24/02/2017 – FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Un rapport publié en 2014 par la Revue Médicale Suisse, intitulé « Maladies tropicales persistantes chez les migrants », alerte sur l’incidence de l’immigration extra-européenne en matière de santé publique. C’est le site lesobservateurs.ch qui remet fort opportunément en lumière ce rapport qu’à l’époque, la presse s’était empressée d’occulter. Notons que trois des sept co-auteurs, les docteurs Géraz, Lozano Becerra et Wolff, exercent au service de médecine pénitentiaire du canton de Genève, un poste d’observation sans doute privilégié pour faire le point sur les différentes pathologies dont souffrent les migrants originaires de pays extra européens.
Qu’affirme le rapport ? Selon ses auteurs, les migrants sont particulièrement vulnérables à plusieurs maladies infectieuses persistantes, en raison d’une exposition dans leur pays d’origine et de leurs conditions de vie particulières. Le rapport met entre autres l’accent sur des maladies parasitaires persistantes souvent négligées, telles que la schistosomiase, la strongyloïdiase, ou encore la maladie de Chagas.3.
Ces maladies exotiques ne sont pas les seules à poser problème. Un peu plus de 10 % des migrants originaires d’Afrique subsaharienne et d’Asie de l’Est sont ainsi porteurs d’une hépatite B chronique. Concernant le VIH, le virus du sida, le rapport relève que les populations migrantes, principalement originaires d’Afrique subsaharienne, représentent « une proportion considérable des infections en Europe ». En cas de co-infections avec le VIH ou les hépatites B et C, note le rapport, certaines des parasitoses précédemment mentionnées induisent une morbidité plus grave. Ces aspects sont d’autant plus importants à connaître, soulignent les auteurs, que l’ensemble de ces maladies, tant virales que parasitaires, sont particulièrement fréquentes chez les migrants.
Quid les maladies bactériennes ? La tuberculose, entre autres, est surreprésentée au sein des populations migrantes, alerte le rapport, qui précise que dans de nombreux pays d’Europe occidentale, plus de la moitié des cas de tuberculose active sont ainsi diagnostiqués chez des personnes nées à l’étranger, une proportion qui monte à 70 % en Suisse…
Les risques sanitaires ne concernent pas que l’immigration récente. Selon les auteurs, certaines maladies infectieuses peuvent, durant de nombreuses années, rester asymptomatiques, c’est à dire n’induire aucune pathologie avérée, avant de provoquer des complications cliniques parfois sévères. Parler d’insécurité sanitaire est donc un euphémisme : ce sont de véritables bombes épidémiologiques qui menacent l’Europe dans les prochaines années.