
Le blog d'Yves Daoudal
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Le blog d'Yves Daoudal

05/03/2014 – ROME (NOVOpress) -
127.143,64 euros de voyages, d’hôtels et de restaurants : c’est la note laissée à leurs successeurs par l’ancien Premier Ministre italien, Enrico Letta, et les membres de son gouvernement. Près de la moitié sont dus à l’ex-ministre de l’intégration, la fameuse Italo-congolaise Kyenge-Kashetu : 53.895,47 euros d’impayés à elle toute seule (20.000 euros de plus que le Premier Ministre), dont 42.740,74 euros de frais de transport et 11.154,73 euros de nuitées et de repas.
Les factures de Kyenge correspondent notamment à des déplacements à Turin (pour rencontrer les joueurs noirs de l’équipe italienne de football), à la Mostra de Venise, et surtout en Amérique. En septembre, après escale à New York pour un banquet organisé en son honneur (où, on le présume, elle n’avait pas eu à payer sa part), Madame le ministre s’était rendue en Colombie, à Cali, pour « le sommet mondial des descendants d’Africains ». Elle y était la seule personnalité politique, avec le pasteur américain Jessie Jackson. « Les autres participants étaient des maires, des hommes de lettres, des scientifiques, des musiciens et des sportifs ». « Autant de dépenses, commente Il Giornale, qui devront à présent être réglées avec l’argent des Italiens ».
Ces impayés ne représentent qu’une petite partie des dépenses totales du ministre – le reste a déjà été payé. Franco Bechis, dans Libero, souligne que Kyenge a été l’unique membre du gouvernement Letta à présenter des notes de frais pour ses voyages tous les mois, sans exception, jusqu’à la fin janvier.
Même ensuite, alors qu’elle était censée expédier les affaires courantes jusqu’à la prise de fonction du gouvernement Renzi, Kyenge a épuisé jusqu’à la lie tous les privilèges de sa fonction. Letta avait présenté sa démission le 14 février dernier. Le 18 février, Kyenge est encore allée en voiture officielle, escortée de quatre gardes du corps dans une seconde voiture, habiller son élégante personne dans une boutique de haute couture du centre de Rome. Mais elle n’avait pas pris garde qu’il y avait à quelques mètres une manifestation des commerçants et artisans d’Emilie-Romagne, victimes des tremblements de terre de 2012, auxquels le gouvernement italien n’a jamais versé les aides promises. Reconnue, Kyenge a été copieusement huée aux cris de « Honte, honte ».
Et à présent ? Rassurons-nous, quoique finalement exclue du gouvernement Renzi, Kyenge est à l’abri du besoin. Le Parti Démocrate va la recaser comme tête de liste aux prochaines élections européennes. Elle vient aussi de publier un livre intitulé Ho sognato una strada (« J’ai rêvé un chemin »), pour faire penser à l’inévitable I have a dream de Martin Luther King. L’éditeur est Piemme, du groupe Mondadori, le plus important groupe de presse italien, dont le propriétaire n’est autre que Silvio Berlusconi. « Quelqu’un pourrait se demander, écrit avec une fausse naïveté un journaliste, comment l’ex-ministre a trouvé le temps d’écrire un livre pendant qu’elle était membre d’un gouvernement appelé à affronter une situation d’urgence nationale ». Sans parler du temps passé dans l’avion et au restaurant.
Être une icône antiraciste, c’est décidément le bon plan.
Flavien Blanchon pour Novopress
Crédit image en Une : copie d’écran de l’article cité dans le premier lien du texte, DR. Crédit image dans le texte : DR.






Marine Le Pen était en Bretagne, à Saint-Brieuc (Côtes d’Armor), pour soutenir les candidats FN-RBM. Pour la première fois 10 listes seront présentes dans la région bretonne pour les élections municipales. La Présidente du Front National a tenu un discours enflammé devant les centaines de sympathisants bretons venus l’écouter.

Communiqué de Wallerand de Saint-Just, candidat du Front National-RBM à la mairie de Paris
Mais au surplus, il l’aurait été par de sinistres personnages dont l’un est un clandestin en situation irrégulière, l’autre très « connu des services de police » comme trafiquant de drogue !
En effet, Mohamed N, 34 ans, et Najib C, 30 ans, ont été arrêtés avant-hier et sont suspectés de cet horrible meurtre la nuit du réveillon dans les jardins du Trocadéro.
Si ces informations sont avérées, Antoine est alors un martyr des conséquences de la folle politique d’immigration de l’UMPS et du terrible laxisme sécuritaire et judiciaire que l’on ne peut plus supporter.

Yaakov Dov Bleich, grand rabbin d'une communauté ukrainienne dans le doute
Par Steve Nadjar Le 06/03/2014 à 12h06 Rubrique Monde juif
La séquence révolutionnaire en cours ouvre une période d’instabilité pour la communauté juive ukrainienne.
Conférence d'Aymeric Chauprade le 24 février à... par realpolitiktv
ALTERMEDIA 06 03 14
C’est une vieille antienne de la politique française : une fois l’an, le Président et une bonne partie de son gouvernement vont se faire engueuler au traditionnel pince-fesses du CRIF, « tribunal dînatoire », jolie formule d’Alain Finkielkraut, lâchée dans le dernier numéro de notre confrère Causeur, et relayée par Rony Brauman, qui en rajoute une couche : « Il est insupportable que le Premier ministre se justifie devant le CRIF de sa politique vis-à-vis de l’Iran ou du conflit israélo-palestinien. »
François Hollande, donc, s’est vu sommé par les instances en question de décréter « l’antisémitisme » « cause nationale ». Pourtant, les mauvaises nouvelles seraient plutôt bonnes : « Baisse de 31 % des actes antisémites », Cukierman, Garcimore du CRIF dixit. Bref, République en pleine forme, mais tout de même un peu en danger, démocratie en péril et tout le toutim allant avec. On est habitué au bidule ; mais, à la longue, ça devient un peu pesant…
Goutte d’eau qui met le feu aux poudres ou étincelle faisant déborder le vase ? Toujours est-il que Rony Brauman – encore lui – assure dans ce même Causeur : « Regardez combien de fois Shoah, le film de Claude Lanzmann, a été projeté. Ce film doit détenir le record de diffusions télévisées, avec peut-être La 7e Compagnie et La Grande Vadrouille ! » Il est un fait que…
Une fois l’an, le Président et une bonne partie de son gouvernement vont se faire engueuler au traditionnel pince-fesses du CRIF.
De son côté, L’Express, pas particulièrement connu pour ses audaces éditoriales, rappelle : « Les Miss ont leur élection nationale – les politiques, le dîner du CRIF. Une grande messe, l’endroit où il faut être vu, et éventuellement entendu. »
François Hollande – ou François Pignon, pour en revenir au registre du Dîner de cons – s’est donc rendu au « tribunal dînatoire » plus haut évoqué par Alain Finkielkraut. Pour un bénéfice politique a priori nul : les Beurs et les Feujs commencent à voter comme tout le monde ; c’est-à-dire pas tout à fait à gauche. Et même parfois à la droite de la droite…
Mais comme la vie est une farce de chaque instant, Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, a rencontré, en loucedé, son presque homologue israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman. Bon, le mec en question, c’est du lourd ; et à côté, notre Pierre Sidos et son Œuvre française, fraîchement dissoute aux argousins, c’est du Casimir ou du Colargol.
Ce qui nous conduit à dire que, selon Manuel Valls, il y aurait comme de la « bonne » et de la « mauvaise » extrême droite. Celle de France serait à vomir, tandis que celle d’Israël serait à applaudir. Le message est bien passé.
Nicolas Gauthier
ALTERMEDIA

© Collage : La Voix de la Russie
Par La Voix de la Russie | L'Europe ne s'empresse pas de se joindre aux sanctions antirusses des États-Unis.
À la veille, Washington a annoncé le blocage de la coopération militaire, commerciale et financière avec Moscou et a appelé les Européens aux démarches analogues. Cependant, la plupart des pays de l’UE ne veulent pas risquer leurs liens économiques à cause de l’Ukraine qu'ils ne sont pas du tout prêts à voir au sein de l'Union européenne.
En effet, les Etats européens ont des liens plus étroits avec la Russie. Les échanges commerciaux annuels font 460 milliards de dollars (pour la comparaison : entre la Russie et les États-Unis, ce paramètre atteint à peine 40 milliards par an). Plusieurs consortiums européens travaillent en Russie. Les maisons des villes européennes sont chauffées avec le gaz russe. Interrompre ces liens – cela signifie mettre en cause l'économie de l’UE qui commence seulement à se rétablir. Mais l'Europe ne peut pas non plus contredire tout à fait les États-Unis. C'est pourquoi, elle veut en être quitte pour de petites pertes - introduire à l’égard de la Russie les restrictions de visa et prendre des mesures semblables. Cependant, cela se répercutera douloureusement sur l’UE, trouve le chargé de cours de la chaire de l'intégration européenne du MGIMO Alexandre Tevdoj-Bourmouli.
« En premier lieu, cela concernera les aspects, comme les projets de la coopération économique et politique. Bien sûr, le régime sans visas et même le régime simplifié de visas qui existe aujourd'hui est menacé. Il était déjà déclaré que l’UE pouvait refuser de délivrer des visas aux citoyens russes. C'est pourquoi, indépendamment du fait si l’UE prendra ou ne prendra pas de décisions concrètes sur la suspension des relations économiques entre la Russie et l’Europe, un préjudice économique sera porté. »
A la veille, le chef du Ministère des Affaires étrangères de l'Espagne José Manuel Garcia Margallo a déclaré que les Russes pouvaient ne pas recevoir de visas, si Moscou ne reconsidérait pas sa position sur l'Ukraine. C’est très imprudent pour le principal diplomate du pays, dont les touristes russes ont complété le budget d’un milliard de dollars l'année passée. L’axe européen est très populaire en général auprès des voyageurs russes. Mais, si l'Europe décide de fermer les frontières, les Russes iront sans problème passer leurs vacances en Turquie, en Thaïlande et dans d'autres stations balnéaires populaires. Et en fin de compte, les entrepreneurs européens souffriront à cause de l'Ukraine qu’on ne veut pas voir au sein de l’UE. C’est ce qu’a déclaré directement un de ces jours le leader du Front national français Marine Le Pen.
Quant aux projets communs d'investissements, là, la situation est encore plus compliquée. Les hommes d'affaires comprennent que n'importe quelles sanctions – c’est l'arme à double tranchant.
Si les pays occidentaux prennent quand même des sanctions à l’encontre de Moscou, les sénateurs russes sont prêts à donner une réponse adéquate.
+ VIDEOS
Hollande prenant ses ordres, entre Marek Halter et le très haineux Serge Klarsfeld.
Cette année encore, les politiciens se sont répandus en messages sirupeux à l’occasion du Ramadan et mardi dernier, ils ont accouru ventre à terre au dîner du CRIF pour quémander des bénédictions de la part de ce lobby particulièrement puissant.

On notera, en revanche, que le Carême dans lequel sont entrés les Catholiques ce mercredi n’a suscité une nouvelle fois aucune réaction des politiciens, même de ceux qui font profession de séduire hypocritement l’électorat chrétien.
Bref, rien que de très normal en République.
Contre-info.com
Une jeune fille russe de 19 ans remplissait les conditions (bien trop faciles, mais ce n’est pas le sujet) pour obtenir une naturalisation.
La lettre de motivation a retenu l’attention de la Sous-direction de l’information générale (SDIG, ex-RG) des Yvelines.
Et elle eut droit à un entretien particulier : «Vous être de droite, je présume!», attaque le policier dès l’entrée de la jeune fille dans son bureau du commissariat de Viroflay. «Ils m’ont même demandé si j’allais à la messe!», raconte la jeune orthodoxe. «Est-ce que vous êtes allée à la Manif pour tous? Et vos amis de prépa? Et ceux de votre ancien lycée versaillais?», mitraillent un major et son commandant.
Les policiers laissent planer la menace d’un «avis défavorable» pour l’obtention de sa naturalisaiton. «À moins que, pour montrer votre bonne foi, vous ne donniez des noms précis de gens qui participent à la Manif pour tous…, lâchent-ils. Et que vous n’alliez, jeudi 10 octobre prochain, aux Veilleurs, à Versailles…»
L’affaire a été révélée par le Figaro, probablement pour tacler le gouvernement et vendre du papier, et du coup le ministre de l’intérieur, Manuel Gaz, a été contraint de réagir et a demandé une enquête interne.
Reste que sous l’UMP comme sous le PS, ces pratiques policières n’ont rien de rare et le chantage est un outil de travail quotidien…
Contre-info.com


Actuellement en escale dans le Grand port maritime de Marseille, le destroyer américain USS Arleigh Burke présente la particularité d'être commandé par une femme
Actuellement en escale dans le Grand port maritime de Marseille, le destroyer américain USS Arleigh Burke présente la particularité d'être commandé par une femme : le commander (capitaine de frégate) Camille G. Flaherty. Celle-ci a accordé une interview exclusive à La Provence.
Est-ce votre première visite dans la cité phocéenne et comment la ville est-elle perçue dans l'US Navy ?
Camille G. Flaherty : Le bateau y est déjà venu en 2010 mais pour moi et mon équipage, c'est une grande première. Il y a environ quatre mois, quand notre état-major nous a informé que nous allions faire escale à Marseille, tout le monde à bord était en effervescence car nos chefs nous ont décrit la ville comme chargée d'histoire et d'une très grande richesse culturelle. Vous imaginez l'effet qu'une telle annonce a pu produire sur des marins dont la plupart n'avaient encore jamais quitté les États-Unis.
Quelle est la raison de cette escale en France et à Marseille en particulier ?
C.G.-F. : Nous avons quitté notre port d'attache il y a déjà deux semaines et l'équipage a travaillé sans discontinuer durant tout ce temps. De telles pauses lui permettent de se reposer, se détendre et connaître de nouvelles expériences de vie. Marseille est une escale très prisée de la Navy. Elle est également l'occasion de renforcer notre coopération militaire avec la France, en particulier avec la Marine nationale.
Combien de temps va durer ce déploiement et où votre navire sera-t-il positionné ?
C.G.-F. : Nos sorties durent généralement entre 6 et 10 mois. Pour celle-ci, nous prévoyons d'aller dans le golfe arabo-persique. L'USS Arleigh Burke permet d'effectuer plusieurs missions très différentes comme l'appui-feu de troupes au sol au moyen de notre artillerie, la lutte contre les trafics illicites et la piraterie, la défense antimissile ou la frappe en profondeur d'objectifs terrestres au moyen de nos missiles de croisière Tomahawk. Nous faisons également appliquer les sanctions ou les embargos décidés par l'ONU.
Cette escale se déroule dans un contexte international particulier, avec pour la première fois depuis longtemps une vive tension Est-Ouest et une crise située à proximité de votre zone de patrouille. Est-ce que cela se ressent sur l'organisation de votre escale marseillaise ?
C.G.-F. : Nous n'avons pas reçu à ce jour de consignes spécifiques liées à cette situation. Nous appliquons donc nos règles d'escale habituelles. L'équipage travaille une journée à bord et dispose ensuite de deux journées de temps libre. Il peut se rendre où bon lui semble pourvu que chacun regagne le bord chaque soir.
Pourquoi avoir choisi ce métier de marin et quel a été votre parcours jusqu'à ce commandement ?
C.G.-F. : Je n'avais pas de lien particulier avec la marine mais je voulais servir mon pays et avoir une vie dont l'horizon soit le plus large possible. J'ai d'abord passé un bac scientifique spécialité "océanologie" puis un master en ingénierie mécanique spécialisé en propulsion nucléaire avant d'intégrer l'académie navale en 1995. J'ai ensuite servi à bord d'une frégate, d'un croiseur et d'un porte-avions. Je commande l'USS Arleigh Burke depuis le mois de novembre 2013.
Combien de femmes occupent de tels postes dans la Navy ?
C.G.-F. : Nous sommes actuellement une petite douzaine. En fait, nous sommes la première génération qui accède à ces postes depuis la loi de 1993 qui a autorisé les femmes à servir à bord de navires de combat. Les premières ont débuté leur cursus l'année suivante. Et comme il faut environ vingt ans pour accéder à un commandement, il semble que je sois dans les temps...
L'USS Arleigh Burke a été précédemment confié à une femme mais l'expérience a tourné court. Elle a été relevée de son commandement, officiellement parce que la Navy n'avait plus confiance en elle. Est-ce plus compliqué pour une femme de s'affirmer dans la marine américaine ?
C.G.-F. : Ce n'est pas une question de sexe. Ce que nous faisons est un travail difficile, complexe, avec de grosses responsabilités, et cela que l'on soit un homme ou une femme. Mais nous y avons été très bien préparés dans le cadre de notre formation et de nos commandements successifs. Alors normalement, les choses doivent bien se passer.
Retrouvez le diaporama du destroyer américain USS Arleigh Burke sur LaProvence.com.

Impossible de ne pas commencer par l’Ukraine : face au concert de protestations qu’a engendré l’intervention de Poutine en Crimée, seule l’Allemagne a eu le réflexe du dialogue… La France aurait-elle aussi perdu sa légendaire diplomatie ?
Aïe aïe aïe… Vous êtes sans pitié… Qu’est-ce que je vais prendre, encore une fois ! Vous me mettez là sur un sujet où la grande majorité des lecteurs de Boulevard Voltaire et moi ne sommes pas du tout du même avis : ce qui ne me dérange pas du tout, mais paraît mettre hors d’eux certains d’entre eux. Il serait peut-être plus prudent de s’en tenir à l’essentiel de mon « message », si j’ose dire : à savoir la nécessité urgente de s’opposer au Grand Remplacement. Ce point fait à peu près consensus entre nous. Et pour le reste… Mais bon…
Par exemple, je n’ai pas d’admiration particulière pour Poutine, et de sympathie moins encore. Cela dit, je suis obligé de reconnaître qu’il joue bien.
Il serait plus que souhaitable qu’il trouve en face de lui des adversaires dignes de lui. Et là, je ne pense ni à la France ni à l’Allemagne, mais à l’Europe. C’est l’Europe qui est directement concernée. Elle seule est à l’échelle des enjeux. Quelle occasion d’affirmer sa puissance, sa détermination, son existence comme protagoniste planétaire ! Hélas, nous en sommes loin ! La marge de négociation n’est pourtant pas négligeable. Il est évident, par exemple, que la Crimée n’a rien à faire en Ukraine. Quelle étrange manie, aussi, de vouloir à tout prix faire cohabiter, partout, des peuples qui manifestement ne sont pas faits pour vivre ensemble ! Russes et Ukrainiens ont presque aussi peu vocation à se partager un État que Français et Arabo-Musulmans, mettons (je parle de peuples, pas d’individus). Il faudrait à l’Ukraine une sorte de Kemal Atatürk, qui la resserre sur son ukrainité ; et qui paie de quelques concessions qui n’en seraient pas la liberté et la pleine indépendance du pays.
Dans un article paru lundi, Le Monde indique que « l’urgence est maintenant d’empêcher des référendums régionaux sur l’autonomie »… Belle leçon de démocratie !
Pourquoi, vous êtes partisan de l’indépendance du 9-3 ?
Qu’avez-vous pensé de la « déclaration solennelle » de Jean-François Copé ?
Solennel et Copé jurent un peu. Pour le reste, c’est comme à Libération : on se croirait à Sigmaringen — que des gens puissent se disputer à ce point des postes et des titres qui, dans le désastre et la trahison, la collaboration à ce qui survient, à savoir le changement de peuple et de civilisation, n’ont plus aucune prise sur la réalité, ne correspondent plus à rien…
Dimanche 9 mars, une nouvelle manifestation est prévue à Paris pour réclamer l’organisation d’un référendum en France sur l’immigration massive. En serez-vous et qu’en attendez-vous ?
Bien sûr que j’en serai, et avec enthousiasme, encore ! Je serai toujours de tout ce qui pose clairement le seul problème qui vaille à mon sens, auprès duquel tous les autres ne sont que vaine agitation sur un théâtre d’ombres, au bord du gouffre : le changement de peuple et de civilisation. Cette manifestation-là a l’immense avantage de ne présenter aucune ambiguïté. Riposte laïque y appelle, Résistance républicaine aussi, les Identitaires, l’In-nocence, le NON, tous ceux qui entendent signifier clairement et simplement leur refus de la substitution ethnique et de la colonisation en cours. Les Suisses nous ont donné l’exemple. Engouffrons-nous dans cette brèche, quitte à l’élargir de toutes nos forces. Personnellement, je ne suis pas du tout favorable à l’immigration choisie, par exemple : je suis favorable à pas d’immigration du tout, et même à l’inversion des flux migratoires, à la remigration. Tous les Français de cœur, de culture et de sang (pas nécessairement les trois à la fois !) qui ne veulent pas, demain, être étrangers dans leur propre pays devraient être là. Et, entre parenthèses, je serais désolé qu’ils laissent passer les élections européennes sans manifester avec éclat leur refus.
BOULEVARD VOLTAIRE 05 03 14

Communiqué de Florian Philippot, vice-président du Front National
En plaçant la France sous « surveillance renforcée » comme un vulgaire délinquant, la Commission européenne entend accroître encore un peu plus la mainmise qu’elle exerce sur notre pays, avec la complicité docile des gouvernements successifs UMP et PS.
Cette mainmise se traduira inévitablement dans les mois qui viennent par une augmentation de la pression fiscale sur les ménages et des coupes quasi « sacrificielles » dans les dépenses publiques les plus utiles.
Ignorant volontairement les effets récessifs des politiques d’austérité déjà observés dans les pays du sud de l’Europe, Bruxelles veut obliger la France à suivre le même chemin.
Il est particulièrement révoltant de lire les griefs portés contre notre pays. La Commission européenne nous parle ainsi de « déséquilibres macroéconomiques », « de problèmes de compétitivité » et de « déficit commercial trop élevé », mais à cause de qui, à cause de quoi ? Répondre à ces questions c’est mettre le doigt sur le vrai problème économique de la France : l’euro. Monnaie à laquelle nous ne sommes évidemment pas adaptés, et pour laquelle la Commission européenne, avec l’UMP et le PS, entend nous contraindre à tous les sacrifices, au détriment des plus fragiles et des plus faibles de notre société.
Alors que se prépare dans les antichambres de Bercy un plan redoutable de coupes dans les dépenses publiques, sans distinction d’utilité et ignorant le caractère régalien essentiel de tel ou tel poste de dépense, les Français doivent prendre conscience que le traitement que l’on se prépare à administrer au pays nous met sur la voie d’un déclassement majeur. Tout cela aux seules fins de sauver l’euro et l’idéologie sans frontières qui y est associée.
Il y a urgence à se défaire des chaînes de Bruxelles, à se séparer de l’euro, pour retrouver enfin le chemin de la croissance et de la prospérité.

TALLINN, 5 mars, Ria Novosti
Les autorités estoniennes ont confirmé l'authenticité d'un entretien dans lequel le ministre des Affaires étrangères Urmas Paet aurait déclaré à la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton que les mêmes snipers inconnus avaient tiré à la fois sur les manifestants et les policiers lors des troubles à Kiev.
L'entretien entre M. Paet et Mme Ashton a eu lieu le 26 février, après une visite du ministre estonien dans la capitale ukrainienne. Selon un communiqué de la diplomatie estonienne, M. Paet a fait part de ce qu'il avait appris lors de ses rencontres à Kiev et a exprimé sa préoccupation au sujet de la situation en Ukraine.
On retient particulièrement un fragment de la conversation dans lequel M. Paet a fait état de snipers embusqués qui avaient tiré sur des gens à Kiev. Le ministre a déclaré tenir cette information du docteur Olga Bogomolets, médecin qui avait soigné les manifestants et les policiers blessés sur la place de l'Indépendance.
"Olga m'a dit qu'à en juger d'après les preuves dont elle disposait, les mêmes tireurs avaient abattu des policiers et des personnes rassemblées sur la place", a affirmé M. Paet lors de son entretien avec Mme Ashton.
D'après le ministre, Mme Bogomolets lui a montré des photos et cité des avis médicaux confirmant que les balles ayant fait des morts des deux côtés avaient été tirées par les mêmes armes.
"Mais ce qui inquiète particulièrement les gens, c'est que la coalition [en place à Kiev] refuse d'enquêter sur ces épisodes. On devient de plus en plus conscient que ce n'était pas Ianoukovitch qui se trouvait derrière ces tireurs, mais quelqu'un qui fait actuellement partie de la nouvelle coalition", a confié M. Paet à Mme Ashton.
Le ministre estonien a refusé de commenter cet enregistrement.
"Il est dommage que la conversation ait été interceptée. Et ce n'est pas sans raison qu'elle a été mise en ligne aujourd'hui", a conclu M. Paet.