Ô saisons, ô châteaux
Ô saisons ô châteaux,
Quelle âme est sans défauts ?
Ô saisons, ô châteaux,
J'ai fait la magique étude
Du Bonheur, que nul n'élude.
Ô vive lui, chaque fois
Que chante son coq gaulois.
Mais ! je n'aurai plus d'envie,
Il s'est chargé de ma vie.
Ce Charme ! il prit âme et corps.
Et dispersa tous efforts.
Que comprendre à ma parole ?
Il fait qu'elle fuie et vole !
Ô saisons, ô châteaux !
Et, si le malheur m'entraîne,
Sa disgrâce m'est certaine.
Il faut que son dédain, las !
Me livre au plus prompt trépas !
- Ô Saisons, ô Châteaux !
Commentaires
Quel beau poème, susceptible de maintes interprétations ! Un antidote contre le prosaïsme de l'époque...
Un grand merci, Gaëlle, pour tous ces rayons de soleil !
Un grand merci pour votre commentaire, très cher ami!
Sans ce poème, il manquerait quelque chose à la poésie française. Un chant, un cri, un pur élan de jeunesse et de liberté.
Il doit y avoir une signification mais je n'y ai rien compris.