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Anis Amri serait passé par la France: la droite demande des comptes au gouvernement

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Le fait qu'Anis Amri, le suspect de l'attentat de Berlin, soit passé par la France pousse l'opposition à demander des explications au ministre de l'Intérieur. 

Le parcours d'Anis Amri, suspect de l'attentat de Berlin, fait polémique en Allemagne où les renseignements sont accusés de négligence, mais il fait également réagir en France. Abattu à Milan, l'homme serait en effet passé par la France avant de rejoindre l'Italie.

Très rapidement, l'opposition a visé le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux, demandant comment le terroriste avait pu «traverser» le pays «en plein état d'urgence». 

Le député de l'Yonne du parti les Républicains, Guillaume Larrivé, a été un des premiers à interpeller le ministre, tout comme le porte-parole de François Fillon, Thierry Solère. 

    

Thierry Solère dénonce une «défaillance majeure de notre chaîne de sécurité» jugeant «incroyable qu'un terroriste recherché par toutes les polices d'Europe ait pu entrer sur le territoire national, manifestement armé, puis en ressortir, sans être inquiété».

 

Le FN tape sur Schengen

 

Sans viser particulièrement le gouvernement, le FN, lui, s'en est pris à l'Europe. «Cette escapade dans deux ou trois pays a minima est symptomatique de la catastrophe sécuritaire totale que représente l'espace Schengen», a réagi par communiqué Marine Le Pen. «Privée de frontières nationales pérennes et d'infrastructures douanières au niveau, la France, comme la plupart de ses voisins, en est réduite à apprendre après coup qu'un djihadiste armé et dangereux se baladait probablement sur son sol», a encore réagi la présidente du FN appelant à mettre fin aux accords de Schengen. 

 

Sur twitter, le vice-président du FN Florian Philippot est évidemment sur la même tonalité, dénonçant l'«Europe passoire». 

 

 

 

Pour l'instant , le ministère de l'Intérieur n'a pas réagi après la mort d'Amir Nasri. Mais sur le plan de la sécurité, dans la matinée, Bruno Le Roux a annoncé que plus de 91.000 policiers, gendarmes et militaires seraient mobilisés à l'occasion du week-end de Noël. «La menace est forte, notre réponse n'a jamais été aussi forte», a-t-il expliqué lors d'un déplacement gare de Lyon.  

 

EN IMAGES. Attentat de Berlin : fin de cavale dans le sang pour Anis Amri

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  leparisien.frR.L.

Commentaires

  • L'hypocrisie de la droite a quelque chose de surréaliste. C'est elle la première responsable de la disparition de la souveraineté du pays et de ses frontières !

  • la menace n,a jamais été aussi forte , et les réponses toujours aussi faibles , faut pas traumatiser la LDH et autres gogols soucieux de son lointain .
    salutations.

  • il faut dire que ce genre de physique est courant , pour le reconnaitre.......!!, je crois l avoir plusieurs fois à Marseille...,dans tous les quartiers ,.....bref : very difficult mon cher Watson......GAUTHIER MICHEL

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