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  • Début du procès de Sylvie Andrieux, élue socialiste des quartiers nord de Marseille, pour détournement de fonds publics

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    Une femme à abattre." La couverture du livre de Sylvie Andrieux s'affiche sur les sites des librairies en ligne qui annoncent sa sortie pour le 3 octobre. Mais "rien n'est validé, le titre pas officialisé", dément l'élue des quartiers Nord de Marseille qui ne souhaite pas en parler. On ne saura donc pas qui en veut à cette socialiste historique de Marseille, élue de terrain reconnue par ses collègues comme "le meilleur rempart contre le Front national" dans des quartiers où le parti lepéniste fait ses plus beaux scores. Ni pourquoi on veut l'abattre...

    Huit mois après sa réélection en juin 2012, Sylvie Andrieux est jugée à compter d'aujourd'hui et jusqu'au 22 mars par le tribunal correctionnel de Marseille ainsi que vingt et un autres prévenus pour une fraude aux subventions du Conseil régional Provence-Alpes-Côte d'Azur.

    Quelque 700 000 € destinés aux quartiers défavorisés et à la lutte contre la précarité auraient été dilapidés par une poignée d'aigrefins. L'affaire débute avec une alerte de Tracfin, l'organe de lutte contre le blanchiment du ministère de l'Économie, au sujet de mouvements financiers suspects sur les comptes d'associations à l'allure de coquilles vides. L'enquête démontre que l'argent public a pu servir à financer le train de vie de ces responsables d'associations fictives, à acheter du matériel de cuisine ou des véhicules dont l'usage est personnel. Et à mener grand train.

    Le tribunal va consacrer cette première semaine à disséquer ces escroqueries pour lesquelles comparaissent dix-neuf prévenus. Les choses avaient pris un tour politique avec l'interpellation de leur interlocuteur principal. Rolland Balalas, alors responsable du groupe socialiste au Conseil régional et attaché parlementaire de la députée, décrit un système de clientélisme pur : subventions contre voix.

    Pierre angulaire de ce procès, principal accusateur de Mme Andrieux, il sera absent, dans l'incapacité de s'exprimer en raison de séquelles graves d'un accident vasculaire cérébral. Me Christian Méjean, son avocat, le représentera. C'est donc contre des accusations sur papier qu'aura à se défendre Mme Andrieux. Mais les propos sont sévères : "Le fait d'aider abondamment les associations est le résultat d'une stratégie politique, en effet les vannes sont ouvertes en grand dans un but que l'on peut qualifier de clientéliste et d'électoraliste", a dit Rolland Balalas au juge d'instruction Franck Landou. Et d'enfoncer le clou : "Elle se fout complètement de savoir si ce qu'on finance est bon ou pas bon, dans la mesure où, à un moment donné, ça fait du chiffre et ça augmente sa popularité dans les quartiers".

    Dans son ordonnance de renvoi devant le tribunal, le juge d'instruction estime que "la fraude résulte du détournement par Sylvie Andrieux de ses pouvoirs de vice-présidente du Conseil régional Paca afin de constituer à des fins personnelles une clientèle influente dans sa circonscription en octroyant à certains individus influents des subventions au bénéfice d'associations fictives".

    Les déclarations des cadres du Conseil régional accréditent l'opinion des enquêteurs selon lesquels la députée a "détourné au profit de sa carrière politique personnelle des fonds publics".

    Le procès, présidé par Christine Mée, disséquera le circuit des subventions aux associations - sur un budget de deux milliards, le Conseil régional alloue 280 millions aux associations.

    Michel Vauzelle, président du Conseil régional devrait, à sa demande, être entendu comme témoin. La collectivité locale, un temps impliquée avec la mise en examen des anciens directeurs de cabinet du président et directeur général des services, a été dédouanée. Seul le directeur de l'aménagement et du territoire comparaît pour complicité de détournement de fonds publics.

    "J'ignorais tout", a toujours répété Sylvie Andrieux. Défendue par Mes Gaëtan Di Marino, Pierre Haïk et Gérard Bismuth, l'élue assure que la fraude a d'ailleurs cessé en septembre 2008, date à laquelle elle assure en avoir été informée.

    La Provence

  • Marseille: le personnel des urgences de l'hôpital Nord menacé de mort

     

     
    Marseille / Publié le lundi 04 mars 2013 à 17H57
     

    Le personnel du service est sous le choc après le déferlement de violences, de dégradations et de menaces survenu hier soir et ce matin dans les locaux des urgences de l'hôpital Nord à Marseille. A deux reprises, des patients ont agressés des médecins et des agents, l'un parce qu'il estimait attendre trop longtemps, l'autre parce qu'il réclamait davantage de jours d'arrêts-maladie.

    Le Dr Philippe Jean, chef du service, témoigne de l'exaspération et de l'inquiétude des personnels confrontés à une nouvelle forme de violence "non maîtrisable", souvent "sur fond d'alcool et de toxicomanie".

    Suite à ces actes, des plaintes ont été déposées par les agents et par direction de l'hôpital. Des actions de sensibilisation des usagers aux actes de violence commis à l'hôpital seront organisées prochainement dans les établissements de l'AP-HM (Assistance publique des hôpitaux de Marseille), pour rappeler que toute agression physique ou verbale envers le personnel hospitalier est passible de poursuites judiciaires.

    En 2011, 5 760 faits de violence ont été signalés dans les hôpitaux  en France.

    La Provence

  • Marseille: mis en joue à la kalachnikov, les policiers de la BAC répliquent

    Des policiers ont fait feu à plusieurs reprises lundi matin lors d'une intervention sur un cambriolage près de Marseille, après avoir été mis en joue par des malfaiteurs avec une kalachnikov.

    Quand les policiers sont arrivés, les trois cambrioleurs étaient en train de s'attaquer à un magasin de meubles à l'aide d'une disqueuse. Lundi matin, une patrouille de la BAC d'Aix-en-Provence s'est retrouvée presque nez-à-nez avec des cambrioleurs en pleine action. Cela s'est passé sur la commune de Septèmes-les-Vallons, dans les Bouches-du-Rhône. A leur arrivée, l'un d'eux, un individu masqué et armé d'une kalachnikov, a fait mine de leur tirer dessus. Deux des policiers de riposter en faisant plusieurs fois usage de leur arme.

    Après avoir jeté la kalachnikov par terre, le tireur est parvenu à s'enfuir avec un complice à bord d'une berline volée, retrouvée incendiée un peu plus tard avec la disqueuse. Un troisième homme, qui prenait la fuite à pied, a été interpellé "en douceur", selon une source proche de l'enquête, qui révèle l'affaire. Agé d'une vingtaine d'années et originaire des quartiers nord de Marseille, il est connu de la justice. Il a été placé en garde à vue.

    Un important dispositif de recherche a été mis en place pour retrouver les deux autres. Un automobiliste a peu après été menacé par un individu, soupçonné d'être l'un des fuyards, selon la source policière. Près du magasin, les policiers ont retrouvé un utilitaire de location utilisé par les malfaiteurs et contenant un canapé.

    TF1 News - 04/03/13

  • Grèce: l'Aube dorée organise des cours "d'éveil national" pour les enfants

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    Le parti grec Aube Dorée a commencé à organiser des cours d’ « éveil national » pour les enfants de 6 à 10 ans, accompagnés de leurs parents.

    Selon l’annonce officielle du parti, c’est le 23 février dernier qu’a eu lieu le premier cours « d’édification des enfants » dans les bureaux d’Aube Dorée à Artemis, dans l’Attique, à l’est du pays.

    Les enfants ont regardé des « vidéos éducatives » et participé à une discussion sur « la naissance de l’ancien monde, les dieux de l’Olympe et la foi chrétienne », d’après le site officiel d’Aube Dorée.


    Le 31 janvier, le site Internet d’une section locale d’Aube Dorée a publié un texte de l’auteur George Georgalas, initialement publié en 1967, sur la valeur et l’importance d'édifier les enfants.

    Dans ce texte, l’auteur écrivait que c’est entre 6 et 10 ans qu’il était « approprié pour l’enfant de se voir implanter un modèle » et de « créer des tendances, des propensions, des idéaux à travers la fiction ».

    Source: site d’Aube Dorée