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GAELLE MANN - Page 36

  • Besson la main du roi

     

    "Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute"

     
     
     

    1. 7 septembre 2017 : Philippe Besson publie Un personnage de roman, roman vrai de l’accession au pouvoir d’Emmanuel Macron

    2. 3 août 2018 : le Conseil des ministres modifie le décret n° 85-779 du 24 juillet 1985 portant application de l’article 25 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 fixant les emplois supérieurs pour lesquels la nomination est laissée à la décision du Gouvernement — particulièrement celui de consul général, « désormais laissé à la décision du Gouvernement. »

     

    3. 29 août 2018 : Philippe Besson est nommé consul de France à Los Angeles.

    4. « Le duc de Parme eut à traiter avec M. de Vendôme: il lui envoya l’évêque de Parme qui se trouva bien surpris d’être reçu par M. de Vendôme sur sa chaise percée, et plus encore de le voir se lever au milieu de la conférence, et se torcher le cul devant lui. Il en fut si indigné, que, toutefois sans mot dire, il s’en retourna à Parme sans finir ce qui l’avait amené, et déclara à son maître qu’il n’y retournerait de sa vie après ce qui lui était arrivé. Alberoni était fils d’un jardinier, qui, se sentant de l’esprit, avait pris un petit collet, pour, sous une figure d’abbé, aborder où son sarrau de toile eût été sans accès. Il était bouffon: il plut à Monsieur de Parme comme un bas valet dont on s’amuse; en s’en amusant, il lui trouva de l’esprit, et qu’il pouvait n’être pas incapable d’affaires. Il ne crut pas que la chaise percée de M. de Vendôme demandât un autre envoyé: il le chargea d’aller continuer et finir ce que l’évêque de Parme avait laissé à achever. Alberoni, qui n’avait point de morgue à garder, et qui savait très bien quel était Vendôme, résolut de lui plaire à quelque prix que ce fût pour venir à bout de sa commission au gré de son maître, et de s’avancer par là auprès de lui. Il traita donc avec M. de Vendôme sur sa chaise percée, égaya son affaire par des plaisanteries qui firent d’autant mieux rire le général, qu’il l’avait préparé par force louanges et hommages. Vendôme en usa avec lui comme il avait fait avec l’évêque, il se torcha le cul devant lui. A cette vue Alberoni s’écrie: O culo di angelo !… et courut le baiser. Rien n’avança plus ses affaires que cette infâme bouffonnerie. » (Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon)

    CAUSEUR.fr

  • Aquarius : arrivée de 60 migrants en France, « le statut de réfugié leur sera rapidement délivré, au terme d’une procédure accélérée »

     

    18h40

    Cinquante-neuf réfugiés de l’Aquarius et d’un autre navire humanitaire qui avaient accosté à Malte mi-août sont arrivés jeudi en France, alors que les tensions restent vives en Europe sur l’accueil des migrants pour lesquels Paris défend un mécanisme de solidarité «pérenne».

    (…) Parmi eux se trouvent «16 Soudanais, 25 Erythréens, 10 Somaliens, ainsi que quelques Camerounais, Ivoiriens et Nigérians», a indiqué à l’AFP Didier Leschi, le directeur général de l’Ofii (Office français de l’immigration et de l’intégration).

    Ils devaient ensuite gagner des centres d’accueil «en Bourgogne, Franche-Comté et dans le Grand Est», où le statut de réfugié leur sera rapidement délivré, au terme d’une procédure «accélérée», a précisé M. Leschi venu les accueillir à l’aéroport.

     

  • «Gaulois réfractaires» : ce «trait d’humour» d’Emmanuel Macron qui exaspère les Français

     

    «Gaulois réfractaires» : ce «trait d’humour» d’Emmanuel Macron qui exaspère les Français © Antti Aimo-Koivisto /
    Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse au palais présidentiel d'Helsinki le 30 août 2018.
     

    Le président français a une fois de plus choqué ses compatriotes, qualifiés depuis le Danemark de «Gaulois réfractaires au changement». Pendant que les politiques de tous bords grondent, le chef de l’Etat dit n'y voir qu'une plaisanterie.

    Emmanuel Macron s'est senti obligé de rectifier le tir après des propos controversés destinés au peuple français, qualifié de «Gaulois réfractaires au changement», et prononcés le 29 août lors d'une visite officielle au Danemark.

    Face au tollé qu'il a déclenché, tant chez les citoyens que chez ses adversaires politiques, il a dû prendre la parole le 30 août depuis Helsinki en Finlande lors d'une conférence de presse, pour réaffirmer son amour pour ses compatriotes, la culture française et se défendre de tout mépris.

    Je les aime, ces tribus gauloises

    «Il faut prendre un peu de distance avec la polémique et les réseaux sociaux», a lancé Emmanuel Macron. «J'aime la France et les Français, n'en déplaise, et je l'aime dans toutes ses composantes. Je les aime, ces tribus gauloises, j'aime ce que nous sommes», a-t-il ajouté, forçant encore le trait après des déclarations contradictoires ces derniers jours sur le renforcement de l'identité des peuples et «en même temps» leur appartenance au creuset unique de l'Europe.

    Il a ajouté : «Je suis toujours étonné de voir les gens qui pensent que c’est mépriser les Français de dire qu’ils ont été des tribus gauloises.» Il n'a pas hésité à s'identifier aux immobilistes : «Je l’ai toujours dit : nous sommes un pays, et moi le premier, qui n’aime pas les changements, les ajustements permanents. Mais on est un pays qui, dans les moments graves de l’Histoire, sait se transformer en profondeur parce que le pays est plus grand que lui-même. C’est l’histoire de notre pays.»

    Il n'est pas certain que cette explication suffise à désenfler la polémique qui grondait depuis la veille, tant le président français est habitué aux sorties de route et petites phrases perçues comme de l'arrogance. Le mandat du chef de l'Etat a jusqu'ici été marqué, notamment sur la forme, par des propos attestant d'une rupture avec les citoyens. La comparaison pour le moins audacieuse entre les Danois, «peuple luthérien» ouvert aux transformations, et les Français immobilistes et passéistes a été unanimement conspuée par la classe politique.

    Laurent Wauquiez, le président des Républicains, Alexis Corbières et Clémentine Autain, députés insoumis, Nicolas Dupont-Aignant, fondateur de Debout la France ou encore Florian Philippot, chef des Patriotes, se sont tous irrités, parfois avec à leur tour des «traits d'humour» comme chez Olivier Besancenot, le fondateur du Nouveau Parti anticapitaliste. Ils ont eu à cœur de rappeler d'autres saillies du président qui avait déjà traité au gré de ses déplacements certaines catégories de Français d'«alcooliques», d'«illettrés», de «fainéants» ou de «gens qui ne sont rien».

    Laurent Wauquiez considère que la sortie du président français est «inadmissible». 

    Laurent Wauquiez
     
    @laurentwauquiez
     
     

    : c'est inadmissible d'entendre le président de la République caricaturer et mépriser les Français depuis l'étranger. C'est le premier ambassadeur de notre pays. J'attends de lui qu'il porte notre fierté.

     

    Alexis Corbières parle quant à lui d'une «sottise confondante», reprochant le mépris d'Emmanuel Macron pour ses concitoyens.

    Alexis Corbière
     
    @alexiscorbiere
     
     

    Par ses propos d'une sottise confondante, au est non seulement trés méprisant contre son propre peuple, mais aussi très ignorant sur les Gaulois qui étaient de formidables inventeurs http://mediolanum-santonum.fr/les-inventions-gauloises.html 

     

    La députée insoumise Clémentine Autain y voit une «nouvelle saillie de mépris» et une essentialisation des Français. 

    Clémentine Autain
     
    @Clem_Autain
     
     

    Macron, nouvelle saillie de mépris/ peuple : les "Gaulois réfractaires aux réformes" ou comment essentialiser les Français et délégitimer ceux qui, majoritaires, contestent sa politique. Reformer, c'est améliorer. Ce n'est donc pas caviar pour les uns et rutabaga pour les autres.

     

    Le président de Debout la France a rappelé les précédentes sorties du président sur les «alcooliques», les «illettrés».

    N. Dupont-Aignan
     
    @dupontaignan
     
     

    Après les "alcooliques", les "illettrés", "ceux qui ne sont rien", les Français sont... des " réfractaires au changement" !

    Jusqu'où ira ce mépris indigne de la fonction présidentielle ? https://www.marianne.net/politique/gaulois-refractaire-au-changement-emmanuel-macron-humilie-les-francais-au-danemark?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#Echobox=1535556645 

    "Gaulois réfractaire au changement" : Emmanuel Macron humilie les Français au Danemark

    Devant la reine du Danemark, Macron a salué ce mercredi 29 août le peuple danois "qui n'est pas exactement le Gaulois réfractaire au changement". Une charge contre l'essence de l'esprit français...

    marianne.net
     

    Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national, a lancé : «Les "Gaulois" vont se faire un plaisir de répondre à son arrogance et à son mépris !»

    Marine Le Pen
     
    @MLP_officiel
     
     

    Au Danemark, fustige le « Gaulois réfractaire au changement » : comme d’habitude, il méprise les Français depuis l’étranger !

    Les « Gaulois » vont se faire un plaisir de répondre à son arrogance et à son mépris ! MLP https://www.marianne.net/politique/gaulois-refractaire-au-changement-emmanuel-macron-humilie-les-francais-au-danemark 

    "Gaulois réfractaire au changement" : Emmanuel Macron humilie les Français au Danemark

    Devant la reine du Danemark, Macron a salué ce mercredi 29 août le peuple danois "qui n'est pas exactement le Gaulois réfractaire au changement". Une charge contre l'essence de l'esprit français...

    marianne.net
     

    Florian Philippot a lui aussi rappelé le mépris du locataire de l'Elysée.

    Florian Philippot
     
    @f_philippot
     
     

    Nous n’avons jamais eu un président de la République aussi méprisant avec son propre peuple ! Ça en dit long sur l’amour qu’il porte à la France.

     

    Olivier Besancenot a décidé d'amorcer une réponse sur le ton de l'humour, reprenant une image d'Assurancetourix, le barde du village d'Astérix et Obélix.

    Olivier Besancenot@olbesancenot
     
     

    : « Le gaulois réfractaire au changement » ... et si on empêchait le Barde de chanter trop fort à la rentrée !<img class="Emoji Emoji--forText" title="Visage avec regard triomphant" draggable="false" src="https://abs.twimg.com/emoji/v2/72x72/1f624.png" alt="

  • Abracadabra, Macron fait disparaître les Danois!

     

    Et en même temps les fait réapparaître...

     
     
     

    La poudre de Perlimpinpin n’a jamais marché aussi bien. En l’espace de quelques heures, Emmanuel Macron a affirmé tout et en même temps son contraire. Au Danemark, le président a assuré que « le vrai Danois n’existait pas » avant de le faire réapparaître pour mieux critiquer le « Gaulois ».


    Nicolas Hulot ayant enfin compris qu’il n’était pas, en même temps, libéral et écologiste, Emmanuel Macron devait avoir à cœur de recycler son fameux slogan. Ainsi, lundi, devant la conférence des ambassadeurs, il expliquait : « Enfin, parce que, partout dans le monde, les identités profondes des peuples ont resurgi, avec leurs imaginaires historiques. C’est un fait. Ceux qui croyaient à l’avènement d’un peuple mondialisé, protégé des morsures de l’histoire, se sont profondément trompés. Partout dans le monde, la psyché profonde est revenue à chacun de nos peuples, et c’est vrai, de l’Inde à la Hongrie, en passant par la Grèce, jusqu’aux Etats-Unis. Regardez-y de plus près, elle est parfois détournée, parfois exacerbée, mais c’est un fait qui dit quelque chose du retour des peuples. C’est une bonne chose sans doute, en tout cas, je le crois. » Le lendemain au Danemark, devant des étudiants, il tenait un tout autre discours : « Le vrai Danois n’existe pas, il est déjà européen. Même votre langue n’est pas seulement le danois, elle est part de la langue européenne », avant d’ajouter : « C’est pareil pour les Français ».

    « En même temps », saison 2

    Ainsi donc, le président de la République peut – pas tout à fait en même temps mais en moins de 36h – affirmer que l’identité profonde existe puis qu’elle n’existe pas. Comme dirait la patronne Elisabeth, c’est une cuiller pour Causeur, et une cuiller pour Libé. Depuis que sa candidature pointait à la fin de l’été 2016, lorsqu’il quittait le gouvernement, nous avons été saturés du « en même temps » macronien. Et, alors qu’il a pu faire merveille au point de le porter au pouvoir puis de lui permettre un bon départ, ce slogan est en train de devenir une véritable faiblesse, risquant de mécontenter à la fois ceux qui croient en l’identité et la souveraineté nationales et ceux qui les croient dépassées. Et cela vaut sur d’autres sujets.

     

    Astérix le Gaulois et les peuples contingents

    Mais revenons au Royaume du Danemark puisque le président de la République n’a pas parlé que devant les étudiants. Il s’est aussi érigé en rempart contre le nouveau duo formé par Viktor Orban et Matteo Salvini, opposant les « progressistes » dont il lui sied d’être désigné comme le chef de file par le couple italo-hongrois, aux « nationalistes ». Et il a aussi cédé une nouvelle fois à la tentation de fustiger ses compatriotes depuis une terre étrangère, comparant les Danois, ce « peuple luthérien » tellement ouvert aux réformes qu’il aimerait imposer aux « Gaulois réfractaires au changement ».

    Il essentialisait ainsi deux peuples dont le sien, l’un forcément ouvert à la transformation car luthérien, et l’autre conservateur, forcément conservateur, car héritier de Vercingétorix. Comment saisir cette phrase au bout de trois jours de déclarations contradictoires ? Faut-il comprendre que le Danois sera toujours Danois car luthérien, et que le Français sera toujours Français, parce qu’il a trop lu Goscinny ? Il faut reconnaître que son explication devant les ambassadeurs avait davantage de gueule. Faut-il comprendre au contraire que, compte tenu qu’il n’y a pas de vrais Danois – même si plutôt luthérien – et pas de vrais Français – même si tous enfants d’Astérix -, autant imiter les réformes progressistes des premiers qui ont l’avantage d’aller dans le sens de l’Union européenne, mise en danger par les « nationalistes » ? Ou, plus sûrement, n’y a-t-il rien à comprendre, Emmanuel Macron procédant à un de ses fameux enfumages politiques dont il a le secret depuis qu’il est entré en politique ?

    Être ou ne pas être…

    Toujours est-il que le Royaume du Danemark n’était pas forcément le meilleur lieu pour illustrer le projet « progressiste » contre les méchants « nationalistes ». Car c’est bien ce pays qui, en 1992, fut en quelque sorte le « village gaulois » en rébellion, décidant souverainement par référendum la non-adoption du traité de Maastricht et donc le maintien de la Couronne comme monnaie nationale. C’est bien ce peuple qui, avant même l’Italie ou la Hongrie, envoya un groupe puissant au Parlement de ce qu’Emmanuel Macron nomme « nationalistes » ou « populistes ». C’est bien ce pays qui a mis en œuvre une politique d’assimilation et de baisse de l’immigration qui feraient hurler les députés LREM si c’était Laurent Wauquiez qui les proposait.

    Qui sait si, du côté de Milan, Salvini et Orban n’ont pas été surpris qu’Emmanuel Macron leur réponde aussi vertement depuis Copenhague, alors que, décidément, il y a sans doute plus « populiste » qu’eux au Royaume du Danemark.

    CAUSEUR.fr

     

    NdB: Tu sais ce qu'ils te disent, les Gaulois, dont tu te permets de te moquer en terre étrangère? 

  • TVL JEUDI 30 AOUT 2018

  • FOLHUMOUR

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  • JT TVL MERCREDI 29 AOUT 2018

  • Le Premier ministre tchèque veut un « plan complet » européen pour arrêter la migration : « Nous devons défendre ce que nos ancêtres ont édifié pendant plus de 1000 ans »

     

    19h12

    Le Premier ministre tchèque, Andrej Babis, connu pour ses positions anti-migrants, s’est prononcé lundi dans la presse pragoise en faveur de la mise en place d’un « plan d’action complet » visant à arrêter les migrations illégales, à la veille de son déplacement en Italie et à Malte.

    « Si l’Italie et Malte n’accueillent pas (les migrants illégaux), c’est l’Espagne qui les prendra. Et ainsi, nous lançons encore un message aux migrants qu’il est bien possible de se rendre en Europe, du Maroc via l’Espagne. Cela doit cesser, sinon nous n’arrêterons pas le flux migratoire », a affirmé M. Babis.

    « Je m’apprête à en parler avec les dirigeants européens et à prendre part à la mise en place d’un plan d’action complet », a ajouté M. Babis, homme d’affaires milliardaire et chef du mouvement populiste ANO, dans les colonnes du journal Dnes.

    (…) « Le problème (des migrations illégales) est absolument fondamental. Nous devons défendre ce que nos ancêtres ont édifié pendant plus de mille ans », a aussi affirmé le chef du gouvernement tchèque.

    Romandie.com

     
  • La mode : les manipulations physiques de la subversion mondiale

     

    Dans le prolongement de son article du 24 mars 2018, Architecture contemporaine : le triomphe de la vanité, l’écrivain et essayiste Pierre-Émile Blairon nous montre ici comment la tenue vestimentaire est un signe fort d’appartenance culturel. Pour le meilleur et le pire.

    Nous avons plusieurs corps

    Les traditions indoues distinguent chez l’individu cinq types de corps subtils, par ordre ascendant de l’immatérialité : 
    • le corps physique, puis 
    • éthérique
    • astral
    • causal et enfin
    • mental.
    La Tradition primordiale, qui inclut les traditions indoues et toutes les autres, admet comme seule hiérarchie celle qui va du haut vers le bas, donc du supérieur à l’inférieur, de la Tradition aux traditions, du spirituel au matériel, de l’intérieur à l’extérieur, du naturel à l’artificiel, du fondamental au superficiel, de l’être au paraître, principe que nous avons signifié symboliquement par la roue(1) où le moyeu immobile, au point le plus central et le plus intérieur, représente le fondement immuable, intangible, permanent, celui qui ne tourne pas, et, au bout des rayons qui convergent vers ce centre, en contact direct avec le sol et la matérialité, le cercle de fer ou de bois, le point le plus extérieur. 
    Comme tout est analogique, le corps humain procède du même principe. Le plus vulnérable, soumis à toutes les agressions, est sa surface, sa peau, tout comme l’écorce de la Terre est la partie la plus fragile de son entité.
    Cette hiérarchie s’applique avec toute sa force au début d’un cycle civilisationnel (ce que les Grecs appelaient l’Âge d’Or) mais, les civilisations étant aussi mortelles que tout ce qui vit, le déclin advient lentement, amenuise leurs défenses immunitaires et les rend plus vulnérables, les sciences sacrées cèdent la place aux profanes, les exigeants fondements spirituels sont grignotés par les besoins matériels créées artificiellement. 

    Des fonctions qui ne sont plus vitales

    Les fonctions qui étaient vitales et nécessaires autrefois : se nourrir, se protéger des variations climatiques (les vêtements) et des agressions (la maison) n’ont cessé de grossir artificiellement – le règne de la quantité, qui est aussi celui de l’argent – (prolifération des obèses, accroissement de l’offre vestimentaire, envolée des prix du logement) alors mêmes qu’elles sont devenues superflues puisqu’abondantes dans nos sociétés occidentalisées. D’autres fonctions sont apparues, communication, déplacements, loisirs… qui ne sont ni vitales ni nécessaires mais tout aussi superflues et pléthoriques.
    À la fin du dernier Âge, l’Àge de fer, celui dont nous vivons les derniers instants, les valeurs positives de bon sens, de respect et de rectitude qui maintenaient l’équilibre de la société et réglaient sa bonne marche sont désavouées, ignorées, méprisés et périclitent sous les coups de boutoir des populations fanatisées ou décérébrées par les gourous du désordre mondial et du chaos qui prêchent l’uniformité, la confusion, la facilité, l’hédonisme, l’égalitarisme et l’anarchie. Toutes les fins de cycle civilisationnelles voient l’apparition de non-valeurs qui sont l’inversion systématique de celles qui constituaient la colonne vertébrale des dites civilisations.

    Le corps vestimentaire

    À la liste des cinq types de corps subtils, nous ajouterons un corps de plus, dans le sens de la matérialité : le corps vestimentaire, qui constitue comme une seconde peau de l’Homme.
    Sans remonter aux débuts de notre cycle (ni même à celui de notre dernier Âge, le Kali-Yuga, qui a commencé son processus involutif 4 500 ans avant notre ère), en s’en tenant aux temps historiques bien plus récents, on sait que le vêtement était très codifié, en accord avec le type de culture que s’était donné la communauté de sang et de sol qui l’avait adopté ; parmi les exemples les plus intéressants, celui des clans écossais qui portaient des tartans (kilts) dont les couleurs étaient tirées de plantes qui poussaient sur le sol qu’ils occupaient. 
    Cette coutume est très ancienne puisqu’on a retrouvé des momies tokhariennes dans le désert du Tarim en Chine, qui vivaient 3 500 ans avant notre ère ; ces momies portant des tartans sont supposées être indo-européennes, voire ancêtres des Celtes.
    Le vêtement, à l’origine marque d’une tribu, d’une communauté, d’un clan, d’une fonction, s’est ensuite individualisé chez presque tous les peuples du monde, pour s’uniformiser en même temps que progressait l’emprise du mondialisme initié par la sous-culture américaine destructrice des cultures natives. L’Homme est passé, sans se révéler entièrement en tant qu’être humain, du statut naturel à celui de la machine et même de « produit ».

    Le vêtement : voile ou dévoilement de l’être intérieur ?

    En Europe, les familles royales qui voulaient s’accaparer le plus de territoire possible ont pratiqué une centralisation effrénée et ont exigé de leurs vassaux l’abandon des langues, coutumes et vêtements régionaux bien vite méprisés. La « mode » en pratique dans les cours royales, commune à toute l’Europe, est née mais le rapport avec les fondamentaux traditionnels a subsisté sous d’autres formes et l’élégance qui a remplacé la tradition est l’une des formes de cet héritage ancien.
    Quelques princesses ont été remarquées et admirées dans ces cours, non seulement pour leur beauté, mais aussi pour leur maintien, leur port de tête. Certains hommes, princes et officiers, se distinguaient par leur stature, une élégance désinvolte et une prestance qui les supposaient aussi à l’aise à cheval sur un champ de bataille que sous les lustres des salons royaux.
    Les cas extrêmement rares où la beauté extérieure reflète parfaitement la beauté intérieure sont une résurgence miraculeuse des temps anciens où cette adéquation était la règle ; où le paraître était l’expression de l’être ; la cohésion de la personne était assurée par la cohérence de ses divers composants ; c’était de vrais aristocrates, qui n’avaient pas besoin de prouver leurs quartiers de noblesse qui trouvaient leurs sources dans les traditions enfouies.
    Chez les Européens de l’Ouest, certains peuples ont conservé cet héritage à travers leurs traditions, comme en témoignent encore de nos jours les Arlésiennes ou les Bavarois. Les Françaises, d’une manière générale, ont su longtemps imposer leur distinction naturelle et leur grâce au monde jusqu’à une période très récente ; ce fut ensuite la dégringolade et la disparition quasi-totale de tout ce qui pouvait se rapporter à cette intelligence du goût et de la beauté.

    La dictature de l’informe

    On peut facilement situer ce basculement qui a vu disparaître toute trace de raffinement en France après les manifestations des « révoltés » de mai 68, petits-bourgeois, enfants de grands bourgeois, ceux-là même qui sont maintenant au pouvoir.
    La forme a alors disparu au profit de l’informe et la prestance au profit de l’inconsistance. Le vêtement reflétait bien la décomposition des caractères et des corps.
    Les pseudo-rebelles de 68 se sont insurgés contre les uniformes (surtout militaires)… pour en adopter d’autres ; après le passage de ces gauchistes qui prétendaient s’affranchir de la pesanteur américaine sur la culture mondiale, on a vu déferler en France et en Europe le « style » américain : baskets, jeans, tee-shirts, casquettes ; les petits écoliers français et européens ont été sommés d’adopter cet uniforme sous peine d’être exclus des cours de récréation. 
    Les enfants du nouveau système, lentement dépossédés de toute éducation, d’exemple, de repères et, plus encore, d’héritage culturel, se glissèrent avec joie sous le rouleau compresseur de Big Brother ; le mimétisme et le paraître devinrent pour eux les seules attitudes gratifiantes, l’argent, qui leur permettait d’acheter les gadgets à la mode, la seule valeur susceptible d’éveiller chez eux un soupçon d’intérêt.

    Des trous à l’âme

    Le débraillé vestimentaire, l’absence de recherche esthétique, a ensuite franchi un nouveau pas au début du XXIe siècle avec la mode des jeans troués qui nous fait penser aux « trous » du corps astral, lorsque l’individu est en état d’agression ou de faiblesse, et nous pensons aussi aux trous de la couche d’ozone, agression opérée par l’être humain sur la nature.
    Pendant ce temps, les couturiers invertis – il fallait bien ceux-là dans une société en inversion complète des valeurs – qui donnent le ton de ce qu’on appelle la « mode » dans les salons parisiens, anglais, italiens ou américains ne visent qu’à ridiculiser les femmes et efféminer les hommes. Il suffit de voir les vidéos des défilés conçus par ces « génies » de la « haute » couture pour réaliser à quel niveau de perversité le citoyen est tenu d’adhérer.2. Le « show » que nous avait offert le Président de la République sur le perron de l’Élysée le 21 juin 2018 procède de la même démarche « esthétique ».

    Fête musique Élysées 2018 Kiddy Smile

    C’est vrai qu’il n’y a là qu’un très lointain rapport avec cette mode populaire somme toute banale, et presque innocente, des jeans troués. Encore faut-il bien comprendre ce que cette démarche qui consiste à acheter un jeans usagé (quelquefois beaucoup plus cher qu’un neuf) dans une boutique représente d’absurde et de pathologique.

    NdB: l'"assassinat" d'un jean, découpé, lacéré, pitoyable et grotesque! Qui ne fait pas vraiment rire...

    Une ethnospiritualité de l’enveloppe

    Mais il y a plus grave. Le jeans troué est le symptôme de l’attaque de forces négatives sur le processus même de la vie, le processus vital. Le vêtement, symboliquement, est une protection (sans doute illusoire concrètement) contre les agressions extérieures. Le triomphe de la matière advient quand elle commence à grignoter ce qui n’est plus de son domaine. Sous son action, le corps vestimentaire se délite, devient poreux, le chemin vers le centre intérieur s’insinue par les brèches ouvertes. L’usure de l’enveloppe, qui était naturelle et l’œuvre du temps, est devenue artificielle et l’œuvre de puissances malsaines.
    Mais les forces de la subversion mondiale ne s’en sont pas tenues là ; l’objectif, leur semble-t-il, est à leur portée.
    Sous le corps vestimentaire commence le corps physique qui, tout physique qu’il est, n’en fait pas moins partie des cinq corps subtils de la Tradition. La peau est son enveloppe extérieure. Première ou ultime protection selon qu’on l’envisage de l’extérieur ou de l’intérieur. Notre corps recèle en effet d’autres système de protection, contre les multiples agressions, extérieures ou intérieures (les maladies). Mais la peau constitue aussi l’interface entre l’intérieur et l’extérieur, entre la matière et le spirituel. Et elle donne aussi à connaître au monde le mode de vie et le sol que le divin, qui n’aime pas l’uniformité, a choisi pour matérialiser l’âme que transporte ce corps sur notre Terre : notamment sa couleur.
    Les forces anti-traditionnelles s’efforcent de nier cette évidence par tout un système de propagande que nous connaissons bien. Ceci reste du domaine de l’idéologie mais ces forces négatives s’attaquent désormais concrètement, matériellement, à cette protection naturelle et à cette forme d’identité qu’est la peau par le biais, encore une fois, de la mode.

    Il faut sauver sa peau !

    Toutes les formes d’agression sont utilisées pour décomposer et meurtrir cette enveloppe. La contre-tradition, comme son nom l’indique déjà, est une imposture qui s’efforce de reprendre maladroitement les codes présumés et incompris de la Tradition qui seraient restés vaguement ancrés dans les esprits, comme une mémoire collective. C’est ainsi que prolifèrent sur les visages des jeunes gens (mais aussi des plus âgés, mais aussi ailleurs que sur les visages) toutes sortes d’anneaux ou de bijoux accrochés, insérés, à toutes les parties symboliques du corps comme il était souvent coutume chez les peuples dits primitifs (lesquels sont en réalité des peuples tardifs découlant d’un processus dégénératif, mais ceci est une autre histoire(2)). De même que les scarifications en pratique chez ces peuples lors de rites initiatiques sont reprises sous forme de tatouages indiscrets et pléthoriques qui font ressembler de frêles jeunes filles européennes à de vigoureux camionneurs ou à des membres de la secte japonaise des Yakuzas.
    La subversion mondiale, qui croit avoir déjà gagné, n’a qu’un but : atteindre le centre de la Tradition pour le détruire et empêcher le retour à un nouveau cycle. Le corps humain est la représentation analogique du corps de la Tradition et la plus vulnérable. Il convient que chacun résiste à cette intrusion.

    Face à ces agressions, que doivent faire les hommes différenciés ?

     
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    Les hommes différenciés sont, selon l’expression employée par Julius Evola, cette infime minorité de personnes lucides et responsables, celle-là même qui est investie d’une mission propre à faire repartir la roue du temps pour un nouveau cycle.
    Selon Guénon, les individus n’ayant pas su conserver dans leurs différents êtres une cohérence et une consistance seront irrémédiablement condamnés à disparaître, à se « volatiliser » lorsqu’adviendra, inévitablement, la catastrophe finale ; seule, une minorité, dotée encore de la conscience des valeurs traditionnelles primordiales, un souvenir de l’Âge d’Or, ayant conservé les repères naturels, biologiques, spirituels, culturels, intellectuels, émotifs, de la Tradition, sera sauvegardée afin d’accomplir sa mission de transition, cette mission consistant à semer les germes du nouveau cycle.
    L’on n’est pas toujours maître de son apparence physique mais on est presque toujours responsable de l’aspect de son corps vestimentaire et, plus intimement, de son enveloppe corporelle.
    Il convient donc pour ces personnes appartenant à cette minorité de ressembler à ce qu’elles sont, ou à ce qu’elles essayent d’être sans qu’il y ait, entre les différents corps, de visible différence. Le principe étant celui de l’équilibre et du bon sens. Il est indispensable de recentrer ses différents corps pour les besoins de sa cohérence psychologique et de sa cohésion physique. La tradition exige de disposer d’une colonne vertébrale solide et de présenter une forme définie dans toutes les circonstances de la vie. Il appartient à chacun, à la fois dans sa démarche spirituelle et dans son comportement extérieur, d’être à la hauteur de ce qu’il est ou de ce qu’il prétend être, dans son désir d’être perfectible.
    La vie est faite de signes perceptibles et apparents ; mais les symbolistes savent qu’un monde parallèle existe qui est fait de signes imperceptibles et apparents seulement à certains, et que ces signes sont aussi nombreux, aussi clairs et aussi évidents que ceux du monde directement perceptible. Le paraître est une composante essentielle de la vie ; il n’est superficiel, inconsistant, que si on l’est soi-même profondément. Le paraître est le miroir de ce que nous sommes au regard des autres ; il n’est l’œuvre que de notre intelligence, de notre sensibilité et de notre volonté ; il est un aspect de l’exercice de notre responsabilité, de notre libre-arbitre, il reflète, dans la forme, le respect que nous avons de nous-mêmes et des autres. Il nous situe, et nous revendiquons cette situation.

    Pierre-Émile Blairon

    (1) Pierre-Émile Blairon La roue et le sablier – Bagages pour franchir le gué, Amazon
    (2) Julius Evola : La Métaphysique du sexe, éditions L’Âge d’Homme, page 18.

     
  • FOLHUMOUR

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  • Viktor Orbán : « La Hongrie stoppe les migrants sur la terre ferme, Salvini démontre qu’ils peuvent également être stoppés sur les mers »

     

    22h19

    Viktor Orban, qui se réjouit d’avoir empêché l’arrivée de réfugiés en Hongrie, souhaite que l’Italien réussisse à en faire de même sur les côtes de son pays.

    Ils sont tous deux partisans d’une ligne dure contre les migrants en Europe. Le Premier ministre national conservateur hongrois, Viktor Orban, a affirmé mardi que le ministre de l’Intérieur, vice-président du Conseil italien et chef du parti d’extrême droite la Ligue, Matteo Salvini, était « son héros et aussi son compagnon de voyage » avant de le rencontrer vers 17 heures à Milan, nord de l’Italie.

    « La Hongrie est la preuve que les migrants peuvent être arrêtés sur la terre ferme », a poursuivi le chef du gouvernement réélu pour la troisième fois en avril. Dès 2015, Viktor Orban qui se présente volontiers comme le fer de lance de la défense de « l’Occident » a fait construire une barrière de barbelés antimigrants sur plusieurs centaines de kilomètres à la frontière avec la Serbie et la Croatie.

    « C’est là que débute la mission de Salvini. Il devrait démontrer que ces migrants peuvent être arrêtés également sur les mers », a ajouté le Hongrois dont le pays a interdit aux ONG de venir en aide aux migrants, avec des peines de prison à la clé. « Notre objectif est d’aider là où il y a des problèmes », en Afrique notamment, « pas d’apporter les problèmes chez nous », a déclaré Viktor Orban.

  • JT TVL 28 AOUT 2018

  • Allemagne : l'extrême droite défile à Chemnitz, après une "chasse collective" aux étrangers

     

    Plusieurs centaines de sympathisants de l'extrême droite se sont rassemblés, au lendemain du meurtre d'un trentenaire allemand, dont sont accusés deux ressortissants étrangers.

    Des manifestants d'extrême droite réclament "l'arrêt des flux migratoires", à Chemnitz (Saxe, Allemagne), le 27 août 2018.
    Des manifestants d'extrême droite réclament "l'arrêt des flux migratoires", à Chemnitz (Saxe, Allemagne), le 27 août 2018. (JAN WOITAS / DPA)

    Au lendemain d'un meurtre dont sont accusés deux étrangers, l'extrême droite a défilé à Chemnitz (Saxe), en Allemagne, lundi 27 août. La veille, une "chasse collective" aux migrants s'est déjà déroulée dans les rues de la ville. D'importants effectifs policiers ont donc été déployés, lundi, face à plus de 2 000 protestataires dont une centaine au visage dissimulé. Les participants au rassemblement ont réclamé des "expulsions" et brandi des pancartes où l'on pouvait lire : "Les réfugiés ne sont pas les bienvenus !" 

    Plusiuers personnes ont été blessées par des engins pyrotechniques et des projectiles, mais la police n'a fourni aucune précision sur la gravité des blessures, ni sur le nombre exact de blessés. Le défilé a rassemblé plus de 2 000 protestataires d'extrême droite, face auxquels environ un millier de contre-manifestants proches de l'extrême gauche étaient réunis, selon l'agence allemande DPA.

    Thomas Wieder
     
    @ThomasWieder
     
     

    « S’il vous plaît, partez d’ici. Il n’y a pas de place pour vous ici. Les réfugiés ne sont pas bienvenus. »

     

     

    Dimanche, quelque 800 personnes, dont une cinquantaine prêtes à en découdre avec la police, étaient rassemblées pour protester contre le meurtre, la nuit précédente, d'un Allemand de 35 ans, pour lequel un Syrien et un Irakien ont été placés en détention provisoire. Les deux suspects du meurtre, âgés de 22 et 23 ans, sont soupçonnés d'avoir "à plusieurs reprises, porté des coups de couteau" à la victime, après une "altercation verbale", selon le parquet.

    Plusieurs étrangers agressés dimanche

    Les militants d'extrême droite appelaient le gouvernement à garantir "la sécurité" de ses citoyens et à "changer de politique". Ces sympathisants d'extrême droite "ont attaqué à coups de jets de bouteilles et de pierres" des policiers, qui ont dû faire usage de gaz lacrymogènes, selon Sonja Penzel, qui dirige la police de la ville. Ils ont également mené des "chasses collectives" contre des étrangers, que la chancelière Angela Merkel a dénoncées avec véhémence. Ces événements "n'ont pas leur place dans notre Etat de droit", a affirmé son porte-parole, Steffen Seibert.

    Selon plusieurs témoignages, les manifestants s'en sont pris physiquement à des étrangers en les pourchassant. La police a déjà reçu trois plaintes impliquant quatre personnes. Une adolescente de 15 ans et son compagnon afghan de 18 ans ont été agressés et légèrement blessés. Peu après, un Syrien de 18 ans a été frappé. Un Bulgare de 30 ans a aussi été menacé. Plusieurs vidéos tournées durant les incidents sont également en cours d'analyse par la police, selon Sonja Penzel.

  • France: l'ascension et la chute d'Emmanuel Macron par Guy Millière

  • Suède : les populistes vers un record aux législatives ?

     

     
     
     
     

    27/08/2018 – EUROPE (NOVOpress)
    Les Démocrates de Suède devraient réaliser un score historique aux législatives du 9 septembre prochain.

    Selon les sondages, le parti anti-immigration de Jimmie Åkesson arriverait en deuxième ou troisième position avec à 20 % des voix.

    Le Démocrates de Suède dénonce la politique migratoire du gouvernement et l’accueil de 300 000 réfugiés depuis 2015.


  • Plus d’un millier d’agressions gratuites chaque jour en France, explosion des violences sexuelles (MàJ)

     

    20h34

    Rien n’arrête la marée montante des « violences gratuites » en France. Depuis le 1er janvier, le nombre d’agressions non crapuleuses (commises dans un but autre que le vol) frise le millier d’actes quotidiens. Un record. Le bilan de la délinquance pour le premier semestre 2018, alimenté par les services de police et de gendarmerie, fait ainsi état de plus de 173.000 actes de violence (hors vols), soit une moyenne de 956 agressions par jour.

    À ce chiffre, il faut ajouter les violences sexuelles, dont le nombre de faits portés à la connaissance des autorités a littéralement explosé au premier semestre, passant de 20.827 faits signalés dans la France entière, du 1er janvier au 30 juin de l’an dernier, à 24.884 actes recensés sur la même période de 2018. C’est près de 140 faits de violence sexuelle rapportés chaque jour en moyenne aux forces de l’ordre. La hausse pour le premier semestre dépasse donc les 19 %. Et encore ne s’agit-il que des infractions déclarées, car le chiffre noir est, selon les enquêtes réalisées par sondages auprès des victimes, au moins cinq fois plus important.

    Louis Hausalter@LouisHausalter
     
     

    Un représentant policier dans @Le_Figaro : "La société ressemble de plus en plus à une rame de métro. C’est un monde du chacun pour soi, où les incivilités sont légion."

     

     

    (…) Le Figaro


    Pour les fonctionnaires de police, cette recrudescence des violences gratuites s’explique par l’impunité dont profiteraient les auteurs de ces actes.

    Il suffit d’un regard. Deux individus se croisent, se toisent et c’est tout. Un coup d’œil ou une simple cigarette refusée: un motif parfois suffisant pour que se déchaîne une haine hors de toute proportion. Une violence sans cause, mais aux conséquences parfois tragiques. À Paris, au petit matin du 8 août, un homme monte dans un bus avec son vélo. Un voyageur lui fait une remarque. Quelques secondes après, le voilà gisant sur le trottoir, le cou transpercé par un coup de couteau.

    Aux premières loges de ce spectacle sinistre, les policiers. Car derrière les chiffres démontrant la hausse des agressions, se cache un sentiment diffus au sein des forces de l’ordre: celui d’un recours toujours plus débridé à la violence par la population, d’une «radicalisation des rapports sociaux», voire d’un «ensauvagement de la société» pour reprendre les termes de Patrice Ribeiro, secrétaire général du syndicat Synergie police.

    (…) Le Figaro

  • Choléra : un responsable algérien refuse d'approcher une malade en quarantaine (VIDEO)

     

    Choléra : un responsable algérien refuse d'approcher une malade en quarantaine (VIDEO)© RYAD KRAMDI 
    Image d'illustration.
     

    Redoutant d'attraper le choléra, qui ne se transmet pourtant pas par voie aérienne, un responsable politique en visite dans un hôpital de Boufarik s'est tenu à une certaine distance des malades, retenus derrière une grille.

    Alors que 49 cas de choléra, selon le dernier bilan, ont été diagnostiqués en Algérie en deux semaines, un responsable politique (wali, en arabe) de Blida, une ville proche d'Alger touchée par la maladie, qui effectuait une visite dans un hôpital, a refusé de s’approcher d’une malade qui l'interpellait sur sa situation sociale.

    La malade assure être en forme, soulignant que l'hôpital s'occupe bien d'eux, était vraisemblablement mise en quarantaine par l’administration, bloquée derrière une porte à barreaux fermée avec des chaînes et un cadenas.

    Visiblement pas rassuré, le wali est resté à distance de la femme, alors que d'autres personnes se sont approchées pour écouter les doléances de la jeune femme. Il demande d'ailleurs à des personnes de ne pas briser le cadenas : «N'ouvrez pas la porte !», ajoute-t-il, tout en conseillant à la femme de se reposer afin de guérir et de venir ensuite le voir, à sa sortie de l'hôpital, pour lui faire part de ses doléances sociales.

    Sur la toile algérienne, cette vidéo a suscité l'indignation. Plusieurs sites d'informations du pays l'ont reprise comme par exemple Algérie7 qui commente la scène, écrivant : «Une image malheureuse qui montre, une nouvelle fois, le grand fossé qui existe entre nos responsables et le petit peuple.»

    Sur Twitter aussi, les internautes se sont exprimés sur ces images.

    Le choléra a déjà fait deux morts dans le pays mais les autorités ne parlent pas encore d'épidémie. Le gouvernement qui a tardé à confirmer l'information des cas diagnostiqués est sous le feu des critiques pour sa communication jugée chaotique. La dernière épidémie de choléra d'ampleur en Algérie remonte à 1986, même si des cas sporadiques ont été diagnostiqués en 1996.

    La maladie se transmet par l'ingestion d’aliments et d’eau contaminés.

    Lire aussi : Choléra en Algérie : vent de panique après l'attitude contradictoire des autorités

  • JOURNAL TVL 27/08/2018

  • Trump au secours des fermiers blancs d’Afrique du Sud menacés par un pouvoir noir

     

     

    Si la vérité blesse, le politiquement correct tue. Imagineriez-vous un instant, dans un pays où le mot race va être effacé de la Constitution, ce tweet émanant des plus hautes sphères vivre-ensemblistes : « J’ai demandé au secrétaire d’État d’étudier de près les saisies de terre et de fermes, les expropriations et les meurtres de grande ampleur de fermiers blancs en Afrique du Sud » ? Trump, qu’on n’aurait jamais vu au chevet diplomatique d’un Théo, a osé.

    Les députés sud-africains ont vPrint Friendly, PDF & Emailoté, à une grande majorité, une motion soutenue par l’extrême gauche actant le commencement d’un processus d’expropriation sans compensation des 35.000 fermiers blancs. « La symbolique de la revanche raciale y est forte, ce vote révèle le retour à la ligne racialiste qui constitue le fonds de commerce des partis politiques noirs », estime Bernard Lugan« En Afrique du Sud, ce n’est pas pour des raisons économiques que ces Blancs vont être spoliés. Ces fermiers nourrissent l’Afrique australe et leur expropriation provoquerait un cataclysme économique et une famine, comme ce fut le cas partout ailleurs en Afrique. »

    En vingt-quatre ans de pouvoir sans partage, poursuit Lugan, l’ANC de l’icône Mandela a ruiné et conduit un pays jadis prospère vers un naufrage économique et social, de pénuries, de corruption, de violences, un chômage à plus de 40 %, et un revenu des plus démunis de la population noire inférieur de 50 % à celui qu’il était sous le régime blanc. À l’exception de l’agriculture contrôlée par les Blancs, dernier secteur hautement producteur de richesses.

    Trump a donc osé et a suscité, d’une part, l’ire des dirigeants noirs de l’Afrique du Sud lui reprochant d’alimenter les tensions raciales (sic !), de raviver le passé colonial, et, d’autre part, les réactions pavloviennes de la propagande, ne sachant plus, quant à elle, quoi lui reprocher, hormis son présumé racisme. Pourtant, ces officines de la désinformation ne sont pas sans savoir qu’aux États-Unis, au sein de la communauté afro-américaine, le taux de chômage est historiquement bas à 5,9 %, et la satisfaction croissante à l’égard de Trump atteint 36 %, venant de 19 % il y a un an, et 8 % en 2016, année électorale. Enfin, les associations noires vantent de plus en plus ouvertement ce président, le plus « pro-black », osant même, pour certaines, accuser son prédécesseur de n’avoir eu que la caution de sa couleur de peau pour amadouer leur communauté.

    Grand Remplacement et repentance post-coloniale obligent, autant la notion de race est malvenue au sein d’une Europe de plus en plus ethno-masochiste à l’égard de ses populations autochtones, autant elle demeure d’actualité ailleurs. De nos jours, un Charles de Gaulle, fier du « génie de notre race » et qui affirme sans fausse pudeur que le peuple français est, dans sa grande majorité, un « peuple de race blanche », serait un habitué de la 17e chambre. À l’instar du subsidié CRAN, un CRAB, par exemple, Collectif représentatif des associations blanches, serait-il contraire aux valeurs républicaines à géométrie variable ? Inciterait-il à la haine « raciale » ? À l’ère de l’antiracisme totalitaire, le racialisme, dont se prévalait Winston Churchill, tributaire par définition de facteurs héréditaires et raciaux mais distinct du racisme car ne hiérarchisant pas les groupes humains, serait-il une explication, comme en Afrique du Sud, à toutes ces réalités sociales et économiques ? Et qu’en est-il dans les territoires perdus de la république multiculturelle ?

    BV