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Luc Taron, 11 ans, enlevé, mutilé, étranglé

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En ce début d’été 1964, la France est en pleine psychose. Depuis des semaines, des lettres signées « l’Etrangleur » parviennent à la police, aux journaux, aux radios. L’expéditeur y revendique le meurtre du petit Luc Taron, 11 ans, dont le corps a été retrouvé le 27 mai dans un bois de l’Essonne à Verrières le Buisson. « L’Etrangleur » menace de frapper encore. Il avait disparu le 26...

  
 Dans tout le pays, les parents ne quittent plus leurs enfants des yeux. Les petits n’ont plus le droit de jouer dehors. Le 5 juillet, la police annonce avoir recueilli les aveux de Lucien Léger, un infirmier psychiatrique. Il grandit en banlieue parisienne dans une famille de 7 enfants. Son père est tourneur. Il effectuera son service militaire en Algérie. Il se mariera avec Solange, soeur d'un ami qu'il avait connu au service militaire. Il travaillera comme magasinier aux Editions Denoël avant d'être élève infirmier à l'hôpital psychiatrique de Villejuif. Ca c'était juste pour l'avant "étrangleur"...



 A son arrivée au palais de justice, une foule compacte et menaçante l’attend. Lucien Léger se rétracte avant son procès, où il échappe de peu à la peine de mort. Pendant toute la durée de sa peine, il clame son innocence.

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