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12 ans

  • Lolita chez les Ch'tis

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    Une adolescente de 12 ans a disparu plusieurs heures dans la nuit de vendredi à samedi à Marchiennes (Nord) avant d'être retrouvée saine et sauve dans la voiture d'un homme de 35 ans qu'elle avait rencontré sur internet, a-t-on appris dimanche de source judiciaire.

    L'homme, domicilié dans la Meuse, déjà condamné à de la prison avec sursis pour corruption de mineur, était toujours en garde à vue dimanche, a-t-on indiqué au parquet de Douai, confirmant une information publiée par le quotidien régional La Voix du Nord.

    Il aurait fait la connaissance de l'adolescente vivant à Marchiennes, près de Douai sur internet, par le biais de son blog ou de forums de discussion, se faisant passer pour un jeune homme âgé de 25 ans, a-t-on ajouté de même source.

    La jeune fille n'étant pas rentrée chez elle vendredi en fin de journée après être allée chez une amie, ses parents ont donné l'alerte en début de soirée, selon le parquet de Douai.

    Au cours des recherches, la police judiciaire de Lille a notamment retrouvé à de nombreuses reprises dans le répertoire du téléphone portable de l'adolescente les coordonnées d'un homme de 35 ans domicilié dans la Meuse, déjà condamné pour corruption de mineur, a-t-on ajouté de même source.

    Après plusieurs heures d'enquête, une patrouille a finalement localisé au petit matin la voiture du jeune homme dans une commune voisine de Marchiennes, avec à son bord l'adolescente, qui n'avait pas été victime de violence.

    Immédiatement interpellé, il a été placé en garde à vue.

    L'homme et l'adolescente s'étaient donnés rendez-vous vendredi après-midi sans s'être jamais rencontrés auparavant, sauf sur internet. Mise en confiance par leurs discussions en ligne, l'adolescente l'avait librement suivi.

    Une information judiciaire pour corruption de mineur devrait être ouverte lundi.

    (Le Point.fr)

  • Fourniret: aveux filmés en 2004

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    Elisabeth Brichet (photo non datée)
     

    Toujours muet à son procès, Michel Fourniret a expliqué mardi la mécanique qui l'a conduit à tuer l'une de ses victimes présumées, mais lors d'aveux filmés en 2004 et diffusés devant la cour d'assises des Ardennes, procédure "rarissime" lors d'un procès.

    Au deuxième jour de l'examen du meurtre d'Elisabeth Brichet, une adolescente belge de 12 ans, disparue près de Namur (Belgique) le 20 décembre 1989, le tueur en série présumé a gardé une nouvelle fois le silence sur les faits.

    "Donnez-moi les moyens de quitter mon silence", a-t-il lancé à Me Paul Lombard, un avocat des parties civiles, qui tentait à nouveau de l'interroger. Dans une envolée de plusieurs minutes en fin d'audience, Me Lombard a imploré en vain Fourniret de parler pour "réussir sa sortie", en évoquant les enfants de l'accusé.

    La cour a pu néanmoins entendre Fourniret s'exprimer avec précision sur les faits, grâce à la diffusion dans la salle d'audience d'extraits d'une vidéo filmée lors des aveux du couple Fourniret en 2004.

    La police judiciaire de Dinant (Belgique), chargée de l'enquête après l'arrestation de Fourniret en 2003, avait filmé plusieurs interrogatoires du couple.

    La diffusion devant la cour de ces aveux, "rarissime" aux assises selon le ministère de la Justice, a permis d'entendre l'accusé froidement expliquer l'engrenage l'ayant amené à tuer l'adolescente, après avoir tenté de la violer chez elle à Floing (Ardennes) puis au château du Sautou, son ancienne propriété.

    Fourniret, jugé pour sept meurtres aggravés, a expliqué qu'il avait étranglé Elisabeth Brichet "pour faire taire les protestations, pour faire taire le regard" de sa victime. Il a précisé qu'en cas de "résistance", il devenait un "combattant dont la mission est de prendre le dessus".

    "Le technicien que je suis tente de savoir où il en est. Là, c'est le rationnel qui s'exprime", a-t-il finalement déclaré pour expliquer sa décision de placer le corps de l'adolescente dans un congélateur avant de l'enterrer dans le parc du domaine du Sautou, où il a été retrouvé lors de fouilles en juillet 2004.

    Auparavant, lors de la diffusion d'aveux de l'accusée Monique Olivier devant la police belge le 30 juin 2004, l'ancienne garde-malade admettait avoir été présente avec Sélim, le fils du couple âgé d'un an, dans la voiture lors de l'enlèvement d'Elisabeth.

    "J'étais la complice, mais la complice forcée" de Michel Fourniret, a-t-elle déclaré d'une voix assurée, contrastant avec sa voix hésitante depuis le début du procès. Dans un autre extrait, Michel Fourniret admettait avoir fait comprendre à son épouse qu'il la tuerait si elle tentait de le dénoncer.

    L'accusé, montré dans un extrait en train de pleurer en invoquant en termes confus la Vierge Marie, est resté impassible pendant la diffusion de la vidéo. Plus tôt, il avait essuyé sans réagir le cri de rage de Marie-Noëlle Bouzet, la mère de la victime, qui l'avait traité "d'impitoyable bouffon".

    Cette dernière est intervenue à plusieurs reprises lors des débat, en interrogeant notamment Monique Olivier sur les étapes du stratagème d'enlèvement et sur son absence de réaction lorsque la fillette l'avait suppliée de l'aider.

    Lundi, elle avait vivement dénoncé les dysfonctionnements des justices belge et française dans ce dossier.

    Mercredi la cour se penche sur le meurtre de Natacha Danais, tuée à 13 ans en novembre 1990 près de Nantes.