Le père adoptif d'Abdel Malik Petitjean, second auteur identifié de l'attaque djihadiste de Saint-Etienne-du-Rouvray, s'est présenté spontanément à la police mercredi soir à Bordeaux et aucune charge n'a été retenue à son encontre, a-t-on appris vendredi de source policière.
Une perquisition a été menée au domicile bordelais de Franck Petitjean, son ordinateur a été saisi et examiné mais "rien de spécial" n'a été découvert et "aucune mesure coercitive n'a été menée à son encontre", a-t-on ajouté de même source.
Selon Sud Ouest, qui a révélé l'information sur son site internet, Franck Petitjean a adopté et reconnu devant l'état-civil Abdel Malik "alors que celui-ci n'avait que 5 ou 6 mois". C'est par son frère qu'il a appris que son fils était le terroriste abattu à la sortie de l'église avec Adel Kermiche.
Franck Petitjean a assuré à Sud Ouest qu'il n'avait pas vu son fils "depuis un peu plus de trois ans".
"Ça m'a brisé, cela fait deux jours que je ne dors plus", a-t-il ajouté. "J'ai été surpris. Malik était adorable. Crédule. Daech (acronyme arabe de l'organisation terroriste Etat Islamique, ndlr) lui a monté la tête, retourné le cerveau. Je l'ai eu au téléphone au début du mois de juillet, il était avec son cousin à Nancy. Il m'a dit qu'il voulait venir en vacances à Bordeaux au mois d'août", le cite encore Sud Ouest.
Abdel Malik Petitjean, Savoyard de 19 ans, sans casier judiciaire, était connu depuis peu des services antiterroristes. Il avait été signalé par la Turquie fin juin après avoir pénétré dans le pays et une fiche "S" avait été émise à son encontre le 29 juin. Des vidéos récentes d'allégeance de Petitjean à l'EI, qui a revendiqué l'attentat, ont été retrouvées.
"Maintenant j'ai peur pour ma fille, j'ai peur qu'elle se venge car elle était très proche de son frère. Je tire la sonnette d'alarme pour la sortir de là", a ajouté Franck Petitjean.
La soeur d'Abdel Malik Petitjean et l'ami de cette dernière, interpellés mercredi, ont été relâchés jeudi soir. "Ils ont livré des indications intéressantes sur son parcours, mais aucun élément ne montre leur implication dans les faits", selon une source proche de l'enquête.
En revanche, un Français de 30 ans, également dans l'entourage familial de Petitjean et qui réside en Meurthe-et-Moselle, était toujours en garde à vue. Les enquêteurs cherchent à savoir "s'il aurait pu avoir connaissance d'un projet d'attentat fomenté par le tueur".
Une perquisition a été menée au domicile bordelais de Franck Petitjean, son ordinateur a été saisi et examiné mais "rien de spécial" n'a été découvert et "aucune mesure coercitive n'a été menée à son encontre", a-t-on ajouté de même source.
Selon Sud Ouest, qui a révélé l'information sur son site internet, Franck Petitjean a adopté et reconnu devant l'état-civil Abdel Malik "alors que celui-ci n'avait que 5 ou 6 mois". C'est par son frère qu'il a appris que son fils était le terroriste abattu à la sortie de l'église avec Adel Kermiche.
Franck Petitjean a assuré à Sud Ouest qu'il n'avait pas vu son fils "depuis un peu plus de trois ans".
"Ça m'a brisé, cela fait deux jours que je ne dors plus", a-t-il ajouté. "J'ai été surpris. Malik était adorable. Crédule. Daech (acronyme arabe de l'organisation terroriste Etat Islamique, ndlr) lui a monté la tête, retourné le cerveau. Je l'ai eu au téléphone au début du mois de juillet, il était avec son cousin à Nancy. Il m'a dit qu'il voulait venir en vacances à Bordeaux au mois d'août", le cite encore Sud Ouest.
Abdel Malik Petitjean, Savoyard de 19 ans, sans casier judiciaire, était connu depuis peu des services antiterroristes. Il avait été signalé par la Turquie fin juin après avoir pénétré dans le pays et une fiche "S" avait été émise à son encontre le 29 juin. Des vidéos récentes d'allégeance de Petitjean à l'EI, qui a revendiqué l'attentat, ont été retrouvées.
"Maintenant j'ai peur pour ma fille, j'ai peur qu'elle se venge car elle était très proche de son frère. Je tire la sonnette d'alarme pour la sortir de là", a ajouté Franck Petitjean.
La soeur d'Abdel Malik Petitjean et l'ami de cette dernière, interpellés mercredi, ont été relâchés jeudi soir. "Ils ont livré des indications intéressantes sur son parcours, mais aucun élément ne montre leur implication dans les faits", selon une source proche de l'enquête.
En revanche, un Français de 30 ans, également dans l'entourage familial de Petitjean et qui réside en Meurthe-et-Moselle, était toujours en garde à vue. Les enquêteurs cherchent à savoir "s'il aurait pu avoir connaissance d'un projet d'attentat fomenté par le tueur".
Commentaires
Il a voulu des bâtards, qu'il se dém..de ! Il a sa part de responsabilité !
" j,ai peur qu,elle se venge" ,et pourtant c,est une fille adorable , pleine d,empathie pour les autres , etc . .!! toujours le même refrain.
mais sûrement incapable de réflexion et de se remettre en question . .!!
les individus qui se laissent endoctrinés par de telles idéologies mortifères sont des faibles , idem pour les sectes . .!!
salutations.