Libye : résumé des opérations de la coalition par BFMTV
20 mars 2011
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Printemps en Provence
(Cliquez sur la photo pour l'agrandir deux fois)
Le temps a laissié son manteau
De vent, de froidure et de pluye,
Et s'est vestu de brouderie,
De soleil luyant, cler et beau.
Il n'y a beste, ne oyseau,
Qu'en son jargon ne chante ou crie
Le temps a laissié son manteau
De vent, de froidure et de pluye.
Riviere, fontaine et ruisseau
Portent, en livree jolie,
Gouttes d'argent, d'orfaverie ;
Chascun s'abille de nouveau
Le temps a laissié son manteau.
Le destroyer USS Barry en action samedi
19 mars 2011
Actualisé à 23h50 avec bilan des attaques de missiles
La France se sent sans doute ce soir un peu moins isolée. Depuis ce soir, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne sont entrés dans la danse. Contre Kadhafi. Au total, plus d’une vingtaine de navires français, canadiens, britanniques et italiens participent à cette opération ?
Barack Obama a donné son feu vert pour des opérations militaires limitées contre la Libye, sans déploiement au sol. “Kadhafi n’a tenu aucun compte des occasions que lui a données la communauté internationale, et a continué d’attaquer son peuple.”
Les Etats-Unis entrent dans une action militaire "limitée". Le mot n’est pas choisi au hasard. Précisions, à Washington, de Fabienne Sintès (1'32") | |
David Cameron, lui, annonce, que les forces britanniques sont en action. “Nous avons été témoins de l’écœurante brutalité dont le colonel Kadhafi a fait preuve à l’encontre de son propre peuple. Et loin d’appliquer le cessez-le-feu dont il parlait, il a en fait intensifié ses attaques”.
Concrètement, les forces américaines et britanniques ont déjà tiré plus de 110 missiles de croisières, des missiles Tomahawk envoyés depuis des navires et des sous-marins, qui ont touché une vingtaine de sites libyens à Tripoli et Misrata.
Des installation militaires, essentiellement des sites de missiles anti-aériens SA-5, des radars et centres de commandement des forces de Kadhafi, selon le Pentagone.
Des dépôts de carburant également ? La télévision libyenne affirme que des dépôts de Misrata, à l’est de Tripoli, sont en feu. Cette même télévision n’hésite pas à affirmer que des objectifs civils ont été bombardés à Tripoli, Benghazi, Zouara et Misrata...
Résultat de ces frappes de missiles : les défenses antiaériennes de la Libye ont été sérieusement mises hors d’Etat, dit un responsable américain.
Opération Aube d’une Odyssée, "Odyssey Dawn", c’est le nom que les alliés ont choisi pour désigner l’action militaire censée faire respecter la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l’ONU. Une résolution qui autorise le recours à la force pour protéger les civils.
Peu de temps après la fin du mini-sommet, à Paris, les premières frappes aériennes ont été françaises (voir notre article précédent). Une vingtaine d’avions sont intervenus pendant la journée, dans une zone de 150 kilomètres sur 100 autour de Benghazi.
Bilan de ces quatre frappes aériennes : plusieurs blindés libyens détruits, dans la région de Benghazi. Et un avion français au sol ? C’est ce qu’affirmait la télévision libyenne, avant que l’armée française ne démente...
19 mars 2011
19 mars 2011
A l’heure où nous écrivons ces lignes, des avions multirôle Rafale de la Base aérienne de Saint-Dizier en Haute-Marne, seraient en opérations au-dessus du sol libyen pour des missions de reconnaissance offensive, des missions qui s’apparentent à des « show-off force », des démonstrations de force. Or, il faut se souvenir qu’en juillet 2010, soit huit mois plus tôt, Français et Libyens négociaient plusieurs contrats d’armement, dont l’avion français… Rafale de Dassault Aviation (appareil que Sarkozy n’a jamais réussi à vendre à l’étranger).
« Et si la Libye était finalement la divine surprise de l’été pour l’industrie aéronautique militaire française à la recherche d’un bol d’oxygène en raison des futures coupes budgétaires ? Même s’il est encore trop tôt pour vendre la peau de l’ours pour l’équipe France, les industriels Dassault Aviation, Thales et MBDA sont à Tripoli depuis environ deux semaines pour négocier plusieurs contrats de défense aérienne, dont celui sur le Rafale (soit une première tranche de 14 avions de combat armés notamment de missiles Mica), selon plusieurs sources concordantes. Outre le Rafale, Thales négocierait un système de défense anti-aérienne non armé (radars et communication). Par ailleurs, le chantier naval français CMN, détenu par l’homme d’affaires franco-libanais Iskandar Safa, discuterait d’une modernisation de la Marine libyenne.
C‘est le chef d’état-major particulier de Nicolas Sarkozy, Benoît Puga, à la tête d’une délégation, qui avait organisé une mission pour relancer les négociations avec les Libyens. Et les industriels (Dassault, Thales et MBDA) sont finalement restés sur place pour poursuivre les discussions techniques avec le patron des achats d’armement libyen, le général Abdurrahman Ali Alsead, un proche du Guide et seul habilité à traiter des contrats d’armement. Cette brutale accélération des négociations pourrait déboucher, selon certains, sur la signature d’un contrat avant le début de la période du ramadan, qui commence le 11 août. Mais la plupart des sources contactées par « La Tribune » soulignent le calendrier complètement « imprévisible » d’une telle décision en Libye. « Les discussions avancent bien, mais pour dire quand nous allons signer, il faudrait pouvoir lire dans le marc de café », souligne un industriel. « De toute façon, le Colonel Kadhafi a promis à la France d’acheter le Rafale », rappelle un très bon connaisseur de la Libye. En clair, les industriels s’en remettent au bon vieux Inch’Allah arabe ( »Si Dieu le veut « ).
La balle chez les Émiriens
Le Rafale est aussi en piste aux Émirats arabes unis et au Brésil avec plus ou moins de bonheur. Les industriels français, qui ont remis leur proposition il y a une quinzaine de jours, tablaient encore récemment sur la fin des négociations avec Abu Dhabi avant le début du ramadan. Ils visent aujourd’hui la fin septembre, début octobre. « Nous avons fourni tout ce qu’ils demandaient et nous sommes en train de converger », explique-t-on à ‘La Tribune’ » La balle est aujourd’hui dans le camp émirien. Enfin, au Brésil, il semble de plus en plus probable qu’il n’y aura pas d’annonce avant l’élection présidentielle du 3 octobre, la candidate du Parti des travailleurs Dilma Rousseff ne voulant pas voir sa campagne polluée par le Rafale. »
Au final c’est la Russie qui a emporté le contrat de près de 2 milliards de dollars et la France n’a rien eu. Selon les médias russes, Moscou devait fournir à Tripoli des chasseurs Su-35S (Su-27BM2) et le système sol-air S-300PMU-2. Selon Rosoboronexport, les deux pays ont conclu cinq contrats militaires portant notamment sur la fourniture d’équipements militaires à l’armée de terre et à la marine libyennes, la modernisation des chars T-72 et la fourniture de pièces de rechange.
Huit mois plus tard, comme par grand hasard, Kadhafi est bombardé...
L'auteur de ces lignes court un très grand risque. Celui d'être taxé d'esprit munichois, d'insensibilité face à la détresse des peuples, de froid cynisme, d'indulgence équivoque envers les dictateurs les plus répugnants. Par ces temps d'unanimisme belliqueux, il ne fait pas bon jeter le doute sur la légitimité de l'intervention dans les sables libyens. Allons-y tout de même. Car cette croisade aérienne pose de sérieuses questions qu'il n'est pas très sain d'éluder.
Première question : l'Occident a-t-il vocation à venir en aide aux peuples en révolte, à imposer la démocratie par la force des armes ?
Il ne peut y avoir deux poids, deux mesures. Il faut, dans ce cas, impérativement intervenir au Yémen où des dizaines de manifestants ont été tués ces derniers jours. À Bahreïn aussi bien sûr, où la majorité chiite veut se débarrasser du pouvoir sunnite qui l'opprime. Il convient de mettre en demeure l'Arabie saoudite, sous peine de sanctions, de cesser ses ingérences chez son voisin. Riyad, comme Abu Dhabi, a dépêché des troupes pour y rétablir un ordre injuste et contesté. Si, demain, le peuple algérien se soulève contre la clique qui met le pays en coupe réglée, que fera-t-on ? On bombardera Alger ? Et quid de la Syrie où une minorité, les Alaouites (15 % de la population), domine la vie politique du pays, de la Jordanie où les Bédouins tiennent le manche alors que la majorité palestinienne n'a que des miettes ?
Deuxième question : une fois Kadhafi balayé (Inch Allah !), comment sera gouvernée la Libye ?
Celle-ci est un patchwork de tribus amalgamées artificiellement en 1951 par l'addition de la Tripolitaine, de la Cyrénaïque et du Fezzan. Des chercheurs assurent que la cohésion tribale est en forte diminution en raison de l'urbanisation qui a entraîné un mélange des populations. Voire. Des traditions ancrées dans les mentalités depuis des siècles ne disparaissent pas comme un vent de sable. Le Conseil de transition mis en place à Benghazi est un curieux cocktail d'ex-caciques du régime, de "bourgeois" éduqués, de chebabs (jeunes). Son président est un ancien ministre de la Justice de Kadhafi, son chef d'état-major un ancien ministre de l'Intérieur. Ils ont évidemment cautionné les crimes du système et sont probablement éligibles à la Cour pénale internationale. Les chebabs ont rarement lu Tocqueville et ne sont pas, non plus, uniquement animés par le souci de défendre les droits de l'homme. Le danger, en fait, est de voir la Libye transformée en une nouvelle Somalie.
Troisième question : la solidarité du monde arabe avec la coalition est-elle solide ?
Rien n'est moins sûr. Kadhafi est considéré entre Nil et Euphrate comme un fou irresponsable. Mais les frappes occidentales doivent être judicieusement dosées. Car à la moindre bavure, c'est la catastrophe. Le spectacle de civils ou même de militaires libyens pulvérisés par l'aviation alliée passant en boucle sur les antennes d'Al Jazeera aurait des effets ravageurs.
Les expéditions militaires commencent toujours bien, la fleur au fusil. La suite est plus compliquée à gérer.
Source Le Point - 19 mars 2011
NPI - 19 mars 2011
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