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désinformation

  • Un enregistrement qui accuserait la Russie, mais qui arrive un peu tard!

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    Char russe en Géorgie après l'agression de l'Ossétie du Sud

    Un magnifique exemple de désinformation contre la Russie
    Le 7 août au soir, l'armée géorgienne passait à l'offensive en Ossétie du sud. Dès lors, pour la communauté internationale, Tbilissi a été tenu pour principal responsable du conflit qui s'en est suivi avec la Russie. Mais des enregistrements de conversations téléphoniques entre militaires ossètes transmis au New York Times, par la Géorgie, tendraient à prouver le contraire...

    Troupes russes prépositionnées

    Ce dialogue, intercepté par les services de renseignements géorgien, est sans équivoque : «L'armement est-il entré ?» «L'armement et les hommes». «Quand sont-ils entrés ?» «Quand je vous ai appelé la première fois, ils étaient déjà sortis du tunnel, il y a environ vingt minutes.» «Il y avait beaucoup d'armement ?» «Et bien, des chars, des véhicules blindés et ces choses-là...» Il s'agirait d'un extrait d'une conversation, intercepté le 7 août 2008, à 3 h 52 du matin, entre un officier basé au tunnel de Roki, à la frontière avec la Russie, et son supérieur à l'état-major des gardes-frontières à Tskhinvali. En somme, il signifie purement et simplement que la Russie avait prépositionné des troupes en Ossétie du sud avant le début de l'offensive géorgienne.

    Dans la bataille acharnée qui oppose la Géorgie à la Russie sur la question de la responsabilité du déclenchement du conflit, la publication de ces conversations, mardi 16 septembre, dans le quotidien américain, vise à désigner Moscou comme le responsable de la guerre, et à renverser l'opinion selon laquelle c'est la décision irréfléchie du président géorgien Saakachvili qui a mis le feu aux poudres. Dans la version émise par les enregistrements géorgiens sur la base de cette conversation, c'est l'entrée des Russes qui suscite la réaction de Tbilissi. Le président géorgien a en effet donné l'ordre à ses troupes d'aller au combat à Tskhinvali, à 23 h 30, le 7 août. Le 8 août, il déclarait qu'il avait pris en compte dans sa décision des informations de ses services de renseignement mentionnant le passage d'une colonne militaire dans le tunnel de Roki dès le 7 août. L'enregistrement, dont la véracité est jugée «crédible» par le New York Times, tend à lui donner raison.

    Rotation des forces de maintien de la paix

    Le Kremlin ne conteste pas l'existence de ces conversations. Dans le New York Times, des responsables militaires russes soulignent en effet que les mouvements de troupes vers l'enclave avant le début du conflit faisaient partie de la rotation normale des forces de maintien de la paix basées sur place. «Dans la mesure où nous avons sur place un bataillon, il a besoin d'essence, de produits. Naturellement, vous avez des mouvements de troupes», explique un porte-parole du ministère de la Défense.

    Mais à Tbilissi, les responsables contestent ces affirmations. Le porte-parole du ministère de la Défense, Shota Utiashvili, souligne qu'«en accord avec les missions de paix», les rotations ne s'effectuent «que de jour, pas à trois heures du matin», qu'elles doivent être dûment annoncées aux autorités et aux autres forces de maintien de la paix, et que la précédente rotation ayant eu lieu en mai juin, la suivante «devait avoir lieu» en décembre. «Ces enregistrements montrent que cette guerre ne peut se résumer au caractère d'un président Saakachvili au sang chaud ».

    Quand Moscou parle de "réflexes" de guerre froide

    La visite à Tbilissi du secrétaire-général de l'Otan constitue un geste anti-russe et montre que l'Alliance atlantique en revient à ses réflexes du temps de la Guerre froide, a estimé mercredi le ministère russe des Affaires étrangères. Le numéro un de l'Otan, Jaap de Hoop Scheffer, a présidé lundi dans la capitale géorgienne une réunion du Conseil de l'Atlantique nord. Il a à cette occasion réaffirmé le soutien de l'Alliance à la Géorgie, tout en évitant de se prononcer sur un calendrier d'adhésion éventuelle à l'Otan. "Nous pensons que, dans la situation actuelle, la réunion de Tbilissi n'était pas opportune et ne contribue pas à la stabilisation de la région", a déclaré le ministère russe de la Défense.

    LCI.fr - 17 septembre 2008
  • Opérations israéliennes sous "fausse bannière" ?

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    L'étoile de David en or est visible dans l'échancrure du col du présumé "terroriste palestinien"...

    Le Président palestinien Mahmoud Abbas exhorte à la modération, disant qu'il n'est pas dans l'intérêt du peuple palestinien de « donner à Israël un prétexte pour continuer son agression. »


    Mais, comme ce site Internet l'a fait remarquer ailleurs, de nombreux observateurs soupçonnent qu'Israël lance secrètement certaines de ces attaques pour justifier les punitions collectives infligées aux Palestiniens.


    Israël a une histoire d'opérations sous « fausse bannière » lancées à ses propres fins, la plus notable étant son attaque aérienne soutenue contre l'USS Liberty en 1967, qui laissa plus de 30 marins étasuniens morts


    Plus récemment, des agents secrets israéliens se sont fréquemment fait passer pour des Palestiniens. Comme le présumé « terroriste » sur la photo, qui en l'examinant de plus près, peut être vu portant une « étoile de David. » [Dans l'échancrure au bout de la flèche rouge, il faut grossir la photo, NDT]


    En effet, des commandants militaires israéliens ont ouvertement admis que des unités se faisant passer pour des terroristes sont des éléments clefs de leur campagne en Cisjordanie.


    Il est donc tout à fait possible que des agents secrets israéliens aient mis en scène quelques-unes des plus récentes attaques à la roquette, qu'Israël prétend faites par des « militants palestiniens. »


    Comme nous l'avons fait remarquer ailleurs, le compte des morts est révélateur.


    La plus récente incursion israélienne a commencé après un prétendu attentat à la roquette palestinien, qui a tué un homme mercredi à Sderot. C'était le premier israélien tué par une roquette « palestinienne » depuis mai 2007...


    Depuis, les Israéliens ont lancé des incursions dans la bande de Gaza qui ont laissé jusqu'ici plus de soixante morts palestiniens.


    En réponse aux critiques sur le nombre de morts palestiniens, Israël affirme que ses incursions sont des « opérations défensives » montées pour faire cesser les attaques terroristes. Mais, compte tenu de la tradition d'opérations sous fausse bannière d'Israël et de ses antécédents de duplicité, nous ne pouvons que conclure qu'Israël a mis lui-même en scène au moins quelques-unes des attaques à la roquette. Cela sert ensuite à justifier la punition collective actuellement réservée aux Palestiniens.


    Et tous ces massacres sont effectués sous le prétexte spécieux de « combattre le terrorisme, » alors qu'Israël a peut-être lui-même mis en scène ces actes terroristes.



    Original : http://www.thetruthseeker.co.uk/article.asp?ID=8140
    Traduction libre de Pétrus Lombard pour Alter Info