du Land (la région, en allemand) de Bavière. Il vivait toujours avec sa famille dans un immeuble de logements sociaux moderne et discret, au coeur d'un quartier (Maxvorstadt) plutôt aisé, près du centre-ville de Munich. Avec ses parents et son jeune frère il vivait dans un trois-pièces du cinquième étage et avait fréquenté l'école du quartier. Les deux parents sont iraniens, selon le voisinage, le père chauffeur de taxi, la mère ancienne employée de la chaîne de grands magasins Karstadt.

   

«Il était très gentil, serviable. Il riait comme toute personne normale (...) Quelque chose s'est passé dans sa tête», raconte une voisine d'origine macédonienne. «Ça n'a rien à voir avec la religion musulmane», insiste-t-elle. Une autre voisine confirme que la famille n'était «pas spécialement religieuse». Pour Sedik Ali, un Afghan de 29 ans, le tueur, plutôt grand et costaud, laissera surtout le souvenir d'un jeune homme seul, à l'écart des autres. «C'est étrange, mais il ne parlait jamais avec nous», note ce voisin, qui jouait en revanche régulièrement au ballon avec son jeune frère dans un parc du quartier.

 

  Le procureur de Munich, Thomas Steinkraus-Koch, a déclaré que le jeune homme souffrait «d'une forme de dépression». Dans une vidéo amateur filmée au moment de la fusillade, il s'écrie en réponse à un riverain qui le traite de métèque : «Je suis Allemand, je suis né ici.» Puis, comme en forme d'excuses : «J'étais en traitement hospitalier.» Selon une source policière citée par l'agence DPA, il était un fan de jeux vidéos de guerre (dont l'influence sur la violence du comportement est controversée dans le milieu scientifique) et, plus symptômatique, un admirateur d'un jeune Allemand de 17 ans qui avait perpétré un massacre dans son école près de Stuttgart en 2009. 

 

Le tueur a sans doute attiré ses victimes via Facebook

L'auteur de la tuerie  avait sans doute piégé ses victimes en piratant un compte Facebook pour les inviter à se rendre dans un restaurant McDonald's et y bénéficier de réductions, a affirmé le ministre allemand de l'Intérieur Thomas de Maizière.

 

Celui-ci a également souligné que le jeune homme de 18 ans avait probablement été victime dans le passé de « harcèlement » par d'autres « jeunes de son âge».

 

« Il y a eu avant vraisemblablement un compte Facebook piraté », a expliqué M. de Maizière lors d'une conférence de presse à Berlin. Ce compte incitait les victimes à venir profiter « des offres spéciales ou des réductions » de l'enseigne de restauration rapide au centre commercial . « Certains éléments laissent penser (que la personne qui a piraté le compte) est le tueur », a ajouté le ministre alors que l'invitation à se retrouver dans le fast-food était fixée à 16h vendredi.

 

Selon plusieurs médias, le tireur, David Ali Sonboly, aurait posté ce message sur Facebook: « Je vous offre ce que vous voulez mais pas trop cher ».

  

Une photo d'Anders Behring Breivik

 

Dans le même registre, la police évoque «un lien évident» avec le Norvégien Anders Behring Breivik, auteur d'une fusillade qui a fait 77 morts en 2011, cinq ans jour pour jour avant la fusillade de vendredi à Munich. Le quoitdien «Bild» affirme d'ailleurs que  David Ali Sonboly utilisait une photo de Breivik sur son profil de la messagerie Whatsapp. «Le tireur se préoccupait des questions liées aux forcenés», auteurs de tueries, notamment des livres et des articles de journaux, a encore déclaré le chef de la police de Munich, Hubertus Andrä, après avoir affirmé qu'aucun lien avec le groupe de l'Etat islamique (EI) ne pouvait être établi.

 

Autre élément révélé par le journal Bild, un livre au contenu sans équivoque aurait été retrouvé dans la chambre de Sonboly : «La fureur dans la tête - Pourquoi les étudiants tuent».

LE PARISIEN

Commentaires

  • Aucun lien avec l'islam! OUF ! L'Allemagne respire !
    …par contre, je vois déjà pointer un lien avec l' "extrême-droite", via Breivik. Attendons-nous à voir exploiter ce filon ! Les autorités finiront même par, de fil blanc en fil blanc, à trouver un lien avec Pegida.
    A suivre.

  • et toujours le grand souci des autorités et des médiats éviter de trouver un lien avec l,islam , cette fois ci avec la photo de Breivik , ils se sentent soulagés , pouvoir accuser l,extrême-droite , le rêve enfin se réalise . .!!!!
    salutations.

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