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Inquiétant! Un militaire français témoigne du communautarisme qui ronge l’armée française
Il n’hésite pas à citer de exemples de désobéissance aux ordres par des soldats musulmans. Un témoignage effarant…
En cas de guerre civile en France, l’armée sera-t-elle capable de rétablir l’ordre ? Rien de moins certain quand on écoute ce soldat français.
L’armée française, en sous effectif, lance des campagnes de recrutement sur tous les supports publicitaires.
Mais elle attire surtout une large population de jeunes issus de l’immigration cherchant avant tout la sécurité et le confort. Ils ne s’engagent pas par patriotisme mais pour ne plus être au chômage.
Désobéissance pour ne pas « tirer sur ses frères », prières religieuses dans les chambrées, etc… Un tableau pas très rassurant.
Selon un récent article du Canard Enchaîné la présence croissante de soldats de confession musulmane au sein de l’armée française serait un véritable sujet d’inquiétude au sein des états-majors.
D’après une source militaire, « les chefs de corps ont reçu une note pour leur demander de veiller au grain et d’indiquer tout signe de radicalisation ». Aussi, quelques recrues auraient d’ores et déjà été mises à l’écart. Outre le risque qu’un militaire engagé dans l’opération Sentinelle (protection du territoire national) ne retourne son arme contre la foule ou ses camarades, l’inquiétude plane également sur les anciens soldats, qui pourraient, une fois retournés à la vie civile, se radicaliser et rejoindre les rangs de l’État islamique. « Un phénomène non mesurable mais qui pourrait avoir déjà touché plusieurs dizaines d’ex-militaires aguerris », précise le Canard.
Si l’on en croit une enquête menée par Christophe Bertossi, de l’Institut français des relations internationales (IFRI), les effectifs de l’Armée française comptent entre 10 et 20 % de soldats musulmans en 2005, pour la plupart d’origine maghrébine. D’après Olivier Roy, politologue spécialiste de l’islam, il y aurait près de 10 % de musulmans sous l’uniforme. « Il suffit de compter le nombre d’aumôniers musulmans pour s’en rendre compte », expliquait-il au Monde des Religions en mars 2015.
La France étant engagée sur de nombreux théâtres contre des groupes islamistes, ce constat a de quoi soulever des questionnements quant à leur loyauté. D’autant que les exemples de tensions voire de mutinerie existent.
En 1990, un rapport remis par le colonel Yves Biville, chef du Centre d’études sur la sélection du personnel de l’armée de terre (Cespat), au ministre de la défense de l’époque, Jean-Pierre Chevènement, note « l’attitude intransigeante et revendicative tournant à la provocation » de certains JFOM (jeunes Français d’origine maghrébine). Évoquant « la surdélinquance au sein même de leur régiment », le rapport cité par Le Monde Diplomatique explique en outre que « les JFOM commettent 3,5 fois plus de désertions, 6 fois plus de refus d’obéissance, 6 fois plus d’outrages à supérieurs et 8 fois plus d’insoumission ».
En 1999, sur le porte-avions Foch, le journal communiste L’Humanité rapporte qu’une soixantaine d’engagés volontaires musulmans ont pris en otage leur officier pour protester contre une punition collective. Cette sanction aurait été infligée à la suite d’une rebellion survenue alors que des Super-Étendards avaient frappé le Kosovo, considéré par les recrues musulmanes comme un sanctuaire islamique.
Récemment encore, en 2009, l’état-major a reconnu, auprès de Libération, que « moins de cinq » engagés volontaires de l’armée de terre (EVAT) ont exprimé, en 2008, le souhait de ne pas partir en opérations extérieures« pour des raisons confessionnelles ». Il s’agissait de jeunes musulmans ne souhaitant pas combattre d’autres musulmans en Afghanistan. « Ces cas sont rarissimes (moins de 0,01% des engagés) mais ils existent », précise Jean-Dominique Merchet.
En 1996, après l’abandon de la conscription par Jacques Chirac, l’armée s’est retrouvée confrontée à des besoins de recrutement et a dû élaborer des stratégies pour séduire également les « minorités visibles » que sont les femmes mais aussi les personnes d’origine étrangère. Depuis, leur nombre ne cesse d’augmenter, au point qu’en 2006, l’institution militaire a dû instaurer une aumônerie musulmane.
Aujourd’hui, au regard de cette croissance et des antécédents précités, la question de leur loyauté peut effectivement être posée, à l’heure où 300 musulmans (sur un équipage de 3 000) sont engagés à bord du porte-avions Charles de Gaulle au Moyen Orient.
(merci à Dirk)
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IGNACE
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Avec Shimon Peres, nous sommes en deuil de la paix
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ZAPPING n°4 (du 23 au 29/09/2016)
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Les chiffres de l’INSEE confirment le grand remplacement
12h16Forte baisse des naissances de deux parents nés en France, augmentation de celles de parents nés à l’étranger : tels sont les enseignements des données détaillées de l’Insee sur les naissances en France. Une tendance qui témoigne du caractère pluriethnique de la France de demain.
Laurent Chalard est géographe-consultant. Membre du think tank European Centre for International Affairs.
Atlantico : Depuis 2011, alors que les naissances d’enfants issus de deux parents nés en France diminuent (de 580 756 en 2011 à 535 302 en 2015, soit une baisse de 7,8%), celles d’enfants dont l’un ou les deux parents sont nés à l’étranger sont en hausse de 6,07%. Quels enseignements peut-on tirer de ces tendances quant au visage de la France de demain ?Laurent Chalard : Ces évolutions récentes de la natalité, consécutives de la poursuite d’une immigration à un niveau élevé ces dernières années alors que la population née en France vieillit sensiblement, confirment que le renforcement du caractère multiculturel de la France est inscrit dans sa démographie. En effet, qu’on s’en réjouisse ou non, la France des années 2030 sera une France à la population bigarrée, ressemblant de plus en plus aux Etats-Unis, à la différence que les principales communautés ethniques ne seront pas tout à fait les mêmes.
D’une certaine manière, les Maghrébins en France joueront le rôle des Mexicains aux Etats-Unis, constituant une minorité ethnique importante sur laquelle il faudra compter, alors que les personnes originaires d’Afrique subsaharienne pourraient conduire à l’émergence d’un communautarisme « noir » comme en Amérique.
Xavier Saincol : Cette tendance est en effet très spectaculaire. Elle souligne le mouvement de fond d’une société dans laquelle les flux migratoires exercent une influence croissante sur la démographie. Elle montre l’attractivité du modèle français pour les populations étrangères. Il est clair que le visage de la France de demain sera de plus en plus diversifié. Comment conserver à la société française sa cohésion ? C’est la grande question du jour que les élites médiatiques et intellectuelles refusent de se poser en niant cette réalité. Il faudra réinventer un modèle qui combine la tolérance vis-à-vis des cultures venues de l’extérieur et la puissance du creuset français par l’école notamment. L’idée d’assimilation totale n’a pas beaucoup de sens. Sauf à entrer dans une logique totalitaire, comment forcer une famille à renoncer à son histoire et à tous les aspects de sa culture ? Donc il faut accepter une dose de différence et de diversité dans la société de l’avenir. Mais en même temps, il est essentiel de renforcer l’autorité des grands principes sur lesquels on ne doit pas transiger : la laïcité, l’égalité homme/femme, la scolarité obligatoire. C’est au prix de ce double impératif, de tolérance et d’exigence que la cohésion de la société française pourra être préservée à long terme.Par ailleurs, alors qu’entre 2011 et 2015 les naissances d’enfants de père étranger et de mère française sont restées relativement stables (avec une légère hausse de 1,3%) celles d’enfants de père français et de mère étrangère ont connu une forte augmentation de 9%. Comment expliquer ce phénomène ?
Laurent Chalard : Ce phénomène correspond tout simplement à un phénomène de rééquilibrage, puisque, jusqu’ici, il y avait (et il y a toujours en 2015) plus d’enfants issus d’un père étranger et d’une mère française que d’un père français et d’une mère étrangère. Ce rééquilibrage s’explique par la féminisation de l’immigration. En effet, nous sommes passés en France d’une immigration à forte dominante masculine pendant les Trente Glorieuses, en particulier chez les personnes originaires du Maghreb, à une immigration beaucoup plus équilibrée entre les sexes depuis les années 1990, avec désormais autant, voire plus, de femmes que d’hommes.Néanmoins, si l’on fait remonter la comparaison temporelle plus loin, on remarque que le pourcentage d’enfants nés de deux parents nés en France était de 69% en 1985, soit un niveau comparable à celui de l’année 2015 (70,40%). Quelles sont les différences entre les deux périodes ?
Laurent Chalard : En fait, la stabilisation des naissances d’enfants nés de deux parents nés en France entre 1985 et 2015 apparaît en trompe-l’œil car l’évolution a été très irrégulière entre les deux dates. Entre 1985 et 1993, les naissances d’enfants nés de deux parents nés en France ont connu une légère baisse, liée à la réduction de la fécondité, puis, entre 1993 et 2000, elles ont connu une hausse de leur nombre, du fait d’une augmentation de la fécondité. Ensuite, elles se sont stabilisées à un niveau légèrement moindre jusqu’en 2011. Depuis cette dernière date, se constate une brusque forte baisse, liée à une diminution de la fécondité, mais aussi à une structure par âge plus défavorable du fait du vieillissement de la population autochtone. Nous sommes donc sur une tendance baissière (les chiffres du premier semestre 2016 s’inscrivent dans la même tendance).Cependant, la principale différence entre les deux périodes concerne l’origine de la population. En 1985, la quasi-totalité des enfants nés de deux parents nés en France étaient d’origine européenne, alors qu’en 2015, c’est moins vrai, puisqu’une partie des enfants d’origine extra-européenne ont désormais deux de leurs parents nés en France. Le chiffre de 2015 ne peut donc être totalement comparé avec celui de 1985 si l’on prend en considération le critère de l’origine ethnique de la population et non seulement celui du lieu de naissance. Le nombre d’enfants nés de deux parents nés en France d’origine européenne est probablement un peu moindre en 2015 qu’en 1985.
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Merci à Victoire