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  • Afghanistan: Les Etats-Unis ont lâché "la mère de toutes les bombes" contre Daesh

    Les Etats-Unis ont utilisé ce jeudi leur plus puissante bombe non-nucléaire, surnommée la «mère de toutes les bombes» en Afghanistan contre Daech.

    Ce jeudi 13 avril, les Etats-Unis ont largué en Afghanistan la bombe la plus puissante qu'ils possèdent, bombe atomique mise à part, et qu'ils ont surnommée la «mère de toutes les bombes». Cette bombe a été utilisée contre Daech, selon un porte-parole du Pentagone, en soutien aux forces afghanes et américaines opérant dans la région.

     

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    La frappe avec la bombe d'environ 10 tonnes, a visé vers 14h30 une «série de grottes» dans la province de Nangarhar (est de l'Afghanistan), où un soldat américain a été tué dans une opération le week-end dernier contre les djihadistes. «Alors que leurs pertes augmentent», les djihadistes ont recours «à des bunkers et tunnels pour renforcer» leur défense, a indiqué dans un communiqué le général John Nicholson, le chef des forces américaines en Afghanistan.

     

    En conférence de presse, le porte-parole de la Maison Blanche Sean Spicer a semblé bien embarrassé face aux journalistes. Il a refusé de dire si Donald Trump avait autorisé ce bombardement et même si le président américain avait simplement été informé qu'il allait avoir lieu.
     

      

    Quelques heures plus tard, Donald Trump assurera devant les caméras de CNN qu'il a donné son «autorisation totale» à l'armée américaine d'agir comme bon lui semble afin de combattre Daech, suggérant que le président n'intervient pas à chaque décision militaire. C'est la première fois que les Etats-Unis l'utilisent en conditions réelles, après l'avoir testée pour la première fois en 2003. Selon l'US Air Force, à l'époque, la bombe avait provoqué un panache de poussière et de fumées visible à plus de 32 kilomètres.

     

    Les Russes aussi ont leur «père de toutes les bombes»

     

    Cette bombe est dite «thermobarique» ou à «effet de souffle». Washington les développe depuis la guerre du Viêt-Nam. Les Américains avaient alors appelé cette bombe la «coupeuse de marguerites». Initialement, elle était destinée à la déforestation. Son fonctionnement est simple : la bombe libère dans un premier temps un combustible dans les 150 mètres à la ronde. Puis une seconde explosion y met le feu. Cette bombe «est la bonne munition pour venir à bout de ces obstacles et maintenir l'élan de notre campagne» contre Daech en Afghanistan, a ajouté le général John Nicholson.

     

    Les Russes possèdent eux aussi depuis 2007 leur bombe sur-puissante : le «père de toutes les bombes». Selon Moscou, à la différence de la bombe américaine, la leur serait quatre fois plus puissante, notamment parce que la température au foyer d'explosion serait deux fois plus élevée, mais en plus, le combustible ne serait pas néfaste pour l'environnement, racontait Le Monde en 2007.

     

    Loïc Le Clerc  leparisien.fr

  • JOURNAL TVL DU JEUDI 13 AVRIL 2017

  • Vladimir Poutine accueille pour la première fois Rex Tillerson à Moscou

     

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    © Sputnik Reuters
    Vladimir Poutine et Rex Tillerson

    Après avoir rencontré Sergueï Lavrov, Rex Tillerson a été accueilli par le président russe Vladimir Poutine. Cette rencontre, dont l'éventualité avait été largement discutée dans les médias, est enfin confirmée.

    Le chef de la diplomatie américain Rex Tillerson rencontre le chef d'Etat russe Vladimir Poutine dans l'après-midi du 12 avril, en compagnie du ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov, a annoncé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

    Le haut responsable américain est arrivé à Moscou dans l’après-midi du 11 avril. Tôt dans la matinée du 12 avril, il a rencontré son homologue, Sergueï Lavrov.

     

    A la veille de la visite du diplomate américaine, les médias occidentaux spéculaient sur la possibilité d'une rencontre avec le président russe. Cette rencontre n’a été confirmée qu’au dernier moment.

    Quelques heures avant la rencontre, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a affirmé aux journalistes que Vladimir Poutine pourrait recevoir Sergueï Lavrov et Rex Tillerson au cas où ces derniers jugeraient nécessaires de lui faire part des résultats de leurs négociations.

    «Il est probable qu'il le fasse. Vous savez sans doute que les négociations entre Lavrov et Tillerson vont bon train. S'ils jugent nécessaires de rendre compte au président russe de leurs résultats, vous en serez informés comme il se doit», a affirmé le porte-parole.

    RT

  • VIDEO - Libye: l'ONU dénonce des marchés où les migrants africains sont vendus comme esclaves pour quelques centaines d'euros

    http://www.fdesouche.com/841925-libye-lonu-denonce-des-marches-ou-les-migrants-africains-sont-vendus-comme-esclaves

  • Au suffrage uninominal à UN tour, Marine Le Pen serait élue présidente de la République

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    Simple comme une démocratie directe, ce système de vote est utilisé pour l’élection présidentielle dans beaucoup de pays.

    Juriste
     
     

    Ils sont venus, ils sont tous là. À quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle dans une France réduite à l’état d’urgence permanent, les ténors du pompeux comité dit « de riposte républicaine » sont venus brandir la victoire potentielle de Marine Le Pen comme l’ultime spectre électoral, dans une tribune parue dans le JDD du 9 avril.

    Car c’est là l’ultime crainte, la seule urgence des soutiens précieux de François Fillon. Qu’importe les cinq ans de « socialie » qui ont dévasté la France, ancrant dans ses gènes à coups de boutoir politique le communautarisme pour concept, le métissage comme une chance, l’asservissement de Marianne aux dogmes de Bruxelles.

    Amnésie collective, également, concernant les 2.170,6 milliards d’euros de dette publique de la France (98,4 % du PIB fin 2016) dont ces représentants LR sont pour partie débiteurs, par l’incompétence arrogante de leur président Sarkozy.

    « Ils sont républicains et craignent l’élection de Marine Le Pen, ils appellent à combattre le clan Le Pen » (JDD du dimanche 9 avril). Nathalie Kosciusko-Morizet, Christian Estrosi, Xavier Bertrand sont donc les gardiens du temple républicain, du Juste et du Vrai. Ils auraient pu déclarer la guerre au terrorisme islamique, combattre énergiquement le chômage qui plonge six millions de nos concitoyens dans la précarité, s’indigner des prières de rue de Clichy et des mosquées salafistes en exercice sur notre sol, rougir de honte face au suicide quotidien d’agriculteurs laminés par la politique commune agricole. Ils auraient pu être du côté de la France et des Français. Mais, à défaut d’avoir le feu sacré, ils l’ont aux fesses, car la présidente du Front national poursuit sa course en tête du premier tour dans les sondages.

    Si un mode de scrutin uninominal majoritaire à un tour était en place en France, Marine Le Pen serait élue le 23 avril prochain.

    Dans ce mode de scrutin, celui qui remporte le plus de voix remporte l’élection.

     

    Simple comme une démocratie directe, ce système de vote est utilisé pour l’élection présidentielle dans beaucoup de pays : Corée du Sud, Islande, Mexique, Philippines, etc. Au Royaume-Uni, est désigné Premier ministre le leader du parti qui a obtenu la majorité aux Communes, à l’issue d’un scrutin uninominal à un tour.

      

    Seulement, en France, nos élites ont la République comme étendard mais la démocratie peu regardante. Le premier parti de France, aux élections régionales de décembre 2015, arrivé en tête au premier tour dans de nombreuses régions, aura subi les alliances « mafieuses » des LR et du PS.

    La volonté électorale de plus de 30 % des Français vaut « queue de chie » quand il s’agit de conserver le pouvoir entre amis.
    Le parti mariniste n’a droit, jusqu’à présent, qu’à deux députés sur les bancs d’une Assemblée nationale pourtant censée représenter le peuple français, et la proportionnelle étant repoussée à un horizon fuyant, quand elle n’est pas tout simplement balayée d’un revers de la main par les LR.

    Avec un scrutin à deux tours à l’élection présidentielle américaine, Donald Trump n’aurait pas été élu. L’engrenage des alliances et bourrages de crânes aurait eu le temps de s’activer.

    Marine Le Pen sera probablement en tête du premier tour le 23 avril au soir. Si elle est battue le 7 mai, ce sera par une coalition hétéroclite et, en tout état de cause, celui qui sortira vainqueur des urnes n’aura aucune légitimité pour appliquer son programme.

    « Le projet de Le Pen, c’est le village d’Astérix, la potion magique en moins », déclarait NKM au JDD. C’est oublier que les Gaulois étaient aussi d’irréductibles guerriers.

    BV 12/04/2017

  • 17 393 individus sont inscrits au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation terroriste

     

    13h12

    La mesure de la radicalisation n’est évidemment pas une science exacte. On ne peut guère se fonder que sur les signalements traités par l’UCLAT pour avoir une vue globale de la situation.

    Les chiffres qui suivent sont actualisés à la date du 1er mars 2017 ; ils prennent en compte les individus signalés par les services et le Centre national d’assistance et de prévention de la radicalisation (CNAPR), qui gère la plateforme téléphonique nationale de signalement, ainsi que les « objectifs » créés par les services spécialisés.

    A. LES CHIFFRES DE L’UCLAT

    1. Individus inscrits au fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT)

    Au total, 17 393 individus étaient inscrits au FSPRT, dont :

    – 7 400 individus signalés par les préfectures via les États-Majors de Sécurité (EMS) ;

    – 5 346 individus signalés par le public via le CNAPR ;

    – 5 799 objectifs inscrits par des services de police ou gendarmerie.

    Tous ces individus ne sont pas nécessairement contrôlés en permanence. Un certain nombre d’entre eux sont dits « clôturés » : les services estiment qu’ils ne nécessitent plus de surveillance, mais ils demeurent au FSPRT du fait des signes de radicalisation ayant été constatés. D’autres encore sont dits « en veille » : ils ne nécessitent plus de suivi actif mais restent néanmoins attribués à un service.

    2. Origine des signalements validés par le CNAPR

    Sur 5 651 signalements validés par le CNAPR :

    · 3 939 provenaient d’appels au numéro vert ;

    · 770 provenaient du formulaire internet du site du ministère de l’Intérieur ;

    · 941 provenaient des courriels des services de police et de gendarmerie36(*).

    Par ailleurs, 2 046 individus ont été formellement identifiés sur une zone de combat en Syrie et en Irak et 249 individus présumés décédés ont été recensés.

    Répartition totale des signalements CNAPR + EMS depuis le 29 avril 2014

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  • JOURNAL TVL DU MERCREDI 12 AVRIL 2017

  • PROMENADE - Une nouvelle de Jacques Aboucaya

    Promenade

     

    Je n'ai jamais désiré le printemps

    Avec un sourire d’une telle impatience

    J’ai cru que l’hiver m’avait épousée,

    laissée sur une île pelée

     

    Claudia Solal, Parmi les arbres pensifs

     

    Ce matin-là, Lydia était de méchante humeur. Mécontente d’elle-même, mécontente du monde entier. Dès son réveil, les causes s’étaient accumulées. Minuscules, certes, mais leur multiplication avait de quoi justifier sa morosité. D’abord, l’ampoule de sa lampe de chevet avait rendu l’âme. Puis c’est la bouilloire électrique qui avait refusé de fonctionner. Dans un faux mouvement, elle avait renversé et brisé le vase de cristal dans lequel elle avait disposé, la veille, avec amour, le bouquet de pervenches cueillies dans son jardin. Et elle avait failli éclater en sanglots quand son miroir lui avait rappelé, sans ménagement, qu’elle avait, sur une foucade, sacrifié la belle chevelure qui ondulait hier encore sur ses épaules. Comme si sa beauté, sa grâce naturelles dussent bénéficier en quoi que ce soit  de ce geste sacrilège !

     

    Quant à la consultation de sa messagerie, une vraie douche froide : un mail lui apprenait l’annulation du concert qu’elle devait donner la semaine suivante à La Salamandre. Pour couronner le tout, les vocalises auxquelles elle s’astreignait quotidiennement avaient tourné court. Un enrouement aussi tenace que subit. Le ciel lui-même, un ciel d’avril, incertain, parcouru de nuages, avec des alternances d’éclaircies, participait de l’accablement général.

     

    Oberon paraissait lui aussi sensible à cette atmosphère délétère. Au point de fuir dans une autre pièce dès que sa maîtresse apparaissait. Il entretenait pourtant avec elle des relations quasiment fusionnelles depuis qu’elle l’avait recueilli et nourri, encore chaton, jusqu’à sa métamorphose en un superbe matou. Sans race bien définie, certes, mais affectueux et fidèle. Lydia l’avait pourtant, ce matin, privé de sa caresse matutinale. Voilà qui en disait long sur son état de trouble, et ce n’était pas un bon présage. Pourtant, lorsqu’il la vit enfiler son anorak et chausser ses sandales de marche, il se posta sur le pas de la porte, prêt à lui emboîter le pas, comme à l’accoutumée.

     

    Il n’y avait pas long de la maison à la destination choisie par la promeneuse. A peine une demi-lieue, sur un chemin de terre serpentant à travers les prés constellés de pâquerettes, et qui allait en s’étrécissant. Au bout, des arbres, chênes, hêtres, bouleaux. Non une forêt, tout juste un petit bois. Un coin de nature demeuré sauvage, où une source alimentait un filet d’eau. Un endroit épargné par la frénésie humaine prompte à s’arroger le moindre lopin. C’est ce caractère indompté qui avait séduit la jeune femme. Inutile d’être grand clerc en psychologie pour en saisir la raison.

     

    Oberon suivait, mais à distance respectueuse. Comme pour éviter de troubler les pensées de sa mère nourricière. Aussi s’arrêta-t-il à l’orée du bosquet dès qu’il la vit pénétrer sous les frondaisons encore dénudées, mais où pointaient déjà, çà et là, prémisses d’un printemps désiré, de minuscules bourgeons. Lydia s‘assit sur le gazon. Les touffes de renoncules, de jonquilles, de crocus sauvages à peine éclos offraient au regard des taches colorées. Elles étaient disposées au hasard, sans doute. Toutefois, elles semblaient respecter un agencement mystérieux concourant à l’harmonie du lieu. Le moindre déplacement, la moindre rupture dans la succession des teintes eussent suffi à rompre ce miraculeux équilibre.

     

    Soudain, Lydia se mit à pleurer. Comme si un trop-plein d’amertume la submergeait. Comme s’il s’agissait d’expulser tout le marasme qu’elle sentait bouillonner au tréfonds d’elle-même, sans parvenir à le dominer, et dont elle se rendait confusément responsable. Les oiseaux s’étaient tus, soucieux sans doute de respecter une douleur aussi manifeste.

     

    Lorsqu’elle leva enfin les yeux, elle vit, en face d’elle, un grand chêne qu’elle avait souvent remarqué au cours de ses promenades. Et le chêne lui sourit. Du moins ressentit-elle, émanant de lui, une telle bienveillance qu’un élan irrépressible la poussa et qu’elle se blottit contre son tronc pour l’enlacer de ses deux bras. Presque instantanément, elle sentit une sorte d’engourdissement de sa conscience tandis qu’une grande paix descendait en elle.

     

    « Il ne sert à rien, murmurait l’arbre à son oreille, de se rebeller contre l’ordre du monde. De prétendre infléchir les événements. Le hasard n’existe pas. Tout est prévu, l’enchaînement des causes et des effets obéit à un plan que tu ne saurais discerner, mais dont la réalité sous-tend la marche de l’univers. La seule sagesse consiste non à s’insurger, ou à se lamenter, mais à accepter cette harmonie supérieure. Mieux encore, à y participer consciemment. A se couler dans le fleuve du temps. A se fondre dans un monde à la cohérence duquel participe le moindre atome qui nous constitue, toi, moi et toutes les créatures. Sois sereine. Prépare-toi, comme je le fais, à l’avènement du printemps.  Tout ce qui arrive a un sens. Apprends à discerner, sous les apparences, les aspects positifs de toute chose. C’est la clef du bonheur. »

     

    Comme si elle émergeait d’un long sommeil, la jeune femme prit brusquement conscience qu’elle n’avait pas cessé d’étreindre le grand chêne et que sa position pouvait faire naître, chez un éventuel promeneur, un soupçon de dendrophilie d’un genre insolite. Se retournant, elle s’aperçut qu’Oberon l’avait rejointe. Assis dans l’herbe, à ses pieds, il attendait avant de prendre à son tour la parole. Son œil était plein de malice. « Ce chêne a raison, dit-il. J’espère que tu comprends maintenant que tout prend son sens dans un ordre plus vaste. Ainsi, chaque fois que je chasse un oiseau pour déposer à tes pieds sa dépouille encore palpitante, tu devrais me remercier au lieu de me gronder. Car sache-le : c’est une offrande que je te fais, ô maîtresse adorée. »

     

    Lydia se baissa, prit le chat qui se blottit contre elle. Sa fourrure était douce et chaude.

     

    Jacques Aboucaya

    NdB:  Je vous conseille de lire cette nouvelle ravissante!

  • Les Brigantes -Elections blues

    (merci à Dirk)