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  • Un adolescent tué lors d'une dispute pour une trottinette à Paris

     

    Faits divers

    La victime qui roulait en trottinette a été poignardée./ Photo d'illustration Pixabay
    La victime qui roulait en trottinette a été poignardée./ Photo d'illustration Pixabay
     

    Un jeune homme de 17 ans a été mortellement poignardé dans la nuit de samedi à dimanche à Paris à la suite d'un "différend au sujet d'une trottinette", a-t-on appris lundi de sources policières. Vers minuit samedi soir, port de la Tournelle dans le Ve arrondissement de Paris, l'adolescent a reçu trois coups de couteau au niveau de l'abdomen, selon une source policière confirmant une information du Parisien.

     

    Malgré l'intervention des sapeurs-pompiers et du SAMU, il est décédé sur place vers 01h30. L'agression a eu lieu à la suite d'un "différend au sujet d'une trottinette", selon une autre source policière.

    L'auteur des coups de couteau, âgé de 18 ans, a pris la fuite. Désigné par des témoignages, il a été interpellé en possession d'un couteau ensanglanté vers 02h30 devant son domicile dans le XIIIe arrondissement de Paris. Il a été placé en garde à vue. Son frère qui a tenté de s'opposer à l'intervention de la police a également été interpellé.

    La Dépêche

  • L'"Aquarius" n'accostera pas à Marseille : "Pour l'instant, la France dit non"

     

    L'"Aquarius" n'accostera pas à Marseille : "Pour l'instant, la France dit non"
    L'Aquarius en mer, le 23 juin 2018. (PAU BARRENA/AFP)

    Le navire, qui a reçu une nouvelle alerte, a changé de cap lundi soir.

    Par L'Obs

     

    Bientôt privé de pavillon, le navire humanitaire "Aquarius" avec ses 58 migrants à bord n'accostera pas à Marseille pour le moment, le gouvernement préférant élaborer une "solution européenne" selon le principe du "port sûr le plus proche".

    "Aujourd'hui, nous faisons la demande solennelle et officielle aux autorités françaises" de donner, "de manière humanitaire, l'autorisation de débarquer" les rescapés, parmi lesquels 17 femmes et 18 mineurs, exhortait lundi soir le directeur des opérations de SOS Méditerranée, Frédéric Penard.

    Mais ce mardi matin, l'"Aquarius" n'était plus en route vers Marseille, a annoncé sur RTL Aloys Vimard, coordinateur de projet MSF à bord du navire. Toujours au large de la Libye, le navire a, en effet, changé provisoirement de cap pour porter assistance à un bateau en détresse avec 100 migrants à son bord, annonce-t-il. "Nous avons reçu l'alerte par un avion européen qui a vu un bateau en caoutchouc en détresse avec 100 personnes à son bord. Nous avons immédiatement changé notre cap pour pouvoir apporter assistance à ces personnes, elles ont été récupérées par un bateau marchand. Nous proposons notre assistance et attendons des instructions."

  • Immigration illégale et « fermeté » : les grosses ficelles de Merkel et Macron

     

     
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    À l’approche des élections européennes sur fond de forts progrès des partis populistes et identitaires, Macron et Merkel, inquiets voire paniqués, se sont mis d’accord sur la stratégie à adopter :faire croire qu’ils vont faire preuve de « fermeté » en matière d’immigration illégale.

    Depuis leur rencontre le 7 septembre à Marseille les deux chefs d’État rivalisent de propos « fermes » sur l’immigration. Angela Merkel vient même de conclure avec le gouvernement algérien un accord de retour portant sur 3 à 5 000 de ses ressortissants. Une goutte d’eau dans l’océan des migrants, clandestins ou pas, installés en Allemagne depuis 2014.

    De son côté, Emmanuel Macron a, lui, promis des reconduites « pour celles et ceux interceptés en situation irrégulière et qui n’ont pas vocation à obtenir l’asile ». « Tout en respectant nos valeurs ». En réalité, la première année du mandat du président Macron a vu un nombre d’expulsions de clandestins exactement au même niveau que les « bonnes années ». L’immense majorité des clandestins n’est jamais inquiétée.

    Au regard de ces déclarations, de cette théâtralisation de mesures insuffisantes, l’axe de campagne des dirigeants de la France et de l’Allemagne pour les élections européennes de 2019 est cousu de fil blanc.

    Du reste, la recette commence à être connue. Dans cet article du Figaro daté du 17 octobre 2010, on pouvait déjà lire : « Angela Merkel durcit un peu plus son discours pour faire entendre sa voix dans le débat sur l’immigration qui agite son pays. Ce week-end, la chancelière a simplement et radicalement enterré le modèle d’une Allemagne multiculturelle, où pourraient cohabiter harmonieusement différentes cultures. Cette approche « Multikulti » – « nous vivons côte à côte et nous nous en réjouissons » – a « échoué, totalement échoué », a-t-elle lancé devant le congrès des Jeunesses de sa formation conservatrice. »

    Hasard ? Six scrutins régionaux se profilaient alors à l’horizon.

    Cinq ans plus tard, emporté par son sentimentalisme et son messianisme de fille de pasteur protestant, elle ouvrait grand les portes de l’Allemagne à plus d’un million de « migrants ». Voilà ce que valent les promesses de campagne d’Angela Merkel et de tous ses semblables qui n’ont la « fermeté » en bandoulière que lors des périodes électorales.

    Dorénavant, Merkel a changé de braquet et c’est d’un jour à l’autre qu’elle souffle le chaud et le froid sur la question migratoire. Quelques jours avant l’accord de retour des clandestins algériens, elle inventait des « chasses aux étrangers » suite aux meurtres de jeunes Allemands. Elle a même démis de ses fonctions le chef du renseignement intérieur qui l’avait alors contredit sur l’existence de ces prétendues chasses.

    En matière d’ « en même temps », Macron a là une concurrente de choix tout en restant le maître incontesté du genre. Le 29 août, il « endossait le rôle d’opposant principal à Salvini et Orbán ». Le 17 septembre, il plastronnait aux côtés du Chancelier conservateur autrichien promettant de la « fermeté » et des expulsions. Un Chancelier dont d’importants membres de son gouvernement sont justement des proches alliés ou admirateurs de Salvini et Orbán.

    Ce grand écart permanent saute de plus en plus aux yeux des Allemands comme des Français et de tous les Européens. La réalité rattrape à grandes enjambées ceux qui voudraient se servir de la question migratoire pendant les élections pour l’oublier ensuite durant leur mandat. Elle devient le sujet central car elle est le sujet vital. Leur « en même temps » craque de tous côtés. Ces imposteurs ne peuvent plus que perdre du terrain.

    Jean-David Cattin

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