Expulsés de leur logement à cause de son insalubrité, Zaza, Kamel et leurs trois enfants viennent de passer deux ans et demi dans un hôtel payé par la municipalité. Après ces années de calvaire (sic) liées à un problème de papier, la petite famille voit enfin le bout du tunnel.
(…) Depuis 2010 leur titre de séjour est périmé. Sans papiers, les démarches pour les reloger deviennent un casse-tête. « Pour prétendre à un logement social, il faut nécessairement un papier réglementaire qu’ils n’avaient pas. C’est toute la complexité de pouvoir reloger les personnes sans papier », explique Milouda Ala, adjointe (LR) au logement à Roubaix.
Se lance alors une longue procédure pour obtenir le Graal. Entre-temps, naît Youra, leur petite dernière de deux ans. Elle apprend à marcher sur la moquette de cette chambre d’hôtel pendant que Mohamed et Zinb, les deux plus grands, eux continuent d’aller à l’école, devenue une échappatoire, explique leur maman.
Aujourd’hui, après deux ans et demi de bataille, le calvaire prend fin. Le couple vient de signer le bail d’un logement social. Le déménagement est prévu dans deux semaines. Une libération pour cette mère de famille. « Sortir de cet hôtel, c’est l’essentiel », souffle-t-elle, ses trois enfants autour d’elle.
Impatient, le couple doit attendre la fin des travaux de réaménagement de leur futur appartement, avant de pouvoir y poser leurs valises, définitivement.
60 000 euros, le coût de deux ans à l’hôtel
Au total, ces deux années à l’hôtel auront coûté près de 60 000 euros. Une somme considérable liée à une absence de solution alternative, explique Milouda Ala, adjointe (LR) au logement à Roubaix. « Quand on reloge des personnes, on les prend en charge. La mairie dispose de cinq appartements dans le quartier de l’Alma pour de l’hébergement d’urgence mais, ils sont déjà occupés. Trouver une place pour une famille dans un centre d’accueil et d’orientation est devenu aussi très compliqué… »
Si en temps normal, les frais de relogement sont à la charge du propriétaire, son insolvabilité a forcé la mairie à les supporter pendant deux ans et demi. L’immeuble, lui, a été vendu aux enchères pour rembourser les traites du crédit que le marchand de sommeil ne payait plus.
Grâce au fonds d’aide au relogement d’urgence, la municipalité est d’ores et déjà assurée de récupérer 14 000 euros. Pour le reste, des négociations sont entamées avec l’État pour obtenir un remboursement des frais. « Ça nous est dû », assure l’élue.
(…) La Voix du Nord
Commentaires
"ça nous est dû " assure l,élue , donc l,état via le con-tribuable doit passer à la caisse , depuis le temps qu,il raque , il connait parfaitement l,adresse.
salutations.
Pendant ce temps, des Français se clochardisent sans bruit.
Ignoble, dégueulasse quand on sait que les municipalités laissent mourir de froid et de faim dans la rue des dizaines de milliers de SDF, mais qui ont le malheur d’être des FDS ! Honte à ces municipalités (et aussi aux Préfets qui organisent ces assassinats) : un jour nous leur ferons rendre des comptes, à ces abjects individus !