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  • Le premier ministre en campagne sur le terrain pour aider Marie Sara

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    Élections législatives - Gard


    Marie Sara a reçu hier le soutien d'Édouard Philippe, le Premier ministre.

    Optimiste certes mais pas rassurée pour autant, c'est ainsi que Marie Sara a mené campagne hier après-midi à Aigues-Mortes dans le Gard avec l'appui forcément très médiatisé d'Édouard Philippe le premier ministre qui court d'une circonscription à l'autre pour «accélérer» les candidats En Marche !

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    Dans cette deuxième circonscription, dimanche dernier, l'ancienne torera à cheval s'est inclinée (32,16 %) d'une pointe de crinière, 48 voix d'avance pour Gilbert Collard, l'avocat et député sortant (32,27 %) qui se présente sous la bannière du Rassemblement Bleu Marine soutenu par le Front National.

    «Je suis confiante car je sens autour de moi une dynamique vraiment positive. Je veux redonner le sourire à cette circonscription et surtout éviter qu'elle replonge dans le noir et l'obscurité représentés par le FN» explique Marie Sara qui capitalise les soutiens, surtout ceux du Parti socialiste du Gard.

    «Un vote de foi dans la République»

    À gauche, les autres partis ont fait le service minimum : un communiqué pour appeler à faire barrage au Front National et rien de plus pour Danièle Floutier de France Insoumise (13,07 %) comme pour la candidate écologiste (2,99 %). Pascale Mourrut de Les Républicains, arrivée troisième (14,22 %) ne s'était toujours pas exprimée hier en fin de journée.

    «Attention, le défi n'est pas encore réussi. C'est à la dernière minute le jour de l'élection que tout se joue. Il nous faut donner une solide majorité au président pour que nous puissions entreprendre les réformes nécessaires. Et le vote aujourd'hui, c'est un vote de foi dans la république», a expliqué le Premier ministre.

    Il a également lancé un appel aux abstentionnistes qui ont dans leur poche du costume de ce dimanche les clefs de ce scrutin. Pendant une vingtaine de minutes en terrasse d'une brasserie, Édouard Philippe s'est entretenu avec quelques grands élus qui soutiennent la démarche électorale de la directrice des arènes de Mont-de-Marsan (Landes).

    «Il nous faut surtout renouer avec l'espoir, ce que les Français peuvent ressentir au fond d'eux-mêmes. Nous pouvons rebondir», a ajouté le Premier ministre.

    Dans le même temps, Gilbert Collard recevait hier la visite et le soutien de son ami politique, Robert Ménard, le maire de Béziers. L'avocat est lui aussi parti à la chasse aux abstentionnistes. Pour ne pas perdre sa place !

  • Le Gallou: "la force de ce pouvoir est d'être l'ami des grands patrons de presse"

    http://www.bvoltaire.fr/force-de-pouvoir-detre-lami-de-grands-patrons-de-presse/?mc_cid=a2c6a32b59&mc_eid=0b0d8f3739

  • JOURNAL TVLibertés du 16 JUIN 2017

  • Les candidats de La République En Marche de Macron fuient le débat

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    16/06/2017 – FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Avant même le premier tour des élections législatives, de nombreux candidats macronistes n’avaient pas participé aux différents débats télévisés organisés par les chaînes locales. Des absences d’autant plus remarquées qu’ils étaient des inconnus faisant pourtant figure de favoris et qu’en face de nombreux candidats de petits partis acceptaient de se livrer à l’exercice.

    Les exemples de Fabienne Colboc, candidate en Indre‑et‑Loire, et d’Anissa Khedher, candidate du Rhône, n’ont pas arrangé les choses. En effet, des montages vidéos de leurs piètres prestations lors de débats télévisés sont ressortis en début de semaine : leurs propos sont confus, voire incohérents. Jean‑Luc Mélenchon a même ironisé sur ces « 400 bizuts qui arrivent » à l’Assemblée.Ces candidates ont donc refusé le débat de deuxième tour demandé par leurs adversaires.

    Mais loin d’être isolés, ces cas illustrent la tendance générale. Ainsi, Nicolas Dhuicq (des Républicains) qui s’interroge à propos de son adversaire, « De quoi a‑t‑il peur ?» se demande‑t‑il. Ou Philippe Vardon (du Front national) qui réclame de toute urgence un débat avec Cédric Roussel, son adversaire. On peut encore citer encore Olivier Faure (PS) qui twitte : « Quand ta concurrente En Marche veut bien ton siège à l’Assemblée mais pas débattre avec toi avant. »

    Tous les opposants à La République En Marche s’accordent donc sur un point : critiquer le refus de débattre des candidats à la majorité présidentielle. Du côté d’En Marche, on assure qu’aucune consigne n’a été donnée aux candidats : « On n’a jamais refusé de débat démocratique, ce sont des raisons personnelles. »

  • FOLHUMOUR

     

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  • Douglas Murray (le « Zemmour anglais ») estime que l’Europe meurt sous le poids de l’immigration

     

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    Best-seller au Royaume-Uni, « The Strange Death of Europe » soutient que notre continent meurt sous le poids de l’immigration. Rencontre avec le Zemmour anglais.

    La liste des best-sellers est un excellent baromètre des humeurs d’un pays. Depuis sa parution le 4 mai, The Strange Death of Europe (Bloomsbury) trône dans le classement du Sunday Times. Son auteur, Douglas Murray, y défend la thèse que le Vieux Continent, fatigué et rongé par la culpabilité historique, est en train de mourir du fait de la trahison des élites incapables de mesurer les conséquences d’une immigration de masse. Pour le philosophe conservateur Roger Scruton, c’est « un livre d’une importance vitale », tandis qu’à gauche, le Guardian n’y voit que du racisme dans une version « plus chic, littéraire et respectable ». Depuis, les attentats à Manchester et à Londres ainsi que le débat autour du multiculturalisme n’ont fait que renforcer les tirages de l’essai.

    Se rangeant résolument dans la famille des déclinistes, Douglas Murray pourrait être catalogué comme un Éric Zemmour insulaire, mais en plus jeune (il a 37 ans) et nettement plus « posh ». (…)

    Douglas Murray : « Je vois deux raisons majeures à ce qu’à la fin de l’existence de la plupart d’entre nous, l’Europe ne sera plus l’Europe. La première, c’est le mouvement de masse de personnes entrant dans notre continent. Et l’autre, c’est que cela arrive au moment même où l’idée de ce que nous sommes s’est évaporée. Au point tel que n’importe qui dans le monde qui vient en Europe devient automatiquement un Européen. L’Europe n’est plus qu’un lieu commode pour le reste de la planète. Ce qui n’est pas la même chose que de partager une culture et une histoire. En France comme en Grande-Bretagne, les choses changent et ces changements sont spectaculaires sur la durée d’une seule existence, mais les élites ne le reconnaissent pas. »

    Le journaliste Robert Winder, dans son ouvrage Bloody Foreigners, a montré que votre pays a toujours été une nation d’immigration…

    « Les faits contredisent cet argument. Si vous prenez le dernier millénaire, l’île britannique a eu une population très stable. Les migrations les plus importantes provenaient de l’Irlande. Et il y a eu les huguenots fuyant la persécution en 1681. Mais le chiffre – 50 000 – de ces protestants à qui Charles II a offert un refuge est petit par rapport à ce qui se passe aujourd’hui, tandis que la différence culturelle entre des anglicans et des huguenots ne peut, de mon point de vue, pas être comparée avec celle avec des Pakistanais ou des Érythréens. Nous prétendons bien sûr que toutes les migrations sont les mêmes, mais ce n’est pas le cas. Et les chiffres comptent. Le mouvement de population le plus significatif dans l’histoire britannique a été l’invasion normande, ce qui, selon les estimations, représentait un changement de 5 % de la population. Or, l’événement le plus important dans l’histoire britannique n’est rien comparé à ce qui se passe aujourd’hui ! »

    Avec la mondialisation, n’est-il tout simplement pas illusoire de vouloir empêcher les gens de circuler?

    (…) Vous pouvez avoir une circulation de personnes, faire du business, avoir des marchés mondiaux, sans que les personnes deviennent automatiquement des citoyens. Qu’y a-t-il de tellement dur avec le fait d’affirmer les frontières ? Dans la ville d’où je vous parle, Londres, nous avons maintenant des barricades massives autour des monuments importants. Pourquoi ne pas mettre ces barrières aux frontières ?

    N’est-ce pas flatteur que des gens désirent venir en Europe, car nous vivons dans un endroit pacifique, tolérant et libre ?

    Évidemment ! Les gens n’émigrent pas vers l’Arabie saoudite pour la culture ou le climat. Et ils ne vont pas au Soudan pour profiter de la liberté. Ils viennent vers l’Europe, car c’est un endroit prospère, mais aussi généreux. Mais, attention, vous pouvez être dans une situation d’être flatté tout en étant mortel. À la fin, nous devons décider si nous voulons un pays avec une culture ou non. Si nous décidons que non, alors le monde entier pourra venir. Mais je pense que c’est bien plus sensé de dire que nous sommes très chanceux d’avoir notre mode de vie, mais justement, parce que nous avons de la chance, il faut le préserver plutôt que de tout dilapider.

    Vous vous êtes rendu à Lampedusa et à Lesbos. Qu’avez-vous dit à ces migrants qui ont risqué leur vie pour traverser la Méditerranée ? Et que devrions-nous leur dire collectivement en tant que pays civilisés ?

    (…) Nous devons dire très clairement que l’Europe ne peut pas être le domicile de toute personne dans le monde qui souhaite en faire sa résidence. Car sinon nous, Européens, deviendrons des SDF. Je pense qu’on peut faire ça de manière décente, en réalisant une vraie séparation entre qui est légitime pour s’installer ici et qui ne l’est pas. Dans tous les cas, vous ne récompensez pas les gens qui enfreignent les lois, ce qui est la situation actuelle. Je souligne aussi que les États arabes du Golfe ont, en 2016, octroyé l’asile à zéro réfugié syrien. Cela en dit beaucoup sur l’oumma, cette « grande nation » musulmane dont on nous parle tant. Simplement, ces pays ne sont pas suicidaires, alors que nous le sommes clairement. Je cite dans le livre un officiel koweïtien, Fahad al-Shalami, qui expliquait que le « Koweït et les pays du Golfe sont des endroits chers, et pas appropriés pour les réfugiés ». Nous, en Europe, surestimons massivement les populations que nous pouvons assimiler dans nos sociétés et sommes persuadés que les migrants deviennent immédiatement européens, alors que ces pays arabes savent que de nouveaux arrivants viennent accompagnés de leurs idées.

    Mais nous défendons les droits de l’homme !

    Un équilibre doit être trouvé. Nous pouvons être généreux sans être suicidaires. Nous sommes dans cette situation étrange où nous nous mentons à nous-mêmes. Je donne l’exemple d’un député allemand avec qui j’ai parlé et qui était un fervent supporteur de la politique d’accueil de Merkel. Il présentait le problème des migrants comme un simple problème administratif, expliquant que les migrants recevaient 60 heures de cours pour apprendre les valeurs allemandes, mais qu’il faudrait peut-être les monter à 100 heures. Pour lui, intégrer un million de personnes en une année n’était pas « un gros problème ». Mais en même temps, il était incapable d’admettre clairement que si le flux de migrants avait depuis diminué, c’était parce que l’Union européenne avait payé la Turquie pour qu’elle retienne ces migrants et que les frontières, notamment en Macédoine, ont de nouveau été renforcées.

    Une nouvelle forme de réaction politique face à l’immigration et à l’islam est apparue au début des années 2000 dans le pays qui se considérait comme le plus libéral, ouvert et tolérant en Europe : les Pays-Bas. Avant son assassinat en 2002, Pim Fortuyn, homosexuel revendiqué, a voulu se distinguer des partis d’extrême droite traditionnels comme le Front national…

    (…) Naïvement, on aurait pu penser que dans une métropole branchée les gens seraient bien plus tolérants que dans les régions rurales. C’est l’idée reçue que plus de diversité signifie plus de libéralisme sur le plan des mœurs, alors que dans la réalité, il y a au contraire le risque d’un recul. Le rêve que les mosquées côtoient des bars gay ne se concrétise pas. Des gens comme Fortuyn ont réalisé ça très tôt.

    Vous n’aimez pas non plus le terme « islamophobie ». Pourquoi ?

    Les gens qui utilisent le terme d’« islamophobie » ne sont de toute évidence pas sincères. Après le dernier attentat à Londres, des groupes de musulmans étaient regroupés autour des stations de métro et ils portaient des tee-shirts disant « je suis musulman, posez-moi les questions que vous voulez ». Sérieusement, si la Grande-Bretagne était vraiment un pays guidé par une haine des musulmans – ce que le terme « islamophobie » suggère –, pensez-vous que ces gens s’afficheraient comme ça dans les rues ? Ces accusations sont une tentative de faire passer l’Europe pour un continent raciste. Ce chantage moral est intolérable. Et je rappelle dans le livre que les personnes d’origine musulmane qui sont réellement en danger dans nos pays ne sont pas des salafistes, mais des libres penseurs comme Ayaan Hirsi Ali ou Hamed Abdel-Samad, qui vivent sous protection policière alors qu’eux croient réellement dans les principes des Lumières et exercent leur droit démocratique dans une société libre et laïque.

    « Enough is enough », a déclaré Theresa May après le dernier attentat à Londres. Est-ce une remise en cause du modèle multiculturel anglais ?

    Je crois que nous sommes tous désormais familiers avec cette routine d’un discours ferme consécutif à chaque attentat. Après celui de 2005 à Londres, Tony Blair expliquait que les règles du jeu allaient changer. Évidemment, rien n’a changé. David Cameron a lui aussi déclaré que « sous la doctrine d’un multiculturalisme d’État, nous avons encouragé différentes cultures à vivre des existences séparées, loin de la majorité des gens ». Ce « enough is enough » est donc totalement vide de sens, d’autant que je doute que Theresa May soit en position de faire quoi que ce soit (rires).

    On a longtemps opposé deux modèles, celui multiculturel anglo-saxon et celui laïque français. Mais les récents attentats dans votre pays ont rappelé qu’aucun d’entre eux n’avait le monopole du terrorisme…

    La France et la Grande-Bretagne ont des modèles structurels différents. Mais en dépit de ces différences entre votre pays et le mien, ou entre la Grande-Bretagne et le modèle scandinave, nous constatons tous le même phénomène. Nous avons passé la dernière décennie à nous demander qui avait raison, mais chacun a échoué, un par un. Je pense cependant qu’il y a un aspect qui joue grandement en votre faveur en France – et je ne dis pas cela parce que je m’adresse à un journal français : c’est la clarté des fondations de la République. La France est en meilleure position que n’importe quel pays européen pour faire face à ça. Je doute d’ailleurs que beaucoup de nations qui ont connu la vague terroriste que vous vivez depuis trois ans soient aussi robustes sur le plan social. Cela s’explique par une forte connaissance de qui vous êtes. En Grande-Bretagne, nous n’avons pas cette République, et cela entraîne une trop grande flexibilité, qui est un problème.(…)

    Le Point

    Merci à valdorf

  • Submergée, l’Italie tente de canaliser l’afflux de nouveaux migrants

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    Par  le 15/06/2017

    11h04
                                                                              

    Depuis le début de l’année, près de 62.000 migrants sont parvenus en Italie. Soit 17% de plus qu’en 2016 à la même époque, année marquée pourtant par un record d’arrivées.

    Le Figaro

  • Pour éviter la « consanguinité », le ministre des Finances allemand vante l’ouverture des frontières

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    12h19

    Pour Wolfgang Schäuble, l’ouverture des frontières allemandes à l’immigration va au-delà du simple devoir d’accueil des réfugiés. C’est une nécessité, pour éviter que le pays de 80 millions d’habitants ne sombre dans la consanguinité.

     

    Dans les colonnes du Zeit, le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble s’est fendu d’un vibrant plaidoyer en faveur de l’immigration, mettant en avant les dangers que représenterait selon lui une fermeture des frontières.

    «S’isoler nous ruinerait. Cela dégénérait en consanguinité», a jugé tout en mesure Wolfgang Schäuble. Il a ainsi défendu la politique d’ouverture prônée par le gouvernement Merkel, estimant que «les musulmans enrichissent l’ouverture et la diversité [allemande]».

    «Regardez la troisième génération des Turcs, en particulier des femmes», a-t-il fait valoir pour étayer son propos. «C’est un énorme potentiel d’innovation», a-t-il ajouté sans développer son point de vue.

    (…)

    RT

    Merci à Made in france

  • Jacques Bompard: " Emmanuel Macron représente , à mes yeux, l'abomination"

     

     

    15/06/2017 – VAUCLUSE (NOVOpress) : Jacques Bompard, député sortant de la quatrième circonscription du Vaucluse et maire d’Orange, a obtenu 33,8 % dans sa ville mais n’est arrivé que deuxième dans la circonscription (19,1 %) derrière Carole Normani (LREM, 25,2 %). Il a accordé un entretien au quotidien Présent. Nous le publions ci-dessous.

    Jacques Bompard Présent– Comment expliquez-vous [votre score] ?

    — Je crois que l’explication est double : le FN, qui a strictement fait campagne contre moi, a engrangé des voix [ndlr : Catherine Candela, candidate FN, a obtenu 18,1 %], et le système médiatique est contre nous. Le poids de la télévision dans la vie politique est colossal, son impact sur les cerveaux se constate dans les résultats électoraux. Depuis quelques semaines, vous croisez des gens, intelligents par ailleurs, mais qui vous répètent les sornettes entendues dans telle ou telle émission, c’est effrayant. Il y a une dérive totalitaire : la France devient la Turquie et Macron, Erdogan. La Ligue du Sud, elle, n’est jamais à la télévision. Nous sommes tricards. Donc, quelle que soit la qualité du travail local que l’on fait, nous partons avec un handicap.

    — Le FN n’est donc pas seul responsable de cette deuxième place ?

    — Non, bien sûr : il y a Macron. Nous avons face à nous une candidate LREM inconnue, comme beaucoup d’autres ailleurs. Carole Normani sort de nulle part. Un jour elle se dit représentante commerciale, le lendemain spécialiste dans le vin. Son profil est confus, mais c’est logique : le macronisme, c’est la confusion. En ce sens elle est représentative de son mouvement. Sans mener campagne, elle fait un tabac. Mais c’est le jeu démocratique : on est jeune, on est beau, alors on plaît !

    — Mais vous êtes jeune et beau vous aussi, Monsieur le maire…

    — Je suis jeune et beau, mais personne ne le dit à la télé !

    — Comment s’organisent les soutiens en vue du second tour ?

    — Personnellement, j’apporte mon soutien à l’ensemble des candidats de droite dans le département, qu’ils soient FN (Hervé de Lépinau, Anne-Sophie Rigault) ou LR (Jean-Claude Bouchet, Julien Aubert). J’ai reçu le soutien de deux conseillers départementaux du FN, Antonia Dufour et Rémi Rayé.

    Quant à Catherine Candela, qui a été éliminée, elle a appelé à voter pour moi, non sans y mêler des attaques personnelles et politiques – curieuse façon de soutenir. Mais le fait est que j’ai, formellement, le soutien du Front national. Or la cohérence politique implique aujourd’hui de se soutenir les uns les autres face à Emmanuel Macron qui représente, à mes yeux, l’abomination.

    Néanmoins, je ne suis pas inquiet pour le second tour. Dans la circonscription, les électeurs de droite ont recueilli 52 % des suffrages et les électeurs d’extrême gauche ne devraient pas voter pour le candidat des banques.

    Propos recueillis par Samuel Martin

    Entretien publié dans Présent daté du 16 juin 2017