Trystan se sentait mal dans sa peau de femme, alors il a décidé de devenir un homme. Faudra pas compter sur lui pour défendre la veuve et l’orphelin attaqués dans la rue par un détraqué ou une racaille mais ça ne fait rien, la gente masculine s’enrichit d’un élément de plus. Les rednecks homophobes diront que ça fait un gay de moins.
Trystan a subi un traitement hormonal, c’est-à-dire de grosses injections d’hormones mâles, ce qui lui a permis d’obtenir cette voix grave qui fait la fierté des mâles et qui fait vibrer les femelles. Justement, la femelle du Trystan c’est la Biff, qui lui n’a pas changé de sexe, et qui reste homo « normal », dirons-nous. Les plus traditionnels d’entre nous auront remarqué que la normalité a reculé d’un pas, ou a été repoussée d’un cran et que bientôt, on regrettera nos bon vieux pédés, qui seront un peu nos « pédés tradi ».
On a l’air de faire de l’humour mais l’humour est depuis quelques années pulvérisé par la réalité. La science mal exploitée et les délires humains vont plus vite que les vannes les plus tordues, et pas forcément les plus tordantes. Paris Match semble soutenir ce pauvre couple qui subit moins de quolibets dans les rues de Portland (une ville tolérante) que sur les réseaux sociaux. Quand on connaît la violence des commentaires US...
Trystanus & Biffidus ont adopté déjà deux enfants, mais ils en voulaient un « naturel ». Comme eux, quoi. Quand on connaît les problèmes générés par les adoptions, surtout quand il s’agit d’enfants issus d’autres cultures, on se dit que nos deux tourterelles vont peut-être avoir des surprises à l’adolescence de leur progéniture. Mais n’oublions pas l’amour, qui peut tout. Et la femille inspire au moins l’amour et la tendresse, sur les photos. Pourvu que ça dure.
Les enfants adoptifs les appellent « Dada » et « Daddy », Daddy étant une ex-femme, on le rappelle, et Dada l’homme resté homosexuel. On a un peu de mal à imaginer les accouplements de Dada & Daddy mais au fond, ça ne nous regarde pas. Quand Trystan a commencé à prendre de la testostérone, à l’adolescence, il raconte qu’il avait « l’impression de vivre en même temps une puberté et une ménopause ». Il ajoute qu’il ne s’est pas fait greffer un pénis car cela coûte trop cher, plusieurs dizaines de milliers de dollars, avec 50% de chances que ça foire.
E&R
Commentaires
Si elle est devenue homme conformément à son " ressenti " et à ses souhaits , pourquoi n' est-elle pas attirée par les femmes ?
Deux enfants ont déjà été confiés dans le cadre de l' adoption à ce duo. Il s' agit d' un crime contre l' humanité.
L'humour est pulvérisé par la réalité comme le dit justement l'article !…et oui, si ça continue, on regrettera nos "bons vieux pédés tradis" !
On croit toujours qu'on a atteint le fond de la décadence, mais ce puits semble ne pas avoir de fond !
En attendant, rions un bon coup, ces détraqués sont quand même assez désopilants dans leur genre ! Paris Match devrait lancer une souscription pour aider Dada ou Daddy (je ne sais plus !) à s'acheter un beau pénis !
Plaignons ces pauvres enfants tombés dans leurs pattes !
pour la gauche , LGBT, certaines églises et consorts , il s,agit là de progressisme , je ne pense pas que cette charmante famille puisse prendre des vacances un jour en Tchétchénie .
salutations.
Ce texte a un parfum de flatulence malsaine et de décomposition digne de Sodome et Gomorrhe ;o)