Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Italie : Matteo Salvini veut recenser les Roms avant d’éventuelles expulsions

     

    21h46

     

    Nouvelle polémique en Italie. Matteo Salvini, ministre de l’Intérieur, a annoncé le prochain recensement des Roms vivant en Italie, lundi 18 juin. Son objectif est d’éventuellement expulser ceux de nationalité étrangère, et, « malheureusement » de garder les Italiens – ce sont ses termes.

    Egalement patron de la Ligue, Matteo Salvini était interrogé sur une télévision régionale de Lombardie, sa région d’origine. Il a expliqué qu’il souhait « voir qui, comment et combien ils sont ». Cela permettra, selon lui, d’évaluer la possibilité d’expulser ceux de nationalité étrangère qui se trouveraient en situation irrégulière. Quant aux « Roms italiens, malheureusement, tu dois te les garder à la maison ».

    Une élue dénonce « une trouvaille au parfum vaguement fasciste »

    Ce projet de recensement a déclenché un tollé dans les rangs de l’opposition et une réaction prudente de la communauté Rom. Dans un communiqué, l’Association Nation Rom a répondu que le point sur cette communauté avait déjà été fait l’an dernier par l’Institut national italien de la statistique (Istat). L’organisation a également réclamé une rencontre au plus vite avec le nouveau ministre.

    « [Matteo] Salvini continue sa campagne électorale avec des mots toujours plus aberrants », a jugé de son côté une sénatrice du Parti démocrate (PD, centre-gauche), Simona Malpezzi, pour qui ce recensement est « seulement la dernière trouvaille au parfum vaguement fasciste » de la part du nouveau ministre de l’Intérieur. Matteo Salvini a déjà fait la une de l’actualité la semaine dernière en s’opposant à l’entrée dans un port italien de l’Aquarius, navire humanitaire chargé de 630 migrants.

    « D’abord les attaques contre les migrants (…) et maintenant celles contre les Roms », a critiqué de son côté le chef de groupe du parti de gauche Libres et Egaux (LeU) à la Chambre des députés, Federico Fornaro. « L’important est de fomenter la haine et de créer un ennemi »« Certains parlent de ‘choc’, pourquoi ? Je pense seulement à ces pauvres enfants à qui on apprend à voler et l’illégalité », a réagi de son côté Matteo Salvini sur Twitter.

  • Aquarius : la moitié des migrants veulent l’asile en France, selon le gouvernement espagnol (MàJ vidéo)

     

    0h35

    Les passagers de l’Aquarius ont obtenu un titre de séjour provisoire. Ils doivent faire une demande d’asile à Madrid ou à Paris.
    Les 630 migrants de l’Aquarius ont pu recevoir les premiers soins médicaux, après une semaine d’errance en Méditerranée. Rappelons-le, ils ont été accueillis à Valence. Et un titre de séjour provisoire de 45 jours leur a été délivré. Alors qui sont ces migrants ? De quels pays viennent-ils ?

    lci.fr


    « Quasiment la moitié des migrants ont manifesté leur volonté de demander l’asile en France, pays ayant offert d’accueillir une partie des personnes voyageant sur le navire », selon un communiqué.

    Près de la moitié des 630 migrants secourus par l’Aquarius et arrivés dimanche dans le port espagnol de Valence veulent demander l’asile en France, a annoncé lundi le gouvernement du socialiste Pedro Sanchez. « Quasiment la moitié des migrants ont manifesté leur volonté de demander l’asile en France, pays ayant offert d’accueillir une partie des personnes voyageant sur le navire » Aquarius, a indiqué le gouvernement dans un communiqué. (…)

    Europe 1

  • ZEMMOUR sur l'Aquarius

  • L'Italie annonce qu'elle ne ratifiera pas le CETA

     

    L'Italie annonce qu'elle ne ratifiera pas le CETA
    Manifestation contre le CETA à Rome en juillet 2017
     

    L'accord de libre-échange entre l'UE et le Canada doit être ratifié par les parlements nationaux européens mais le ministre italien de l'Agriculture annonce que son pays s'opposera à un texte qu'il juge dangereux pour les AOP et IGP italiennes.

    C'est une annonce qui place encore davantage l'Italie en marge des orientations des autres Etats membres de l'Union européenne (UE) : le 14 juin, le nouveau ministre italien de l'Agriculture a annoncé, à l'occasion d'un entretien accordé au quotidien La Stampa, que son pays ne comptait pas ratifier l'accord de libre-échange entre l'UE et le Canada (CETA).

    «Nous ne ratifierons pas l'accord de libre-échange avec le Canada parce qu'il ne protège qu'une petite partie de nos AOP (appellations d'origine protégée) et de nos IGP (indications géographiques protégées)», a expliqué Gian Marco Centinaio, membre de la Ligue.

    Ce refus provoquera sans nul doute de nombreuses réactions. L'Italie est en effet, parmi les 28 Etats membres de l'UE (bientôt 27 après le départ annoncé du Royaume-Uni), le pays qui compte le plus grand nombre de produits porteurs de l’appellation IGP et AOP.

    Le CETA a été approuvé en février 2017 par le Parlement européen. Il est entré en vigueur de manière provisoire en septembre dernier mais la procédure requiert encore une ratification par chaque parlement national. Ce n'est qu'à cette condition qu'il produira ses effets. L'annonce de Gian Marco Centinaio vient donc compromettre l'avenir du texte.

    Le nouveau gouvernement italien, composé de membres de la Ligue et du Mouvement 5 étoiles, multiplie les prises de position marquant son désaccord avec le consensus, déjà fragile, des pays membres de l'UE. Le 13 juin, Rome a officialisé son mécontentement de la politique migratoire européenne en annonçant sa volonté de créer un «axe» avec l'Autriche et l'Allemagne contre l'immigration clandestine.

    Lire aussi : L'Allemagne, l'Autriche et l'Italie veulent créer un «axe» contre l'immigration illégale, selon Kurz

    RT

  • JOURNAL DU 18/06/18 - TV1