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  • Evasion dramatique d'un soldat nord-coréen vers le Sud où il est soigné pour ses blessures

    Pour tenter d'abattre le transfuge, un militaire nord-coréen a brièvement franchi, la semaine dernière, la ligne de démarcation et ainsi violé l'accord d'armistice signé entre Séoul et Pyongyang.

    Après avoir annoncé qu' un soldat nord-coréen avait réussi, le 13 novembre, une évasion rocambolesque vers le Sud , le Commandement des Nations unies en Corée (UNC) a présenté ce mercredi matin les images de vidéosurveillance dramatiques de cette défection et révélé qu'un militaire de l'armée nord-coréenne avait même brièvement franchi, ce jour-là, la ligne de démarcation tracée au sol entre les deux nations pour tenter d'abattre le transfuge.

    Les images de l'évasion du soldat nord-coréen vers le Sud

     

    L'homme, âgé d'une vingtaine d'années, avait été atteint de cinq balles tirées par les soldats nord-coréens dans les quelques secondes qui avaient rythmé sa traversée de la frontière sur l'esplanade de la « zone commune de sécurité » (JSA) à Panmunjom, seul secteur ouvert de la longue Zone démilitarisée (DMZ) où les deux armées rivales se font face sans être séparées par des barbelés, de hautes barrières grillagées et des champs de mines antipersonnel.

    Après de multiples opérations et une phase médicale très critique, le transfuge nord-coréen, dont l'identité reste secrète, a repris connaissance, mardi, dans un hôpital de Suwon, au sud de Séoul, où il avait été évacué par hélicoptère, quelques minutes après s'être effondré, grièvement blessé, dans un tas de feuilles mortes, derrière un muret situé du côté Sud de la frontière.

    Conscient mais dans un état physique précaire

    « Il a repris conscience et a demandé à regarder la télévision », a expliqué mardi une source médicale, avant d'indiquer que des films sud-coréens étaient diffusés dans sa chambre pour son « confort psychologique ». Pour le rassurer sur le fait qu'il était bel et bien au sud, les médecins lui auraient aussi accroché un drapeau sud-coréen dans sa chambre.

     

    Le transfuge communiquerait avec le corps médical mais parlerait avec hésitation et montrerait des signes de dépression, a précisé l'hôpital qui s'était inquiété, la semaine dernière, de la précarité de son état physique. Le chirurgien qui l'avait opéré pour retirer les balles de son corps avait notamment expliqué qu'il avait trouvé une quantité phénoménale de vers intestinaux dans son ventre, dont un mesurant près de 27 centimètres. L'homme de 1,70m ne pèse que 60 kilos.

    Mouvement de panique

    Les images diffusées ce mercredi montrent le mouvement de panique qui a saisi les troupes du Nord dans les secondes où elles ont tenté d'intercepter le transfuge sur un site hautement symbolique, où Pyongyang place traditionnellement ses troupes les plus fidèles pour éviter ce type de défections humiliantes pour le régime.

    Les premières minutes de la vidéo montrent une jeep militaire roulant à vive allure sur la route isolée de campagne menant, côté Nord, au « village » frontalier ultra-militarisé de Panmunjom. Le véhicule ne s'arrête pas devant l'un des derniers grands bâtiments nord-coréens de la zone où sont postés plusieurs gardes et fonce directement vers l'esplanade ouverte où passe la frontière. Ce passage semble alarmer les gardes. Quelques secondes plus tard, la jeep coince ses roues dans un fossé d'écoulement, situé près de la ligne de démarcation. Après avoir tenté de relancer le véhicule, le soldat nord-coréen sort en trombe de l'auto, alors que quatre autres militaires courent vers lui et ouvrent immédiatement le feu dans sa direction.

    Franchissement de la ligne de démarcation

    L'un des poursuivants s'élance même à sa poursuite et passe la ligne de démarcation (LDM), symbolisée par une large ligne blanche au sol. « On le voit courir pendant quelques secondes au-delà de la LDM avant de repartir du côté Nord », a détaillé, ce mercredi matin dans son briefing, le colonel Chad Carroll, porte-parole de l'UNC qui a enquêté, ces derniers jours, sur le déroulé de l'incident.

    Le Commandement des Nations unies en Corée a d'ailleurs « demandé une réunion pour discuter des mesures pour empêcher de telles violations futures », a précisé le militaire américain, en référence à cette incursion qui enfreint l'accord d'armistice de 1953 signé par Séoul et Pyongyang à l'issue de trois années de guerre. « Les conclusions clé de l'équipe spéciale d'enquête sont que l'Armée nord-coréenne a violé l'accord d'armistice en tirant au-delà de la LDM et en franchissant temporairement la LDM », a-t-il ajouté.

    Sauvetage coordonné

    Sur d'autres images, prises une trentaine de minutes après l'incident, trois soldats sud-coréens sont vus rampant au sol derrière le muret pour approcher le transfuge blessé, apparemment inconscient. A quelques mètres, d'autres soldats sud-coréens et américains coordonnent le sauvetage.

    Selon le colonel Chad Carroll, ces troupes au Sud auraient parfaitement respecté le Code de conduite mis en place sur cette zone très sensible pour éviter une escalade. « L'accord de l'armistice a été bafoué mais il reste en place », a confirmé le général Vincent K. Brooks qui dirige le Commandement des Nations unies.


    En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/monde/asie-pacifique/030911940719-une-video-spectaculaire-montre-levasion-du-soldat-nord-coreen-pour-le-sud-2132214.php#p70LgOuAaCZVxmOF.99

  • JT TVL 23 NOVEMBRE

  • PROTÉGER, PRÉSERVER, PROJETER. Par Nicolas BAY



    En Europe et même au sein de l'ensemble de l'espace occidental, bouleversés par les conséquences conjuguées de la globalisation, de la déconstruction sociétale et de l'immigration massive, la question de l'identité se fait chaque jour plus centrale. Le réveil des peuples est en cours, et à l'Union européenne des technocrates et des banquiers, doit désormais succéder le retour de la vraie Europe des nations et des libertés.

    Nous devons d'un même élan protéger nos nations et défendre notre civilisation, pour en finir avec l'usurpation d'une Union européenne qui s'est traduite par une anti-Europe, n’œuvrant pas au rayonnement de notre civilisation commune mais tout au contraire à sa destruction progressive. La « libre-circulation des biens et des personnes » est aujourd'hui surtout la libre-circulation des armes, des drogues et des terroristes !

    Si notre identité doit être protégée et préservée, c'est bien parce qu'elle est la base sur laquelle nos pays doivent s'appuyer pour se projeter vers l'avenir, tout autant que pour se projeter à nouveau comme des acteurs de premier plan tant sur le plan économique, que sur le plan culturel ou encore diplomatique.

    C'est une réflexion à la fois sur la force de notre identité, mais aussi sur les dangers qui la guettent et les moyens d'y faire face, que le groupe Europe des Nations et des Libertés vous propose de partager lors de ce colloque aux invités prestigieux.

    Bien à vous,

     

    Nicolas BAY
    Co-président du groupe Europe des Nations et des Libertés au Parlement européen
    Vice-président du Front National