Quelque 80 Serbes et 33 membres des forces de l’ordre internationales ont été blessés lors de violences qui ont suivi. 53 Serbes ont par ailleurs été interpellés. Selon Varsovie, 22 des 115 policiers polonais de la Mission de l’ONU (Minuk) au Kosovo ont été blessés dans des affrontements avec la population locale.
Quelques heures après l’intervention de la police, une explosion a eu lieu devant l’un des deux tribunaux blessant onze membres des forces internationales: huit soldats de la Kfor (force de l’Otan au Kosovo) et trois policiers de l’ONU. Après l’explosion, des coups de feu ont été tirés contre ces forces et des «rafales d’arme automatique» ont également été entendues. Face à cette situation potentiellement périlleuse, la police de l’ONU s’est alors retirée du nord serbe de Mitrovica.
Le ministre serbe pour le Kosovo Slobodan Samardzic qui devait se rendre dans la journée dans la ville, a demandé la libération des 53 personnes interpellées. «Il faut maintenir l’ordre et la stabilité et coopérer, nous demandons à l'ONU de libérer ces personnes et de résoudre les problèmes par des accords et des discussions». Le président serbe Boris Tadic a pour sa part appelé la police de l’ONU et la force de l’Otan au Kosovo à ne pas utiliser la force. «L’Otan répondra fermement afin de garantir la sécurité» au Kosovo, a répondu James Appathurai, un porte-parole de l’Alliance qui a également appelé «les parties en présence à la modération et à respecter la loi».
Depuis l’indépendance du Kosovo, proclamée le 17 février, les Serbes multiplient les actions pour défier les autorités internationales et celles du nouvel Etat kosovar, faisant peser la menace d’une éventuelle sécession. Chaque jour, des centaines de personnes manifestent à Mitrovica contre l’indépendance devant le pont sur l’Ibar, la frontière entre le nord de la ville et le sud et un grand rassemblement devait y avoir lieu lundi de même qu’à Belgrade.
Après l’indépendance, des Serbes en colère ont incendié des postes frontières entre la Serbie et le nord du Kosovo et des policiers serbes du service de police multiethnique (KPS) ont abandonné leur poste. Quelque 40.000 Serbes vivent dans le nord du Kosovo sur un total de 120.000 restés dans l’ancienne province serbe après le conflit de 1998-1999 entre les forces serbes et les séparatistes albanais du Kosovo.
(Libération 17 mars 08)
Commentaires
Les Serbes se battent avec un courage admirable pour leur pays. Nous leur tirons notre chapeau et nous devrions en prendre de la graine !
Une fois de plus on constate que les mondialistes : ONU, UE, OTAN,… continuent leur œuvre de destruction de l’Europe, en particulier le sinistre James Appathurai qui pousse le cynisme jusqu’à demander aux Serbes de respecter la loi anti-Serbe qu’il veut imposer ! Tous ces responsables devront un jour payer leur crime contre l’humanité !
Cher abad, comme vous j'espère qu'un jour ils paieront leurs crimes contre l'humanité! on ne sait jamais avec l'Histoire, elle réserve des surprises!
Gaëlle, il est impossible de mettre un commentaire à la note « Droit : l’inceste entre frère et sœur ». Pouvez-vous y remédier ?
Je mets ici mon commentaire. L’inceste entre frère et sœur en général révulse. Mais on constate que les juges dans cette affaire perturbent tout autant l’ordre familial que cette relation incestueuse. Qu’y gagne-t-on ? En tout cas, les enfants sont les perdants.
Pensons à Lord Byron et sa demi-sœur ! Instinctivement, sans trop y réfléchir, je dirais que l’on devrait s’abstenir d’intervenir trop autoritairement dans cette affaire et qu’il faudrait commencer à rétablir la morale dans tous ses droits : le comportement de chacun s’en trouverait nettement amélioré.
Cher abad, je viens de mettre un ticket à Aide-Hautetfort parce que toiut est bien enregistré, je peux lire la note sur la page d'administration, mais impossible d'ouvrir la page sur le blog! je ne comprends abslument pas ce qu'il se passe. Quelqu'un a-t-il signalée le contenu comme "immoral"? Il n'y a rien d'immoral, c'est un article de Libération du 17 mars 08, l'affaire se passe en Allemagne, pays qui considère l'inceste comme un délit, alors que ce n'en est pas un en France ni dans d'autres pays: on n'en parle pas, c'est tout. Sans l'encourager, bien sûr...
Bref, j'ai fait ce que j'ai pu, mais je comprends pas pour cette note. Y aurait-il un contrôle parental? Vraiment, je n'en sais rien. J'attends la réponse.
abd: pour cette note DROIT... voilà ce que je peux lire (et vous aussi!)
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Mais pourquoi? Je viens de changer son titre: "Une affaire d'inceste jugée en Allemagne".
Je pense qu'il s'agit d'un problème informatique?