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obsèques nationales d'aimé césaire

  • La "récupération" politique d'Aimé Césaire

    Le président Nicolas Sarközy a estimé que «tous les Français se sentent aujourd'hui Martiniquais dans leur coeur», à son arrivée dimanche à Fort-de-France, où il doit assister aux obsèques nationales du poète Aimé Césaire.

    «Il fut le défenseur infatigable de la dignité humaine et du respect des droits de l'homme», a souligné Nicolas Sarkozy dans une brève déclaration à l'aéroport Aimé Césaire de la ville, en célébrant «un être universel» et «l'un des symboles de la lutte pour le respect des peuples».

    «Je suis venu dire à la Martinique que la France entière partage sa douleur, que c'est la Nation toute entière qui est en deuil», a déclaré le chef de l'Etat, précisant qu'il devait rencontrer la famille d'Aimé Césaire.

    «La principale leçon de son action est probablement cette certitude que les véritables avancées de la liberté et de la dignité ne se décrètent pas, qu'elles se conquièrent par le sens de la responsabilité», a-t-il dit. M. Sarközy a salué «l'homme de lettres», l'«homme politique de conviction» et l'«homme de liberté».

    Nicolas Sarközy a entretenu des relations chaotiques avec Aimé Césaire. En 2005, le poète avait refusé de le recevoir lors d'un voyage prévu, puis annulé, aux Antilles, en raison d'un article de la loi de février 2005 mentionnant «le rôle positif de la présence française outre-mer».

    En mars 2006, il avait finalement reçu celui qui était alors ministre de l'Intérieur, lui offrant son célèbre «Discours sur le colonialisme» de 1950.