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Bonjour Gaelle - je vous transmets un nouvel éditorial de ce chroniqueur malgache :
" Chronique de Vanf, Opinions0
L’Arabie saoudite promet que les femmes pourront accéder à trois stades de ce pays, siège de l’islam fondamentaliste. Après moult réfléxions, cette magnanimité historique, décidée le 30 octobre 2017 en faveur des «familles», sera donc accordée pour 2018, mille quatre cents ans après la mort de Mahomet. Et il faudrait applaudir !
En Arabie saoudite, la femme est interdite de sortie à moins d’être accompagnée par son père, son mari ou son fils. Ce n’est que depuis 2015 que la femme saoudienne peut se faire élire, quitte à prononcer son discours de propagande derrière un paravent ou un rideau, bien à l’abri des regards masculins. L’interdiction de permis de conduire n’a été levée qu’en septembre 2017… Bien évidemment, dans la rue, au volant, comme au stade, la femme saoudienne devra dissimuler chaque centimètre carré de son corps sous le sinistre abaya, le voile intégral noir de l’obscurantisme.
Ce n’est certainement pas en Arabie saoudite que pourrait exister une exposition photographique intitulée «Femmes», comme celle qui se tient actuellement à l’hôtel «Le Louvre» d’Antananarivo (jusqu’au 15 novembre).
Le prince héritier Mohammed Ben Salmane passe pour un libéral en assouplissant, à peine, un rigorisme moyenâgeux. Dire que l’Arabie saoudite avait osé prétendre organiser les Jeux Olympiques de 2020 ! Avec une proposition simplement loufoque : les hommes en Arabie saoudite, les femmes au Bahrein… Je ne comprends pas qu’on s’amuse à faire semblant de considérer ce genre de pays comme des contrées normales au lieu de simplement les exclure jusqu’à alignement sur leur siècle. Le monde n’a pas arrêté de tourner avec la mort de Mahomet, n’en déplaise à ceux qui prétendent inventer de toutes pièces des lois liberticides en son nom et lire le Coran à la lettre d’un temps révolu. Heureusement, les JO 2020 vont se dérouler au Japon.
Des femmes saoudiennes (ainsi que qataries et bruneïennes) aux Jeux Olympiques, ce n’est jamais que depuis Londres (2012), avec deux athlètes, et Rio (2016) une sprinteuse, une marathonienne, une escrimeuse, une judoka. Pas plus.
Aux JO de Berlin, en 1936, l’escrimeuse turque Halet Çambel devenait la première femme musulmane à participer aux Jeux olympiques. Elle n’était pas voilée. Aux JO de Los Angeles, en 1984, la marocaine Nawal el-Moutawakel, spécialiste du 400 mètres, devenait la première femme musulmane à remporter une médaille d’or olympique : elle courrait cheveux, bras et jambes nus. C’est aux JO 1996 d’Atlanta, qu’apparaît la première athlète musulmane voilée, une Iranienne : depuis, de compromis en compromission, de concession en capitulation, d’entorse à ses règles au reniement de ses valeurs, le CIO (comité international olympique) se fait le complice d’un «label islamique»…
Également, en 2018, l’Arabie saoudite rejoindra la commission de la condition de la femme aux Nations Unies, depuis un vote secret, et sans aucun doute aveugle, de 47 des 54 membres du Conseil économique et social de l’ONU. C’est de l’humour noir intégral contre la promotion de l’égalite homme-femme…
Post-scriptum : lors des derniers mondiaux de judo, qui se sont déroulés aux Émirats arabes unis, Israël n’eut pas le droit à une délégation officielle, ni ses médaillés à l’hymne national «Hatikva» ; lors d’un match contre l’Australie, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2018, les joueurs saoudiens avaient snobé la minute de silence observée à la mémoire des victimes de l’attentat islamiste de Londres où un fanatique avait foncé dans la foule avec sa camionnette…charmantes moeurs islamistes…
Par Nasolo-Valiavo Andriamihaja
d,ailleurs quand les femmes en A S auront le droit de s,habiller comme des occidentales pour sortir dans la rue, une loi sera établie pour protéger les hommes du harcèlement sexuel/visuel , que procurera cette vision diabolique de cette nouvelle "femme libérée" de sa contrainte vestimentaire .
en cas de viol , la faute retombera automatiquement sur la femme .
salutations.
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Bonjour Gaelle - je vous transmets un nouvel éditorial de ce chroniqueur malgache :
" Chronique de Vanf, Opinions0
L’Arabie saoudite promet que les femmes pourront accéder à trois stades de ce pays, siège de l’islam fondamentaliste. Après moult réfléxions, cette magnanimité historique, décidée le 30 octobre 2017 en faveur des «familles», sera donc accordée pour 2018, mille quatre cents ans après la mort de Mahomet. Et il faudrait applaudir !
En Arabie saoudite, la femme est interdite de sortie à moins d’être accompagnée par son père, son mari ou son fils. Ce n’est que depuis 2015 que la femme saoudienne peut se faire élire, quitte à prononcer son discours de propagande derrière un paravent ou un rideau, bien à l’abri des regards masculins. L’interdiction de permis de conduire n’a été levée qu’en septembre 2017… Bien évidemment, dans la rue, au volant, comme au stade, la femme saoudienne devra dissimuler chaque centimètre carré de son corps sous le sinistre abaya, le voile intégral noir de l’obscurantisme.
Ce n’est certainement pas en Arabie saoudite que pourrait exister une exposition photographique intitulée «Femmes», comme celle qui se tient actuellement à l’hôtel «Le Louvre» d’Antananarivo (jusqu’au 15 novembre).
Le prince héritier Mohammed Ben Salmane passe pour un libéral en assouplissant, à peine, un rigorisme moyenâgeux. Dire que l’Arabie saoudite avait osé prétendre organiser les Jeux Olympiques de 2020 ! Avec une proposition simplement loufoque : les hommes en Arabie saoudite, les femmes au Bahrein… Je ne comprends pas qu’on s’amuse à faire semblant de considérer ce genre de pays comme des contrées normales au lieu de simplement les exclure jusqu’à alignement sur leur siècle. Le monde n’a pas arrêté de tourner avec la mort de Mahomet, n’en déplaise à ceux qui prétendent inventer de toutes pièces des lois liberticides en son nom et lire le Coran à la lettre d’un temps révolu. Heureusement, les JO 2020 vont se dérouler au Japon.
Des femmes saoudiennes (ainsi que qataries et bruneïennes) aux Jeux Olympiques, ce n’est jamais que depuis Londres (2012), avec deux athlètes, et Rio (2016) une sprinteuse, une marathonienne, une escrimeuse, une judoka. Pas plus.
Aux JO de Berlin, en 1936, l’escrimeuse turque Halet Çambel devenait la première femme musulmane à participer aux Jeux olympiques. Elle n’était pas voilée. Aux JO de Los Angeles, en 1984, la marocaine Nawal el-Moutawakel, spécialiste du 400 mètres, devenait la première femme musulmane à remporter une médaille d’or olympique : elle courrait cheveux, bras et jambes nus. C’est aux JO 1996 d’Atlanta, qu’apparaît la première athlète musulmane voilée, une Iranienne : depuis, de compromis en compromission, de concession en capitulation, d’entorse à ses règles au reniement de ses valeurs, le CIO (comité international olympique) se fait le complice d’un «label islamique»…
Également, en 2018, l’Arabie saoudite rejoindra la commission de la condition de la femme aux Nations Unies, depuis un vote secret, et sans aucun doute aveugle, de 47 des 54 membres du Conseil économique et social de l’ONU. C’est de l’humour noir intégral contre la promotion de l’égalite homme-femme…
Post-scriptum : lors des derniers mondiaux de judo, qui se sont déroulés aux Émirats arabes unis, Israël n’eut pas le droit à une délégation officielle, ni ses médaillés à l’hymne national «Hatikva» ; lors d’un match contre l’Australie, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2018, les joueurs saoudiens avaient snobé la minute de silence observée à la mémoire des victimes de l’attentat islamiste de Londres où un fanatique avait foncé dans la foule avec sa camionnette…charmantes moeurs islamistes…
Par Nasolo-Valiavo Andriamihaja
d,ailleurs quand les femmes en A S auront le droit de s,habiller comme des occidentales pour sortir dans la rue, une loi sera établie pour protéger les hommes du harcèlement sexuel/visuel , que procurera cette vision diabolique de cette nouvelle "femme libérée" de sa contrainte vestimentaire .
en cas de viol , la faute retombera automatiquement sur la femme .
salutations.