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11 ans

  • Luc Taron, 11 ans, enlevé, mutilé, étranglé

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    En ce début d’été 1964, la France est en pleine psychose. Depuis des semaines, des lettres signées « l’Etrangleur » parviennent à la police, aux journaux, aux radios. L’expéditeur y revendique le meurtre du petit Luc Taron, 11 ans, dont le corps a été retrouvé le 27 mai dans un bois de l’Essonne à Verrières le Buisson. « L’Etrangleur » menace de frapper encore. Il avait disparu le 26...

      
     Dans tout le pays, les parents ne quittent plus leurs enfants des yeux. Les petits n’ont plus le droit de jouer dehors. Le 5 juillet, la police annonce avoir recueilli les aveux de Lucien Léger, un infirmier psychiatrique. Il grandit en banlieue parisienne dans une famille de 7 enfants. Son père est tourneur. Il effectuera son service militaire en Algérie. Il se mariera avec Solange, soeur d'un ami qu'il avait connu au service militaire. Il travaillera comme magasinier aux Editions Denoël avant d'être élève infirmier à l'hôpital psychiatrique de Villejuif. Ca c'était juste pour l'avant "étrangleur"...



     A son arrivée au palais de justice, une foule compacte et menaçante l’attend. Lucien Léger se rétracte avant son procès, où il échappe de peu à la peine de mort. Pendant toute la durée de sa peine, il clame son innocence.

  • Meurtre du petit Jonathan: un site pour relancer l'enquête

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    Site Internet: www.dossierjonathan.fr

    La gendarmerie et le parquet de Saint-Nazaire vont recourir pour la première fois en France à un site internet spécial pour relancer l'enquête sur l'affaire Jonathan, petit garçon de 11 ans assassiné en 2004 dans des conditions toujours non élucidées.

    Grâce à ce site, présenté mardi matin lors d'une conférence de presse mais qui ne sera accessible qu'à partir de 19H00, les enquêteurs espèrent susciter de nouveaux témoignages.

    Déjà expérimenté en Allemagne, l'appel à témoin via internet vise avant tout à «réveiller les mémoires» quatre ans après les faits, ont expliqué gendarmes et parquet.


    Les enquêteurs espèrent obtenir «un témoignage décisif» dans cette «enquête redoutablement complexe», a précisé le procureur adjoint de Saint-Nazaire, Jacques Noguellou.

    Le site, qui a demandé quatre mois de préparation, a été créé en accord avec la juge d'instruction chargée du dossier et les parents de Jonathan.

    Le recours à internet pourrait être utilisé pour d'autres affaires criminelles à l'avenir, «mais il faut que ce soit bordé dans le cadre de l'enquête judiciaire», selon le chef d'escadron Francis Hans de la sous-direction de la police judiciaire de la direction générale de la gendarmerie nationale.

    Jonathan avait disparu d'un centre de vacances de Saint-Brévin les Pins (Loire-Atlantique) dans la nuit du 6 au 7 avril 2004. Son cadavre avait été découvert le 19 mai, ligoté et lesté d'un parpaing dans un étang privé,  à Guérande, à 25 km du lieu de l'enlèvement.

    Jonathan aurait été séquestré un mois dans la région nazairienne avant d'être tué par suffocation, aux alentours du 6 ou 7 mai, et immergé dans l'étang, estiment les enquêteurs. Ils n'ont en revanche toujours aucune piste sérieuse, malgré la réalisation de 1.500 tests ADN et la constitution d'un dossier de plusieurs mètres cubes comprenant notamment 7.000 pièces de procédure.