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  • JT TVLibertés 16 octobre 2018

  • Slovénie : tollé après un concours de « contes anti-migrants »

     

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                                                                  Migrants

     

    Dans ce conte, il était demandé de montrer qu' »il est bon de vivre dans une famille traditionnelle,, entouré de ses compatriotes ».

    L’Association des écrivains slovènes s’est érigée jeudi contre le lancement d’un concours invitant les enfants à écrire des contes sur « les dangers liés au multiculturalisme et à l’immigration illégale », à l’initiative de l’hebdomadaire du parti conservateur SDS (opposition).

    « Famille traditionnelle » et « compatriotes ». Lancé par Demokracija, organe de la formation de l’ancien Premier ministre Janez Jansa, ce concours à l’attention des moins de 10 ans propose jusqu’à 300 euros de récompense aux jeunes lauréats. Le cahier des charges est strict : les contes devront « renforcer la conscience nationale et encourager le patriotisme » et montrer qu' »il est bon de vivre dans une famille traditionnelle (père, mère, enfants), entouré de ses compatriotes et de ses animaux domestiques ».

    Les migrants, « espèces invasives ». Un équilibre menacé par « des héros négatifs », à savoir des migrants décrits comme des « intrus » et pouvant être représentés sous la forme d' »espèces invasives étrangères », selon l’hebdomadaire. Mais « à la fin, le patriotisme et la famille gagnent toujours », précise le règlement.

    Des écrivains protestent contre « une propagande raciste ». Dans un communiqué signé par les représentants de 140 institutions publiques slovènes, l’Association des écrivains dénonce une « propagande raciste » et souligne que les enfants « méritent des contes humains, ouverts et tolérants qui favorisent l’empathie et non la haine ».

  • Espagne : émergence d’une droite anti-immigration, le parti « Vox » admire Isabelle la Catholique et s’inspire de Viktor Orbán

     

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    La formation Vox, créée en 2013 par d’anciens militants du Parti populaire et jusqu’ici très confidentielle, a réuni 10 000 personnes à Madrid.

    L’image a fait l’effet d’un électrochoc dans un pays qui semblait vacciné contre l’extrême droite. Dimanche 7 octobre, près de 10 000 personnes se sont entassées dans les gradins du palais de Vistalegre, à Madrid, pour acclamer les leaders de la petite formation Vox, Santiago Abascal et José Antonio Ortega, venus égrener leurs « cent mesures urgentes pour l’Espagne ».

    Au programme : recentralisation de l’Etat, dissolution des régions autonomes, interdiction des partis indépendantistes, (…) expulsion des immigrés en situation irrégulière, construction de murs à Ceuta et Melilla, retrait de l’espace Schengen, alignement sur le groupe de Visegrad (groupe informel réunissant la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie).

    La foule était si nombreuse que des centaines de personnes sont restées derrière les portes de ces anciennes arènes symboliques, qui ont vu naître en 2014 la formation de la gauche radicale Podemos. A l’intérieur, Vox s’en prenait à « la petite droite lâche », en référence au Parti populaire (PP), et à la « girouette orange », c’est-à-dire le parti libéral Ciudadanos, et promettait « la grande Espagne, de nouveau ».

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    Santiago Abascal
     
    @Santi_ABASCAL
     
     

    Y al fin la conquistó VISTALEGRE (Madrid) 7 de octubre de 2018. Multitudinario acto de VOX. Miles abarrotaron el coso y miles se quedaron a las puertas. <img class="Emoji Emoji--forText" title="Flag of Spain" draggable="false" src="https://abs.twimg.com/emoji/v2/72x72/1f1ea-1f1f8.png" alt="