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  • JT TVL 23 MARS 2018

  • Attaque à Trèbes : ce que l'on sait de Redouane Lakdim, l'assaillant du Super U

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    Le Marocain de 26 ans a été tué par les forces de l'ordre. Il était connu des services de police.

    Par L'Obs

     

    L'attaque de Trèbes, qui a coûté la vie à trois personnes et blessé deux autres (dont deux gravement), a été menée par un homme se réclamant du groupe djihadiste Etat islamique. 

    Le suspect, Redouane Lakdim, est un Marocain de 26 ans, "fiché S depuis 2014, en raison de sa radicalisation et de ses liens avec la mouvance salafiste", a indiqué le procureur de la République, François Molins.

    L'homme aurait agi seul. Il a été abattu par les forces de l'ordre qui ont donné l'assaut contre le supermarché Super U dans lequel il était retranché.

    Une "proche" de l'assaillant a été placée en garde à vue ce vendredi soir pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle".

    Suivi pour radicalisation ?

    L'homme était suivi par la direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI), explique au "Parisien" une source proche de l’enquête. "Très actif sur les réseaux sociaux salafistes, il avait été incarcéré à Carcassonne en 2016, sans que l’on sache encore pour quelle raison", écrit le quotidien. 

    Selon RTL, Redouane Lakdim était fiché au FSPRT (Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste). Une version que pondère le ministre de l'Intérieur : 

    "Il avait 26 ans et était connu pour des faits de petite délinquance et nous l'avions suivi et nous pensions qu'il n'y avait pas de radicalisation, mais il est passé à l'acte brusquement."

    L'homme était connu de la justice notamment pour détention d'armes et trafic de stupéfiants. "Aucun signe précurseur ne laissait présager un passage à l’acte terroriste", a souligné François Molins.

    Le terroriste retranché sollicitait la libération de "frères", a précisé le procureur. D'après plusieurs médias, il demandait notamment la libération de Salah Abdeslam, du commando terroriste du 13-Novembre.

    Un témoin de l'attaque du Super U a assuré qu'il avait crié "Allah Akbar" en rentrant dans le supermarché. Une autre témoin, joint par Franceinfo raconte :

    "Un homme a crié et a tiré des coups de feu à plusieurs reprises. J'ai vu une porte de frigo, j'ai demandé aux gens de venir se mettre à l'abri. Nous étions dix et nous sommes restés une heure. Il y a eu encore des coups de feu et on est sorti par la porte de secours derrière. [...] Il a crié Allah je ne sais pas quoi, je ne l'ai pas vu."

    "Le suspect a d'abord volé une voiture à Carcassonne, tuant un passager et blessant le conducteur, avant de toucher à l'épaule un CRS à proximité de la caserne située non loin de là. Ensuite, il a tué deux autres personnes au cours de la prise d'otages dans le supermarché de Trèbes", ont précisé ces sources.

    L'homme "a pénétré vers 11h15 dans ce supermarché Super U et des coups de feu ont été entendus", a précisé une source à l'AFP.

    Se revendique de Daech

    D'après le parquet de Carcassonne, le preneur d'otages s'est revendiqué du groupe terroriste Etat islamique. Lequel a revendiqué l'attentat quelques heures plus tard.

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    Le parquet antiterroriste a ouvert une enquête du chef d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste et tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste, séquestrations sous conditions en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroristes criminelle. L'enquête est confiée à la sous-direction antiterroriste (SDAT), la Direction générale de la sécurité intérieure DGSI et la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) Montpellier.

    Quelqu'un de "calme", "sympa"

    Le jeune homme vivait selon "le Parisien" avec ses parents et ses sœurs, dans un appartement de Carcassonne, perquisitionné en début d’après-midi. Contactée par le quotidien, une voisine explique que le suspect a été vu ce vendredi matin accompagnant sa petite sœur à l’école. Une autre voisine, citée par "le Parisien", décrit le jeune homme comme quelqu'un de "calme", "sympa", avec "toujours un mot gentil". La même personne explique aussi que le jeune homme fréquentait régulièrement la mosquée.

    L'Obs

  • Trèbes : Un lieutenant-colonel de 45 ans s’est échangé contre un otage lors de l’attaque (Màj : il est grièvement blessé)

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    Saluons cet authentique héros français qui n'a pas hésité à risquer sa vie pour sauver une femme, et prions pour qu'il survive à ses  graves blessures

     

    18h53

    Lieutenant-colonel du groupement de gendarmerie de l’Aude, Arnaud Beltrame, 45 ans, a été grièvement blessé dans la prise d’otages du Super U de Trèbes (Aude) près de Carcassonne vendredi 23 mars 2018. Arnaud Beltrame a été le patron des gendarmes du sud-Manche, commandant de la compagnie d’Avranches (Manche) de 2010 à 2014. Originaire du Morbihan, il avait quitté Avranches pour intégrer le ministère de l’Ecologie. Il avait passé le concours de l’Ecole de guerre. Il avait été fait chevalier de la Légion d’Honneur en mai 2012.

    « Acte d’héroïsme »
    A Trèbes, le lieutenant-colonel de gendarmerie s’était proposé comme otage en échange de la libération d’une femme. L’officier est ensuite resté à l’intérieur du magasin jusqu’à l’assaut du GIGN, vers 14 h 30. « Il avait laissé son téléphone ouvert, et c’est lorsque nous avons entendu les coups de feu que le GIGN est intervenu » pour neutraliser le terroriste, a déclaré Gérard Collomb, Ministre de l’Intérieur, saluant au passage « le courage du lieutenant-colonel pour cet acte d’héroïsme ».

    Prémonitoire ?
    Fait prémonitoire ou pas, en décembre 2017, selon nos confrères de la Dépêche du Midi, le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame avait organisé avec la Préfecture de l’Aude et les pompiers locaux un exercice simulant un attentat à Carcassonne. Le scénario était une tuerie de masse dans un supermarché.

    La Manche Libre


    Lors de la prise d’otages vendredi, un gendarme est entré volontairement dans le supermarché Super U de Trèbes (Aude) en échange d’un civil. Il a été « gravement » blessé selon le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb qui a salué son « héroïsme ». […]

    France Bleu


    Selon les informations de nos confrères du Figaro, un lieutenant-colonel de 45 ans se serait échangé contre un otage dans l’attaque qui a frappé un supermarché de Trèbes ce vendredi matin.

     

  • POUR CLÉMENTINE AUTAIN, PAS PLUS DE PROFANATION À SAINT-DENIS QUE DE MISOGYNIE À SEVRAN. ELLE N’EST PAS BELLE, LA VIE ?

     

     

    Ne les appelez plus « les Insoumis » mais les « Toutpermis ». Qui peuvent dire à leur guise tout et rien. Et surtout n’importe quoi.

    Ecrivain, journaliste
     
    Son blog 
     
     
     
     

    Pour Clémentine Autain, « il n’y a rien à profaner [à Saint-Denis]. On a tout mis à la fosse commune en 1793 »… « rien » et « tout » désignant laconiquement les dépouilles des rois qui ont fait la France, selon le livre éponyme de Georges Bordonove, et « on » pouvant aussi bien être, dans sa bouche, pronom indéfini désignant une foule anonyme de révolutionnaires que première personne du pluriel, unissant sa personne aux sans-culottes dont elle est la fière héritière.

    …mais « on » a oublié un petit « rien » : que « tout » avait été remis à la Restauration. 1 « On » n’a pas à « tout » connaître de son département pour être élu, mais « on » n’est pas obligé de ne « rien » savoir non plus, et « on » pourrait quand même se renseigner : « on » aurait pu jeter un coup d’œil sur Wikipédia pour vérifier avant de tweeter, mais il est vrai que l’Histoire en soi est un savoir bourgeois, et lorsqu’« on » appartient à FI, l’alpha est 1789 et l’oméga 1793. Avant et après, il n’y a « rien ». Sans compter « qu’on » est d’une génération pour laquelle la Restauration n’a jamais été enseignée au lycée, la France passant peu ou prou de la Révolution à la guerre de 14, avec juste un petit mot sur Napoléon, et aussi – cela va sans dire – sur les exactions de la colonisation. Pas plus de profanation, donc, à la basilique que de misogynie dans les bars de Sevran. Elle n’est pas belle, la vie, en Seine-Saint-Denis ?

    Pour Éric Coquerel, le président de la République n’avait pas à « intervenir dans une église », même pour un hommage à Johnny Hallyday. C’est ce qu’il a dit à la télé (CNews) en décembre dernier.

     

    Mais un député de la République peut « intervenir dans une église » – comme il le revendique, bravache, dans un tweet épinglé, « J’assume d’avoir soutenu cette occupation » – pour y emmener, par provocation, une foule bruyante de migrants criant leurs revendications au mégaphone, et notamment « On est chez nous », empêchant, comme le raconte un témoin sur Facebook, les fidèles de rentrer et de prier, et surtout d’assister à la messe dominicale – une obligation pour tout catholique.

     

    Alors que la République, selon l’article 1 de la la loi de 1905, garantit le libre exercice des cultes, un député peut donc en toute impunité se vanter d’avoir contribué à l’entraver, et un autre peut nier, par un mensonge caractérisé, qu’un lieu de sépulture ait été profané.

    Ne les appelez plus « les Insoumis » mais les « Toutpermis ». Qui peuvent dire à leur guise tout et rien. Et surtout n’importe quoi.

     

    Notes:

    1. Le 19 janvier 1817, Louis XVIII fit ramener les restes de ses prédécesseurs, récupérés dans les fosses, dans la crypte de la basilique, où ils sont rassemblés (car la chaux a empêché leur identification) dans un ossuaire scellé par des plaques de marbre sur lesquelles sont inscrits les noms des monarques. 
  • VIDEO - Alexis Lacroix (l’Express) : « Quelques migrants ont un peu chahuté dans cette église […] la fachosphère essaie d’instrumentaliser ce micro-événement »

    http://www.fdesouche.com/974861-alexis-lacroix-lexpress-quelques-migrants-ont-un-peu-chahute-dans-cette-eglise-la-fachosphere-essaie-dinstrumentaliser-ce-micro-evenement

     

    20h50

     

    Le Figaro Live du 21 mars 2018

    Merci à Tancrède

  • JT TVL 22 MARS 2018