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  • Il se dévoile: Erdogan souhaite la submersion démographique de l'Europe

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    Il semblerait que la Turquie se soit engagée dans un djihâd politique moderne contre le vieux continent.

    Juriste

    SG du Collectif Culture, Libertés et Création du RBM

     
     

    « J’en appelle à mes citoyens, mes frères et sœurs en Europe […] Allez vivre dans de meilleurs quartiers. Conduisez les meilleures voitures. Vivez dans les meilleures maisons. Ne faites pas trois mais cinq enfants. Car vous êtes l’avenir de l’Europe. Ce sera la meilleure réponse aux injustices contre vous », recommandait le despote du Bosphore aux Turcs d’Europe lors d’un discours prononcé à Eskişehir (Anatolie centrale). Difficile de faire plus clair ! En campagne électorale, le dirigeant flatte les bas instincts des couches les moins cultivées de son peuple. Il leur vend un rêve : celui d’un Empire ottoman revenu d’entre les morts ! Et, par la même occasion, il nous met au défi.

    Si une légende tenace attribue à Houari Boumédiène la paternité d’une déclaration voulant que l’hémisphère nord serait un jour submergé par les populations de l’hémisphère sud (aucune source sérieuse, ou authentique, n’a jamais prouvé la véracité de ces propos), Recep Tayyip Erdoğan, lui, l’a dit et le répète. Champion de l’islam conquérant, il ne manque jamais de fustiger l’Europe, les Européens et leurs dirigeants. Dès que la décision de la Cour de justice de l’Union européenne relative au port du voile islamique en entreprise a été connue, le président turc a immédiatement déclaré que l’Union européenne, pourtant très laxiste sur ces questions, se serait lancée dans une « croisade contre le croissant »…

    Tout au contraire, il semblerait que la Turquie, forte de sa position géographique et du poids électoral de ses expatriés binationaux, se soit engagée dans un djihad politique moderne contre le Vieux Continent.

     

    Allant un cran plus loin, Süleyman Soylu, ministre de l’Intérieur de la Turquie, osait déclarer : « Je le dis à l’Europe, êtes-vous à la hauteur ? Si vous le voulez, nous pouvons ouvrir la voie aux 15.000 réfugiés que nous ne vous envoyons pas chaque mois et vous couper le souffle. » Il s’agit, tout simplement, d’une déclaration de guerre en bonne et due forme.

      

    Que la Turquie modifie sa Constitution ne nous regarde pas. Toutefois, il n’est pas illégitime d’entretenir de l’amitié pour les Turcs qui nous sont les plus proches. Démocrates, souvent athées et occidentalisés, ils risquent d’être de plus en plus marginalisés par un pouvoir largement inspiré par les imams. Le peuple turc décidera souverainement s’il entend reculer en accordant des pouvoirs presque illimités à monsieur Erdoğan. Un bien triste constat pour un pays qui pouvait être un pont entre l’Occident et l’Orient…

    Que faire pour enrayer cette spirale infernale ? En premier lieu, arrêter toutes les négociations relatives à l’entrée, progressive, de la Turquie dans l’Union européenne. Elle n’y a jamais eu sa place. Aujourd’hui encore moins qu’hier. Il faut, de la même manière, dénoncer le « pacte migratoire », marché de dupes qui nous coûte énormément d’argent et nous maintient sous le chantage des Turcs. À l’évidence, il sera nécessaire d’aider les pays européens frontaliers de la Turquie à renforcer leurs armées, Erdoğan ne faisant pas mystère de ses prétentions en Bulgarie. Enfin, il faut refuser toute immigration supplémentaire en provenance de Turquie. Allons plus loin : il convient, pour faire bonne mesure, de demander aux binationaux turcs de renoncer à leur nationalité turque ou de repartir.

    BV

  • Meeting intégral de Marine Le Pen à Metz le 18 mars 2017

    Splendide discours  suivi et acclamé par 3000  spectateurs!

    Magique Marine qui n'a pour armes que l'intelligence et la justice et le grand Peuple de France à qui elle sait redonner sa fierté!

  • Robert Ménard poursuivi : affirmer qu’il fait jour à midi devient dangereux !

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    C’est donc le 25 avril que Robert Ménard connaîtra le sort que lui réserve la 17e chambre correctionnelle et, à la suite de Maître Gilles-William Goldnadel, nous l’assurons tous de notre sympathie.

    Mais n’ayons aucune crainte, cette noble juridiction a basé sa réputation planétaire sur l’objectivité présidant aux verdicts de ceux qui prétendent encore user de leur liberté d’expression, surtout quand le Mrap, la Licra, SOS Racisme et le Collectif des lesbiennes sado-masochistes du Haut-Poitou sont parties civiles. Meuhh non, je rigole ! Je sais bien qu’aujourd’hui, pour être condamné, il suffit de constater que ce qui est est (non, il n’y a pas de faute de frappe). C’est que, bientôt, il faudra y réfléchir à deux fois avant d’affirmer qu’il fait jour à midi !

    Alors faisons un peu de juridisme de comptoir : il ne vous a pas échappé que, le 25 avril, ce sera deux jours après le premier tour de l’élection présidentielle. Lequel, selon les milieux autorisés, aurait de fortes chances de sélectionner la casaque marine pour la dernière ligne droite.

    Dans ces circonstances, la moindre condamnation du maire de Béziers pourrait avoir, surtout pour avoir fait un constat si banal qu’il n’offusque que les délateurs professionnels, des conséquences imprévisibles. Par exemple, pousser des abstentionnistes, des centristes, voire des juppéistes ou fillonistes mollement motivés à apporter – sur un mouvement d’humeur au second tour – leurs suffrages à celle qui refuse explicitement de se soumettre au « gouvernement des juges ». (Déclenchant, au passage, la fureur du Syndicat du « mur des cons », ce qui constitue toujours un pur mais, hélas, trop bref moment de bonheur…)

    On peut penser qu’une magistrature politiquement correcte y réfléchira à deux fois avant de prendre un tel risque, et qu’une relaxe n’est donc pas à exclure… en première instance ! Parce qu’un appel est toujours possible. Certes, on voit mal pourquoi Robert Ménard ferait appel (dans les dix jours) d’une décision qui lui serait favorable ; mais il est amusant de remarquer que le dernier jour serait précisément la veille du second tour.

    Sauf pour le procureur, hélas, qui, lui, dispose légalement (peut-être en raison de la gabegie qui règne dans les palais de justice) d’un délai double, soit vingt jours, pour faire appel. Ce qui nous emmènerait au-delà du deuxième tour, permettant à la magistrature en gilet rayé de reprendre ses mauvaises habitudes… Mais ce n’est grave : aujourd’hui, une condamnation par la 17e vaut médaille de la Résistance. Il suffit d’attendre la Libération !

    Richard Hanlet

    Source : Boulevard Voltaire
    « Robert Ménard poursuivi : affirmer qu’il fait jour à midi devient dangereux ! »