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La lycéenne poignardée lundi, par un élève de son établissement du Rhône, est morte

 

Interpellé peu après les faits dans l'enceinte du lycée, son agresseur, également âgé de 15 ans, a expliqué en garde à vue avoir eu l'idée pendant l'été de tuer sa camarade, dont il se sentait très proche.

 

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La lycéenne de 15 ans, qui avait été poignardée très grièvement lundi par un de ses camarades de classe dans un établissement de Gleizé (Rhône), proche de Villefranche-sur-Saône, a succombé à ses blessures. "Elle est décédée vendredi", a annoncé le parquet de Lyon samedi 17 septembre, sans donner plus de détails. Une information judiciaire a été ouverte.

Manon, scolarisée en première S au lycée Louis-Armand, a reçu plusieurs coups de couteau dans le dos, dans l'enceinte de l'établissement, à environ 50 mètres du portail.

Il a expliqué avoir eu l'idée pendant l'été de la tuer

Son agresseur, également âgé de 15 ans, a utilisé un couteau avec une lame de 15 cm pour la poignarder lors de la sortie des cours, en fin d'après-midi. L'adolescent était aussi porteur dans son sac d'un couteau de type Opinel et d'un mousqueton dissimulant deux petites lames, selon les premiers éléments de l'enquête.

Interpellé peu après les faits dans l'enceinte du lycée, il a expliqué en garde à vue avoir eu l'idée pendant l'été de tuer sa camarade, dont il se sentait très proche. Inconnu des services de police, il n'avait aucun antécédent judiciaire, jusqu'à sa mise en examen. Le lycéen, qui a reconnu la préméditation des faits, a été mis en examen pour tentative d'assassinat.

"La cellule médico-psychologique restera en place le temps nécessaire"

"C'est avec une grande tristesse que j'ai appris le décès de la jeune lycéenne poignardée dans son établissement", a réagi dans un communiqué la ministre de l'Education nationale. "J'adresse mes plus sincères condoléances à la famille de la lycéenne, à ses proches et ses amis et j'assure de tout mon soutien l'ensemble des personnels du lycée dans ce terrible moment", ajoute Najat Vallaud-Belkacem.
 
"La cellule médico-psychologique restera en place le temps nécessaire pour permettre à chacun d'obtenir l'accompagnement indispensable face à un tel drame", précise la ministre. Une cellule psychologique a été ouverte lundi soir dans ce lycée général et technologique qui accueille 1 500 élèves, et où le drame a provoqué une vive émotion.
 
France Info

Commentaires

  • cellule psy , la belle affaire , à une autre époque , c,était le bagne à vie ou le rasoir national , et pas besoin de psy , la justice était faite .
    salutations.

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