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  • JOURNAL TVL 17.10.17

  • A 88 ans, «Mamie nazie» condamnée à six mois de prison pour négationnisme par la justice allemande

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    © Paul Zinken Source: Reuters
    Ursula Haverbeck lors de son procès à Berlin
     

    Une des figures de proue du négationnisme allemand, Ursula Haverbeck, 88 ans, surnommée par la presse «Mamie nazie», a été condamnée le 16 octobre à six mois de prison ferme pour des propos niant l'Holocauste.

    Déjà condamnée à plusieurs reprises dans le passé pour des propos similaires, Ursula Haverbeck a été sanctionnée par un tribunal de Berlin pour avoir publiquement déclaré en janvier 2016, dans un restaurant de la capitale, que le génocide des juifs par les nazis n'avait jamais existé et qu'il n'y avait jamais eu de chambres à gaz à Auschwitz. Elle avait aussi contesté que des millions de personnes y aient été exterminées.

    A la barre, Ursula Haverbeck a affirmé qu'elle n'avait fait que citer les extraits d'un livre. L'octogénaire, qui a immédiatement annoncé son intention de faire appel, avait été filmée en train de tenir ces propos.

    Ursula Haverbeck a déjà été condamnée à quatre reprises pour des propos similaires, notamment à 10 mois de prison ferme en 2015 pour avoir déclaré que l'Holocauste était «le plus grande mensonge» de l'Histoire.

    Elle ne s'est toutefois jamais retrouvée derrière les barreaux. Car, elle a systématiquement interjeté appel de toutes ses condamnations et aucune des procédures n'a atteint le stade de la condamnation irrévocable.

    En 2009, elle avait écopé d'une amende de 2 700 euros pour avoir menacé la présidente de l'époque du Conseil central des juifs d'Allemagne «d'un nouveau pogrom».

    Sur son site internet, Ursula Haverbeck se présente comme «une représente du révisionnisme historique» et se targue d'être une «combattante intrépide pour la vérité».

    Elle était l'épouse de Werner Georg Haverbeck, un militant d'extrême droite décédé en 1999 avec lequel elle avait fondé en 1963 à Vlotho le Collegium Humanum, présenté comme un établissement d'enseignement, mais réputé pour être un nid de négationnistes. Il a été interdit en 2008.

    Selon les travaux des historiens, quelque 1,1 million de personnes, dont un million de juifs, ont péri entre 1940 et 1945 dans le seul camp d'Auschwitz-Birkenau. Au total, six millions de juifs ont été exterminés par les nazis.

    Lire aussi : Chambres à gaz qualifiées de «détail» : amende de 30 000 euros confirmée pour Jean-Marie Le Pen

     

  • Pourquoi Harvey Weinstein ne fait pour l'instant l'objet d'aucune poursuite judiciaire

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    >Faits divers|C.Si. avec A.R.|17 octobre 2017, 16h54 | MAJ : 17 octobre 2017, 16h56|0

    L'actrice Meryl Streep a dénoncé le comportement «honteux» du producteur Harvey Weinstein.

     
     

    Véritable paria depuis la trentaine d’accusations d’harcèlement sexuel et de viols le concernant, le producteur américain est pour l'heure visé par deux enquêtes policières à Londres et New York.

    Depuis les premières révélations du New York Times le 5 octobre, Harvey Weinstein n’a plus rien du producteur omnipotent dictant sa loi sur les plateaux de cinéma et les tapis rouges du monde entier. Quitté par sa femmegommé des tablettes du septième artlicencié par sa propre maison de production, l’Américain a déjà commencé à payer le prix des accusations de harcèlement sexuel et de viol émises par une trentaine d’actrices et de mannequins. Du moins socialement et professionnellement. Car sur le plan judiciaire, l'homme de 65 ans ne fait, pour l'heure, l'objet d'aucune poursuite, ni d'aucune condamnation.

     


    Depuis le 12 octobre, le magnat est visé par deux enquêtes policières, l’une à New York, l’autre à Londres. Aucune plainte n'a été déposée. Or sans plainte, pas de poursuites possibles, ni d'interrogatoire obligatoire. Contrairement à la France où le parquet peut s'auto-saisir, «dans ce genre d’affaires, aux Etats-Unis, il faut nécessairement qu’au moins une victime porte plainte pour qu’un procureur se saisisse», fait remarquer au Parisien Me Arthur Dethomas, avocat aux barreaux de Paris et de New York.


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    Outre la crainte des représailles et le sentiment de honte, d'autres facteurs peuvent expliquer cette absence de plainte, comme les délais de prescription pour les accusations de viol. C'est le cas en Californie -la prescription de 10 ans a été supprimée en 2016 après le procès de Bill Cosby, sans rétroactivité possible- et même en France, concernée par le cas d'Asia Argento en 1997. Les accords de confidentialité grassement payés par le producteur peuvent également justifier ce silence.
     

    Le cas new-yorkais est le plus avancé

    Toutefois, il est tout de même possible pour «la police d'enquêter après des dénonciations et de faire des perquisitions», poursuit l’expert. C’est ainsi que deux enquêtes ont été ouvertes : les investigations de la police britannique, à Scotland Yard, concernent quatre agressions présumées. La première est survenue dans l'ouest de Londres à la fin des années 1980, les trois autres ont été commises à Westminster en 2010 et 2011, ainsi qu'à Camden en 2015. 

    Les enquêtes de la police new-yorkaise se cantonnent pour l'instant à l'agression sexuelle présumée de l'actrice Lucia Evans, remontant à 2004. Mais c’est sans doute de cette affaire que pourrait naître la saga judiciaire. Il n'existe en effet aucune durée de prescription pour les accusations de viol dans cet Etat. Selon le quotidien new-yorkais Daily News, la police locale cherche à prouver qu'Harvey Weinstein l'a forcée à lui faire une fellation. «Comme toujours, la police de New York encourage toute personne détentrice d'éventuelles informations à le faire savoir», a indiqué J. Peter Donald, porte-parole du New York Police Department Un appel relayé mardi par la police de Los Angeles. Il risque pour cette seule affaire jusqu’à 25 ans de prison. 


    «L'accusation pourrait se baser sur le témoignage de Lucie Evans pour démontrer qu'Harvey Weinstein avait un "modus operandi"», analyse dans le Guardian Corey Rayburn Yung, professeur de droit à l'Université du Kansas. «Il y a certainement eu des cas qui ont été jugés pour moins», précise-t-il.
     

    En vingt ans, une plainte et un classement sans suite

    Cependant, pas sûr que le procureur de New York, Cyrus Vance, ne se saisisse du dossier sans avoir à sa disposition des preuves matérielles irréfutables,comme une trace ADN. Ce qu'on appelle la «cause probable». En 2015, cet homme, déjà à l'origine de l'abandon des poursuites pénales à l'encontre de DSK dans l'affaire du Sofitel, avait classé sans suite la seule plainte recensée en vingt ans contre Harvey Weinstein. Ambra Battilana Gutierrez, une mannequin italienne alors âgée de 21 ans, avait pourtant réussi à enregistrer des aveux d’attouchement sexuel de la part du suspect, rappelle The New Yorker. En vain. Certains médias avaient alors pointé un don de 10 000 dollars réalisé par l'avocat de longue date du producteur, David Boies, pour la campagne de réélection du procureur. Mais celui-ci assure que cela n'a en aucun cas pesé sur sa décision.


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    «Je ne pense pas qu'il va se plier aux pressions politiques, ajoute au Guardian Lowell Sidney, un ancien procureur de New York. Même si ce que Weinstein a fait est déplorable, je ne pense pas qu'ils l’inculperont si ce n’est pas susceptible d'aboutir à une condamnation.» D'autant que le procès, s'il a lieu, est loin d'être gagné. Le producteur, qui affirme que les relations sexuelles publiquement révélées étaient consenties, s'est attaché les services d'un ténor du barreau, une diplômée d'Harvard ayant défendu des célébrités comme Mel Gibson ou Lindsay Lohan. A noter qu'en cas de procès, le producteur déchu aurait sans aucun doute les moyens financiers d'être mis en liberté sous caution.


    Quant à la bataille judiciaire au civil, se déroulant en l'absence d'un procureur, elle pourrait se traduire par des dommages et intérêts. Mais en aucun cas par de la prison. A l'image de DSK ayant conclu un accord financier avec Nafissatou Diallo à hauteur d'1,5 million de dollars. Peut-être le mécène a-t-il déjà songé à cette option, depuis le centre médical de l'Arizona, où il aurait entamé, selon TMZ, une thérapie contre la dépendance sexuelle.
     

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  • Marseille : les éboueurs lèvent le blocage pour négocier

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    Les rats s'amusent beaucoup...

     


    © Photo Henri Seurin

    La grève des éboueurs cessera-telle aujourd'hui ? Une levée du blocage a eu lieu en fin de matinée. Les grévistes seraient en cours de négociation avec la direction Derichebourg Propreté qui les emploie.

    Par Ghislaine Milliet 

    Après huit jours de grève chez les salariés de Derichebourg Propreté, cette journée de mardi va-t-elle marquer la fin du conflit social qui oppose les éboueurs à leur direction ?
    La société privée Derichebourg chargée du ramassage des ordures ménagères dans les 2ème, 15ème et 16ème arrondissements de Marseille, est en conflit ouvert depuis huit jours avec certains de ses salariés. 
    Ces derniers ont bloqué depuis mardi dernier les deux centres de transferts de Marseille, par lesquels transitent les déchets domestiques des 17 communes de la Métropole.
    Cette dernière a déposé jeudi un recours en référé auprès du tribunal administratif pour faire libérer les deux centres. 
    Après de nombreux échecs, les négociations entre les grévistes et la direction locale de Derichebourg pourraient être en bonne voie aujourd'hui. En tous cas, la levée du blocage prouve qu'il y a une avancée dans ces échanges.
  • Ces femmes qui sont sorties du silence - vidéos

    http://femmes.leparisien.fr/laparisienne/actualites/affaire-weinstein-ces-femmes-qui-sont-sorties-du-silence-13-10-2017-7328943.php#xtor=EPR-1481423566