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Coups sur la surveillante: 2 mois avec sursis!

L'agression avait eu lieu au début du mois de février, en cours, alors que l'assistante d'éducation, âgée de 25 ans, surveillait la classe en l'absence d'un professeur.

Accusé de lui avoir infligé des coups de poing, un élève de 16 ans du collège d'Asnières (Hauts-de-Seine) a été condamné mercredi par le tribunal pour enfants de Nanterre à deux mois de prison avec sursis.

Refusant que l'élève sorte de la classe, la jeune femme avait reçu plusieurs coups de poing au visage. Prenant sa défense, un autre élève avait été pris à partie par plusieurs de ses camarades.

Face au début de bagarre générale, un responsable de l'établissement avait requis l'intervention des forces de l'ordre, qui avaient interpellé l'élève de 16 ans.

L'élève de 3e, reconnu coupable, a également été condamné à des travaux d'intérêt général d'une durée de 70 heures, soit deux semaines.

Il devra les exécuter dans les six mois sous peine de voir son sursis levé.

La surveillante n'était pas présente à l'audience, qui s'est déroulée à huis clos, à l'exception de la famille et d'une éducatrice.

Selon son avocate, Me Anne Lefevre Van den Keckhove, le jeune garçon reconnaît les faits, mais il déclare que la surveillante l'a provoqué et lui a mis une gifle, élément réfuté par un témoin.

L'incident avait provoqué une vive émotion dans le collège André-Malraux, classé ZEP et Ambition Réussite, où les enseignants avaient immédiatement exercé leur droit de retrait.

Selon des enseignants, l'élève devait passer en conseil de discipline pour une autre affaire le jour des faits.

Le secrétaire général du syndicat Snes-FSU pour les Hauts-de-Seine, Laurent Desanti, voit dans cette affaire un «dysfonctionnement du système, car un certain nombre de signaux d'alerte n'avaient pas été entendus» concernant le jeune garçon.

Outre sa sanction judiciaire, l'élève risque de se voir exclu définitivement de son établissement.

Sans doute ne demande-t-il pas mieux!

Commentaires

  • C’est très amusant se voir les contorsions des responsables pour dissimuler qui est vraiment le petit voyou qui boxe sa surveillante. Mais c’est tellement facile à deviner ! Ils font comme si la menace de le renvoyer pouvait le dissuader de recommencer ! Encore qu’il s’en fout totalement et n’a que mépris et insultes pour ses professeur, surtout quand ce sont des femmes. D’ailleurs, comme il le dit lui-même, c’est une provocation que de le faire surveiller par une femme. De toutes façons, il n’a aucune envie de suivre ces cours. C’est un parasite, qui gaspille notre argent. Il serait temps de le renvoyer.
    Finalement, il n’écope que de quelques jours de travaux d’intérêt général (lesquels ?) qu’il ne fera sans doute pas en totalité : c’est pas cher payé, on ne pouvait pas mieux l’encourager à recommencer. On aimerait savoir dans quel état est la surveillante.
    Mais on relèvera que pour le SNES c’est la faute au système et non au voyou. Le bourrage de crâne de notre système ne peut pas être mieux résumé que par le slogan qui est censé qualifier ce genre de collèges où on veut envoyer ces voyous: « Ambition Réussite » ! Tout est dit dans ces deux mots qui résument parfaitement l’état de notre pays, inutile d’en rajouter !

  • Cher abad, c'est plutôt "Ambition Echec"!

    C'est une honte, il lui martèle le visage (la pauvre fille est peut-être défigurée, enfin elle doit souffrir...) et il n'a que 2 mois avec sursis et des TIG (en abrégé! Je n'ai plus la force de taper ces stupidités!) ! - La censure rampante et gluante est bien là: pas de détails, sur aucun média (je cherche!), et autre chose: certaines infos ne restent parfois que très peu de temps, on revient, on ne les trouve plus! ça passe très vite!
    Voyez les "femmes de l'ombre", les vraies!
    Sans être féministe...

    Amitiés!

  • libéré de l'école de la République il pourra aller à l'école coranique

  • Ne vous inquiétez pas pour les hauts responsables des syndicats et les enfants de ceux qui font les lois. Eux ne risquent pas de d'avoir leur avenir bousillé par la racaille qui pourrit leur scolarité. Et de scolarité, on n'en a qu'une par vie.
    Qu'importe, chaque "enfant" (16 ans ! Un enfant...) "a droit à" une scolarité. J'en ai la larme à l'oeil. Ah, ces chers enfants importés, que de sacrifices, euh, sacrifiés ne ferait-on pas pour eux.
    Ca me rappelle ce jeu auquel je jouais bébé, quand je m'efforçais de faire entrer un carré dans un trou rond.
    Enfin, j'ai vite compris le truc, moi, au moins.

  • @ voyageur: larmes blanches... enfants (de moins de 16 ans) terrorisés dans leur école, battus, insultés... larmes blanches qui coulent silencieusement... Il ne faut rien dire... Jusqu'à quand, ces sacrifices si, inutiles, pour finir comme ce collégien du Rhône, entre la vie et la mort? Ses parents, je n'ose y penser, quelle odieuse souffrance! Et l'agresseur (sans nom): "vous croyez en Dieu?" ,avec 3 couteaux de cuisine dans sa poche! Pour se venger? mais de quoi? - Ma scolarité a été heureuse! Je n'avais pas peur de me faire frapper ou blesser par les camarades! Ce n'étaient pas des dégénérés! - Les autres élèves de ce collège sont malades, choqués gravement... On les comprend. C'est un cauchemar, l'école, maintenant, et on sait pourquoi!
    Amicalement

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