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répression au tibet

  • Athènes: la flamme olympique a été remise aux Chinois

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    Sur l'Acropole d'Athènes
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    La flamme olympique a été remise dimanche 30 mars au responsable chinois du Comité d'organisation des Jeux, au Stade de marbre d'Athènes, avant de s'envoler pour la Chine. Une cérémonie que des manifestants ont tenté sans succès de perturber. Une dizaine de personnes, qui avaient déployé une banderole à l'entrée du stade en criant "Libérez le Tibet", ont essayé en vain de forcer le cordon de sécurité pour interrompre la course du dernier porteur de la flamme. Elles ont été immédiatement interpellés par la police. Quelques minutes auparavant, trois membres du mouvement Falungong, interdit en Chine, ont été interpellés après avoir tenté d'entrer dans le stade. En tout, la police a interpellé 21 personnes.

    Quelques milliers de personnes, sous la surveillance de centaines de policiers, en uniforme et en civil, avaient pris place un peu plus tôt dans le stade aux bancs très clairsemés où ont eu lieu les premiers Jeux modernes en 1896. Des fouilles systématiques avaient lieu à l'entrée du stade, survolé par des hélicoptères. Le centre d'Athènes avait lui été totalement bouclé à la circulation. En tout, plus de 2000 policiers ont été déployés, des mesures de sécurité comparables à celles adoptées lors des Jeux d'Athènes en 2004.

    Avant la cérémonie, la flamme olympique avait quitté l'Acropole d'Athènes, où elle était arrivée samedi après-midi, pour un dernier relais dans les rues de la capitale grecque. Ce dernier relais devait avoir lieu dans la matinée mais le Comité hellénique olympique avait préféré repousser cette course de plusieurs heures et réduire l'itinéraire à quelques kilomètres dans le centre-ville. Vers 18h30, heure locale, la flamme olympique a quitté Athènes à bord d'un Airbus A330 spécialement affrété par la compagnie Air China, qui doit la transporter jusqu'à Pékin.

    Depuis son allumage à Olympie lundi dernier, au cours d'une cérémonie perturbée par des militants de l'organisation française Reporters sans Frontières, la flamme a en effet été la cible d'opposants à Pékin, qui ont manifesté sur son parcours pour protester contre la répression chinoise au Tibet. Des manifestations qui pourraient continuer. Le 2 avril, la flamme démarrera en effet un périple de 137.000 km à travers le monde, notamment à Londres, Paris et San Francisco. Après son retour en Chine en mai, la flamme passera comme prévu au Tibet malgré les événements qui se déroulent dans la région, a assuré Pékin.

    L'esprit des Jeux est définitivement  perdu, cette flamme ne signifie plus rien!

  • Les "Tibétains" de Villiers-le-Bel !

    Le conseil municipal de Villiers-le-Bel (val d'Oise) unanime a exprimé vendredi «son indignation» après qu'un représentant de l'ambassade de Chine à Paris a fait un rapprochement entre la répression des manifestants tibétains et les violences qui ont éclaté en 2007 dans la ville.

    Un représentant de l'ambassade de Chine à Paris a comparé mercredi les violences qui ont fait officiellement une vingtaine de morts au Tibet aux violences urbaines de novembre 2007 à Villiers-le-Bel au cours desquelles un millier de policiers ont été mobilisés pour ramener le calme.

    «Il y a quelques mois à Villiers-le-Bel il y a eu des émeutes. 1.000 policiers ont été envoyés à Villiers-le-Bel pour une petite ville de 26.000 habitants», a affirmé Qu Xing, interrogé par Europe 1 sur la «répression» des manifestations au Tibet.

    «Le conseil municipal de Villiers-le-Bel, réuni en séance publique le 27 mars 2008, tient à faire part de son indignation face aux propos tenus sur Europe 1 par un représentant de l'embassade de Chine», annonce un communiqué.

    «Les élus de Villiers-le-Bel rappellent que ce sont les autorités chinoises qui ont fait usage de la violence pour réprimer des manifestations pacifiques, que cette répression a été organisée dans un climat de censure à l'égard des médias et que les événements récents (au Tibet) relèvent d'un conflit de souveraineté remontant à plus de 50 ans», ajoute le communiqué.

    Cette «motion a été adoptée à l'unanimité» du conseil municipal.

    Les Tibétains ne sont pas des immigrés dans leur pays... Ils veulent chasser les Chinois communistes qui les privent de liberté et colonisent le Tibet!

    Et pour la Place Tien-An-Men, où des chars ont roulé sur des émeutiers vivants, on compare à quoi? 

    Taisez-vous, Qu Xing!